vendredi 28 mai 2010

Go in S!

En effet, allez en matières scientifiques
C'est une chose incroyable et unique
De se soustraire à l'implacable vie
Qu'un dieu vous destinait, vous serez ravis

Vous verrez, c'est l'aventure
De découvrir ce que cache la nature
Et de vous complétez personnellement
Dans quelques discours véhéments

Non! S est la seule solution
De se réjouir dans l'action
Et comparez aux ES, STG et L
Nos sciences sont les plus belles

Fabulle 3x3x3/7-2/5x502

mercredi 26 mai 2010

Sale habitude

Auriez-vous l'affront de m'affronter?
Car vous savez, je ne suis pas commode
Comme l'empereur à la sortie de l'été
Et qui en a marre de composer son ode

Bien sûr, on ne peut voir le sous-jacent
D'une question similaire, si on veut
Se méfier d'un despote naissant
Mieux vaut être prévenu, c'est l'aveu

Que cette force, celle qu'on oppose encore
Et peut-être devenu celle de l'or
N'est pas recommandable, toujours le même
Empereur dans l'histoire, mais on aime

S'évertuer à vivre dans l'habitude
Donc les références se répètent
Comme les vers venant du Sud
Ces vers mourants, ces vers de poète

Fabulle 25/05/2010

Emotif actif primaire?

Une fois n'est pas coutume, je souhaite
L'anniversaire d'un ami à travers
La poésie, sa redoutée ennemie secrète
Car il ne comprenait pas certains vers

Bien sûr, on ne demande pas à n'importe qui
D'étudier un bateau ivre de marine
Et de brise, de tableau de purée de pois
Mieux vaut s'en tenir aux comptines

Que l'on étudiaient étant jeunes
Quoique, je ne suis pas sûr que la nostalgie
Soit présente chez lui, mais alone
(Avec l'accent!), il n'est, il s'agit

Simplement de trouver une autre voie
Comme je le disais précédemment
Mais suivre, il fallait et je crois
Qu'il n'est bien placé pour ce serment

Fabulle 25/05/2010

Bientôt unis vers sa Terre?

Je l'apprendrais d'une façon ou d'une autre
C'est le bac qui approche, savoir
Alors toutes les possibilités tressautent
Dans l'esprit sans qu'on puisse voir

L'absurdité du raisonnement problématique
L'exemple des chevaux est marquant
Deux tiers d'un cheval blanc au cirque
Apparaît: Probabilité que l'autre tiers soit blanc?

On ne sait jamais, cela pourrait
Être un zèbre, comme moi
Mais sur un seul coté, c'est le progrès
En diraient certains en mettant le doigt

Sur le cursus scolaire épatant
Que la France a, cette orientation
Tel un labyrinthe, et on s'étonne pourtant
Qu'on ne trouve sa voie! Quelle sensation!

Fabulle 25/05/2010

dimanche 23 mai 2010

L'oiseau scrutateur

L'oiseau scrutateur sur la branche
Guette les humains, leurs activités
Étranges, burlesques des gens de la Manche

L'oiseau scrute également les cieux
Philosophe sur le temps qu'il fait
Et prépare l'itinéraire et ses adieux

Cette fois, il s'envole pour de bon
Vers d'autres horizons, il dérive
Sur les lacs, mers, et tout du long

Il se moque de ses humains
Incapables de voler, de rêver
Seuls quelques êtres ont les mains
Pour vivre ce que cet oiseau vivait

Fabulle 22/05/2010

Qui dois-je remercier?

Analyse filmique, semaine culturelle
En cette fin de festival burtonesque
Enfin, un peu terne, ça manque de naturel
Et de réflexion, quoique le pittoresque

D'une promenade cannoise ne se refuse pas
Surtout quand vous avez pour guide
Deux individus hors du commun, si pas
Si peu meurtrier, merci, je vous liquide

Car qui remercier lors de la remise
De la palme à notre film, l'ouverture?
L'inspiration? La production? La traîtrise?
Ou enfin l'envol de jeunes talents, la clôture?

Alors on rigole à Cannes, rien que ça
Mais les films, en parlera-t-on?
Je ne sais pas, la vie, est-ce ça?
Un film d'une vie, un infernal marathon?

Fabulle 22/05/2010

Aucune moralité

Tout est une question de cycle
De boucle, de spirale, de chaos
C'est dans ces courses de tricycles
Enfin pour grand qu'on mesure le grand saut

Que l'homme a effectué ces années
Dans les montées, il cavale
Dans la descente, il emmenait
L'univers entier dans un râle

Alors on pourrait se dire que la poésie
N'a rien à voir avec le cyclisme
Que nul dopage est utile pour mon hérésie
Écrire, c'est simple, pédaler dans le cynisme

Car pour écrire un poème, j'en connaissais
Qui se dopait, oh, substances illicites
Peu recommandables, ils consommaient
Et retrouvaient alors injustement, leur réussite

Fabulle 22/05/2010

samedi 22 mai 2010

Je proteste contre ce poème!

J'ai appris à protester, vous savez?
Enfin, j'ai appris que je protestais
Dans ces poèmes, oui, je ravivais
Des critiques enfouis qu'il fallait lester

La poésie est un combat, enfin
Ça dépend des moments, là, c'est guilleret
Un poème peut laisser sur la faim
Ça en perd forcément de son intérêt

L'époque présente est ainsi, simiesque
Enfin songesque en anglais protestataire
Oui, la poésie peut-être les fresques
De Picasso, de peintres débonnaires

Alors moi, je lutte en français
L'anglais ne me tracasse pas
J'irai manifester à la foire de Lessay
Mais la portée, problématique lors d'un repas?

Fabulle 21/05/2010

vendredi 21 mai 2010

Coupés du monde

Lors de ce qu'on appelle la coupe du monde
Certains sont pour ainsi dire, coupés du monde
Car le football enferme et rapproche
Paradoxal, ce tacle, cette approche

De la cohésion sociale, le jeu
Complémentaire du pain, il paraît
Mais vous ne mesurez l'enjeu
La coupe, un jour, vous l'aurez!

Mais à quand une victoire des Suisses,
Angolais, Chinois, Surinamiens?
Pourvu qu'un jour on la brandisse
Qu'on fasse un pied de nez aux brésiliens!

Isolés devant la télé, mais le bar
Fait le plein d'Africains du Sud
L'occasion de faire la fête tard
Mais gagner? Ceci, il faut que j'élude

Fabulle 21/05/2010

mardi 18 mai 2010

Fable marine

La grande coque échouée sur le sable
Mes rêves dérivant sur l'azur
Toute une vie racontée dans une fable
Marine au couchant, réglant l'allure

Sur celle de la brise mouvante, sanglante
Des fois, le pont submergé, j'arrivais
Au port pour me protéger des déferlantes
Et alors, je composais, je rêvais

Mais l'appel de la mer, l'immensité
M'arrachait à la terre pour repartir
Vers de galopantes contrées, d'imprenables cités
Aller conquérir l'horizon, enfin aboutir

A l'ultime chanson détournant l'avenir
Bise alpine, typhon coréen, maelström norvégien
On se demandait toujours si on allait revenir
Sur terre ou mourir là avec ce bonnet phrygien

Fabulle 18/05/2010

Philosophant

J'étudie la philosophie depuis un an
Et ce que j'en retire: plein de questions
Des réponses à vendre, c'est effarent
Et des L inchangés qui ont encore l'ambition

De tout changer sans discernement
Mais c'en est oublié le caractère
Humoristique de ce petit dérèglement
Philanthropique, on ne peut faire rire la Terre

Voilà donc, un bilan mitigé, je blocke
Désolé pour la faute, mais sur Locke
Loin d'avoir un maître, Sherlock
Déteste l'homme à la blanche toque

Ainsi la philosophie, je ne continuerai
Est-ce la fin de cet objectif ambitieux
De regarder la poésie en philo? Signerai-je l'arrêt?
Et est-il irrévocable de regarder aux cieux?

Fabulle 18/05/2010

Par A+B

La demonstration de cet après-midi m'a plu
Quoi, depuis quand aimes-tu les maths?
Non, le mot anglais, et en surplus
J'ai manifesté pour toi avec cette agate

Et alors, crois-tu que manifester aide
A quelque chose, cette affaire est bien sale
Montrer sa joie, son adoration, in the USA, I made
This extrodinary teddy bear with paints, it's mal

Car on ne sait plus ce que l'on mange
Moi, peu importe, je l'écris dans mes poèmes
Et si j'ai bon à mon pari, un ange
Je verrai, sinon tant pis, j'aime

De toute façon à me tromper sur la vie
La personne ne sait ce qu'elle est
Alors je suis sûr qu'erronée est l'envie
De quitter tout ceci quand mal, on est

Fabulle 18/05/2010

samedi 15 mai 2010

Houpa!

Le poète doit s'informer, regarder
Les nouvelles modes linguistiques
Cela ne peut que lui donner des idées
Et il faut mieux écouter pour la critique

Ainsi, une des nouvelles modes
Substitut d'humour universel
Le ou pas, quoique, l'arthropode
N'use pas de cette métaphore usuelle

Ainsi les humains ont commencé à imiter
Un marsupilami douteux, contrefaçon
D'un rire mécanique chinois pour éviter
La déprime, alors voici ma leçon

Les modes ostentatoires passeront
Rien ne sert de lutter, poètes!
Sans nous, le français, nos sons résisteront
Il faut rire, et non faire votre tête

Fabulle 14/05/2010

Ne m'embêtez pas...

Les Pays-Bas ne m'aurait posé pourtant
Aucun problème apparent et pourtant
Sur un coup de rallye, la capitale
Pose débat jusqu'à la peine capitale

Car naturellement, on pense à Amsterdam
Quoi? La Haye? Pas Amsterdam!
Mais moi, jamais, je pense qu'une haie
M'a embêté, et je ne connais pas La Haye

Moi, j'ai suivi les cours de Jacques Brel
Écouter, visiter cet univers perdu de Brel
Mais, par respect, je ne révoque pas
Je vais aller vérifier, j'y vais de ce pas

Tout ça pour dire que les administratifs
Problèmes de survie, les risques administratifs
Que sont-ils? J'appellerai encore Nicolas
Pourquoi, il n'y va pas là-bas, Nicolas?

Fabulle, 14/05/2010
.... pour les rimes

vendredi 14 mai 2010

Anticyclone sur la poésie

On se posera toujours des questions
Folie poétique, prose pacifique
L'interrogation suscitée, manque d'ambition
La peur de la récrimination non prolifique

Certes, on peut toujours crier après
Mais cela ne solutionnera jamais
C'est même cela que l'on sait auprès
Des hommes de vivre en ce mois de mai

On pourrait également danser
Pour la pluie tant espérée
Mais on se laisse amasser
Remarques stupides non tempérées

Contre la météo, celle de TF1
Même si dans ce cas, trop belle
Est l'occasion de remettre dans son écrin
La touche 1 de notre télécommande rebelle

Fabulle 13/05/2010

Tractations printanières

En proie à des tractations printanières
Le soleil au vent, la pluie à la neige
Je vois dans cette discussion d'hier
Un propos indémontrable, disais-je

Ainsi donc la vision contemporaine
De cet art est inapproprié
Pompidou s'est pourtant bien expatrié
A Metz, vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine

Artistes de l'imagination tordu
Une preuve de ce détournement aigu
Mon père ne les comprend pas, ardu
Pour lui de cheminer, de jeter la ciguë

Que Socrate avait pourtant pris
Sur ordre et mésentente fortuite
A sa vie, à son art, il ne donna suite
Laissant les autres répandre son cri

Fabulle 13/05/2010

Un rallye auto? Pour me préserver? Et mon vélo!

Quelle victoire flamboyante! L'exploit
Démesuré de gravir le puéril Everest
Les droits cyclistes, apprendre les lois
D'un rallye vélo où rien ne presse

Et pourtant, la compétition est de taille
Gravir des côtelettes imprenables
Trouver des corrélations, un détail
Que personne n'aura vu, c'est probable

Mais c'est sûrement le jeu que je préfère
Extraire d'une vision quotidienne, l'idée
D'illusion mentale, traîner au lycée de Thère
Cette année est la bonne, je suis rodé

Et le verdict après tant d'efforts tombe
Quatrièmes, de quoi faire quatre quatrains
Et tout cela, vécu sous des trombes
Je suis heureux de ne pas avoir pris ce train

Fabulle 13/05/2010

mercredi 12 mai 2010

Liberticides

Dans nos interrogations du baccalauréat
Je me suis demandé si l'écologie
Devrait être respectée, pourtant on aura
Ce bac avec des photocopies en régie

Certes, trop de liberticides feuilles
Tuent la liberté tant espéré
Mais la vie est gorgée de deuil
Un arbre, encore, la tragédie est évitée

Quoi, vous abattez un arbre, c'est illégal,
Immoral, enfin, je n'aime pas
Votre matière, cela m'est bien égal
Que vous dérogiez un bonsaï de son repas

Et pourtant, on n'imagine pas une vie
Sans papiers, sinon, on se sent renvoyé
Dans des méandres où on n'avait plus envie
De remettre le pied, oui, on le croyait

Fabulle 11/05/2010

lundi 10 mai 2010

Drôle de vampire

C'est au détour de vieilles fêtes
Que des références insolites apparaissent
Des allusions inattendues dans la tête
Alors que de jeunes demoiselles stressent

C'est à la Sainte-Catherine qu'on dit
Aux passantes charmantes "Noces, feras-tu?"
Je n'espère pas vous voir toute raidie
Dévidé de votre sang par ce Nosferatu

Il suffisait de lire à haute voix
Cette ambiguïté pour comprendre
Que les deux se relient, on entrevoit
Des possibilités de commentaire à entreprendre

Finalement, ce rapprochement surprenant
N'est-il pas ce qui se passe en réalité?
Quand on en mord pour quelqu'un, le sang
Peut bien être versé, on voit mieux la vérité

Fabulle 09/05/2010

Top départ

C'est parti pour des révisons complexes
Sur la politique géo-dynamique
Et des convergences de maths ou lithosphériques
C'est au choix, je n'ai pas mes lentilles convexes

Bon, il ne faut pas se cacher la face
D'un cube d'arête 2, je ne fais pas la spé
Physique ou S.V.T., je ne vois que l'aspect
Mathématique de la chose, cette audace

Qu'à un scientifique de traduire du latin
Et d'apprendre à aimer par Ovide
Alors, autant aller voir une pièce d'Euripide
Tant qu'on y est, et finir à sept heures du matin

Alors le départ est donné pour l'assaut
Du plus bel examen qui soit, le maestro
Je n'ai plus qu'à être, rien de trop
Ne sera révisé pour effectuer l'ultime saut

Fabulle 09/05/2010

jeudi 6 mai 2010

Devoir de regard

Savez-vous comment France 2 arrive
Encore de nos jours à faire de l'audience?
C'est simple, ce sont les émissions créatives
Qui priment et de bonnes alliances!

Prenons l'exemple d'hier soir, gendarmes
Sympathiques étaient présents à l'affiche
Avec le vif et charmant Michel qui vous arme
Son plus beau sourire, son chien étant à la niche

Mais cela n'explique pas le score d'audimat
Si ce n'est que j'ai surpris des envois suspects
Entre maires et gendarmes, pour qu'on ne rate
L'événement télévisuel de l'année, l'épopée!

Ainsi le calcul et public est vite fait
Grâce à la complicité des électroniques
Messageries, instantanés, le résultat et l'effet
De vocations fut pour ce ramdam internet unique

Fabulle 05/05/2010

Se rimer à aimer

Je t'aime, c'est un peu fade
Trop réutilisé, j'en suis malade
Je l'aime, comment aimer une distanciation?
C'est tout le paradoxe de cette citation

Je m'aime, c'est certes un peu prétentieux
Égoïste mais tout le monde est un dieu
Je vous aime, l'altruisme facile
Démagogie mais générosité difficile

Je nous aime, sentence improbable
De l'égoïsme et altruisme, la fable
Je ne raconterai l'idiote victoire
Du compromis rêvé, bonheur et gloire

Je n'aime! Est-ce la triste réalité?
Est-ce que c'est de tous, la vérité?
Peut-on aimer? Aimera-t-on? Aimions-nous?
L'aimes-tu? Une chose est sûre, j'aime vous!

Fabulle 05/05/2010

mardi 4 mai 2010

Périls en la demeure

Je vis dangereusement mais j'assure
Prendre le bus, c'est mourir pour un oui
Et pour un non, se promener, blessure
Possible, baladeur, perte de l'ouïe

Je reste chez moi, incendie
Se profilant, inondation, zone noire
Et encore, je n'ai pas dit ma hantise
Apprendre des nouvelles qu'on n'ose croire

Voilà toutes les histoires imaginables
Plausibles qui me font rester en vie
En imaginant les pires horreurs, des fables
Vous ne voyez que le meilleur de la vie

Même si les événements vous rattrapent
Et l'on pense au pire, optimiste
Je suis face à ce travail de sape
Contre le malheur, je suis en piste

Fabulle 04/05/2010

Comme le disait Lao Tseu

Extraire mes idées en regardant
Un bouchon immobile dans une rivière
Qui l'est encore plus, se baignant dedans
Le poisson convoité, se cachant sous une pierre

Et cela n'est pas sans rappeler
Une citation d'un grand maître de pêche
Que je vais ci-dessous vous révéler
Mais le suspense, je ménage, j'allèche

Cette grande philosophie que je cite
Faisant partie d'un classement élaboré
Par des littéraires, tellement explicite
Nous rappelons à l'assistance adorée

Que quand le pêcheur voit le poisson
Le poisson voit le pêcheur, c'est dit
Mais cette référence n'est pas dans la maison
De ce maître inconnu, trop vite maudit

Fabulle 02/05/2010

samedi 1 mai 2010

Inspirez, espérez!

Créons la vie en chimie, vivons
L'extraordinaire vie du cambrioleur
Dénotons cet air céleste et sublime son
De la poésie faîte dans l'hôpital des cœurs

Regardons si tout cela me permettra
De comprendre toujours les mêmes mots
Futiles mais essentiels, tels ces mantras
Que les vieux moines répètent encore

Je suis d'ailleurs en voyage permanent
Avec ma poésie, je cherche dans ma tête
Le bon dénouement, l'incroyable événement
La bonne Terre, celle qui nous allaite

Et dans ces instants féeriques, je lis
Dans les yeux des hommes, l'envie
De créer, toujours dans sa demeure, il crie
L'espoir, celui seul qui nous donne la vie

Fabulle 01§05§2010

Complexes de brocanteur

Problème d'appartenance, c'est une brocante
Que je me vis traverser dans l'avenante
Histoire d'un jour férié et j'espère
Trouver ce que je ne veux! Ça à l'air

Pourtant de tourner à l'orage, cette journée
Il ne faudrait pas contrarier cette année
Les dieux invisibles du commerce bradé
Il ne faudrait pas qu'on joue ça aux dés

Car cela m'appartient désormais
Et ceci donc, à partir du 1er mai
Oui, certains travaillent pour ainsi dire
Sans les traits de la fête, la pluie les empire

Et dans ces complexes inhérents, apparaît
Celui de la nostalgie commerciale avérée
Où l'on dit qu'on a mieux vendu avant
Alors que pourtant, tout s'envolait au vent

Fabulle 01/05/2010