dimanche 27 novembre 2011

Comme si j'allais abandonner

Quoi, vous avez cru que j'avais abandonné?
Jamais de la vie, ce n'est que partie remise
Et c'est bien connu, seul l'amour naît
Avec l'attente, la patience envers sa promise

Car qui aurait pu croire que je serais amoureux
Je n'aurais pas miser un jeton sur l'amour
Alors il est plus fort que tout, être heureux
Ça peut arriver à tout le monde, à mon tour!

Bien sûr, Platon y a mis de son grain de sel
Et d'une distance injoignable, l'amour s'effondre
Je l'avais mis pourtant en parenthèse, en tutelle
Mais il me faudra à nouveau pour quelqu'une fondre

A moins que l'amour se surpasse, que le destin
Ramasse sur la route les hommes que nous sommes
Ou par miracle, qu'on réentende lors d'un festin
Mon nom, ma poésie, ma condition d'homme

Fabulle 26/01/2011

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