lundi 30 novembre 2009

Le Cap Race

C'est en ces temps brumeux
Que je franchis ce cap, heureux
D'avoir vaincu, à moi seul, l'Arctique
De la Manche, c'en est pathétique!
Car la vie à Terre-Neuve
Est rythmée par les veuves
Qui sortent voir si leurs maris
De pêcheurs n'ont pas par hasard amerri!
Et c'est au fil de ces histoires
Que le vieux phare, vieille gloire
Tremble sous les rafales de vent
De l'hiver solitaire arrivant!
On peut apercevoir là-bas
L'igloo, le premier bar-tabac
Des marins ivres de la brise
Et pour qui la mer est la hantise!
Mais ce à quoi mon regard accroche
C'est dans la houle et les remouds proches,
Un morceau de métal d'un radeau
Qui semble venir d'un illustre bateau
Le cap Race, souvenir du Titanic
Qui nous rappelle que la mer est panique
Mais qui dit: Continue jusqu'à la fin, affranchi!
C'est pour cela que ces caps, je les franchis

Fabulle 30/11/2009

dimanche 29 novembre 2009

Le vol des baguettes

C'est en lumière noire que les baguettes
Volent! Littéralement! Non, je ne suis pas fou
Les tambours résonnent, les masques sur les têtes
Rendent mystique la scène, c'est tout!

Il suffit de regarder! Mais comment
Retranscrire la magie par des mots?
Les baguettes vivent, voltigent passionnément
Battent dans une splendide démo

Et si les musiciens sont invisibles
Cela n'enlève rien à leur talent
Et tout homme y est forcément sensible
Il ne peut pas faire semblant

Car la magie est universelle
Il suffit d'en voir, on en a faim
C'est comme Rostropovitch et son violoncelle
On en redemande jusqu'à qu'apparaisse le mot FIN

Fabulle 29/11/2009

L'humanité, d'emblée

Entre les "Il a l'air anglais celui-là!"
Et la musique classique de Disney
Il y aurait quoi entretenir là
De malheureux propos, mais ce n'est pas gagné

Il y a des choses merveilleuses
Quand on s'approche du poème fatidique
Et pour autant, je ne me mettrai pas en veilleuse
Malgré le match sur le tube cathodique

Et moi, je ne veux chagriner personne
Ni à l'entracte, ni après
Du moment que la musique résonne
Dans la nef de Canisy, je suis prêt

A regarder les tambours flambaient
Et des percussions tremblaient
Face à l'impensable homme à rabais
Qu'on offre mais l'humanité est là d'emblée

Fabulle 28.11/.2009

Tetris

Cette harmonie me rappelle Tetris
Mais cela mérite un peu d'explications
C'est au Japon que ça commence, mes iris
Ont vu à Saint-Lô, du cosplay, et pour précision

Si des fans se déguisent en leurs héros favoris
Certains, par ingéniosité, on choisit les carrés
Du célèbre jeu russe, et encore, j'en ris
De cette trouvaille pour laquelle je me suis marré

Et après cette anecdote comique, j'en viens
A la musique de Canisy qui présente
Ses exploits en Power Point, et le lien
Réside en cet humour inextricable d'épouvante

Et sans la note salée que le curé va payer
Cela serait presque drôle
Voilà toutes les histoires que je dois relayer
Pour pouvoir avoir dans l'histoire, le beau rôle

Fabulle 28/11/2009

J'ai la presse à mon bras

L'homme au brassard de presse
Impose sa stature à l'assemblée
Au moins, ça change de la messe
Et des photos des nouveaux remblais

Je critique comme d'habitude l'honnêteté
Des journalistes français, des petits
Inintéressants et des grands qui ont été
Invité à un pot d'amitié chez Rachida Dati

Mais en fin de conte, la politique et moi
Comme dirait un ami, ça fait trois
Mais moi, je n'ai pas de jumeau pour confirmer
La règle, et pour en avoir un, je peux ramer

Bien sûr, les poètes ont un tas d'amis
D'ennuis qui ne va pas sans ennemis
Je m'en suis fait dans ce poème
Mais tel Cyrano, moi, je ne hais, j'aime

Fabulle 28/11/2009

Qui aurait pu croire?

Qui aurait pu croire que je ferai
Des poèmes, mes poèmes dans une église?
La contradiction n'a pas peur d'errer
Dans les endroits des plus belles hantises

Oh, c'est censé nous rassurer, je sais
Mais les églises sont si hautes
Que ça n'atteint pas mes lacets

Et vous savez que je pense avec mes pieds
Pour la poésie, c'est normal de créer
Des sourires et des pleurs, mais sur un trépied

La caméra filme ce que les mots décrivent
Avec la sensation du poète, en plus
Moi, scientifique, je n'aurais jamais pensé que je vive
Avec le pavillon de l'anti-scientisme sur l'ennemi russe

Fabulle 28/11/2009

samedi 28 novembre 2009

Un tournevis tourne vite

Ce n'est pas peu de le dire car aux yeux
De mon père, il a atteint la célérité
Je ne sais pas s'il se fait vieux
Mais un petit tour aux urgences ne peut être évité

Et dire que tout commence par la fureur
De Jupiter, comme si je ne lui avais pas
Fait bonnes grâces, mais c'est qu'à sept heures
L'orage éclata, et mon père ne le savait pas

Il descend, il remonte, va voir les voisins
Met des tuyaux, prend un tournevis
Se l'enfonce dans sa mauvaise main
S'agite, va à l'hôpital et on dévisse

Le pauvre outil de son inanimée main
Les chirurgiens s'inquiètent, n'ont pas l'air en forme
Et enfin, l'ultime question, sans prévenir, vint:
Et le tournevis, il était plat ou cruciforme?

Fabulle, Le lendemain d'une bien triste égratignure

jeudi 26 novembre 2009

Sauvage

Ne regardez jamais un homme à son réveil
Car chaque matin, je réserve le même sort
Depuis trop longtemps à mon réveil
Quand de mon lit, décoiffé, je sors

Le réveil catapulté à trois mètres
Les couvertures toutes retournées
Que je n'ai pas eu le temps de remettre
Rien de tel pour commencer la journée

Et la douche salvatrice remet
Les idées en place, vous avez l'air
Un peu moins sauvage, quand on met
Sa cravate mais paumé, on a toujours l'air

Et c'est dans ces cruels matins
Que la vie n'a jamais été
Aussi présente dans mes couettes en lin
Qui symbolisent le meilleur de l'humanité

Fabulle 26/11/2009

mercredi 25 novembre 2009

Chagement d'avis

Je n'ai pas changé d'avis
Depuis bien longtemps
Je n'ai pas changé d'amis
Depuis trop longtemps

On dit que je suis alors un imbécile
Mais les poètes ne changent pas d'avis
Il n'est pas aussi docile
Tant que celui-ci vit

Car même quand on est mort
On ne sait si on dort
Et si on regrette son sort
On savait qu'on avait tort

Fabulle 25/11/2009

mardi 24 novembre 2009

La huitième merveille du monde

Ne cherchez pas plus longtemps!
La huitième merveille du monde, c'est moi!
Et je ne comprends pas que vous aviez été si lent
Pour me trouver, j'ai dû tuer deux ou trois chamois

Oh, je suis modeste, ne répandez pas ces 3876
Statues en mon honneur, seulement 3875
Feront l'affaire, je vous assure, ma thèse
Ne vaut pas que je sois le meilleur de ces quinze

Pays européens! Ah, il sont vingt-sept?
Première nouvelle, je ne vois pas pourquoi
On ne m'en a pas informer et il faut que j'accepte
Désormais ces douze pays en tant que Manchois

C'est impensable, retirez les, s'il vous plaît
Je ne puis accepter cette belle mascarade!
Allez, ôtez les de ma vue, cachez les!
La merveille veut regarder sa parade

Fabulle 24/11/2009

90 poèmes à l'heure

C'est quand je roulais à cette vitesse
Qu'une subite idée m'est venue
C'est l'idée de ce poème que j'ai retenu
Mais je n'ai pas tout retenu, surtout la caisse

Je me suis dit: "Et si je faisais du 90"
Non pas kilomètres par heure
Mais bien 90 poèmes par heure
Cela serait amusant mais un problème persiste

C'est celui d'une machine poétique
Car même moi, je ne suis capable
D'écrire à cette vitesse déraisonnable
Trois caps en quatre heures, Caton, tu tiques

L'homme ne sera jamais remplacé
Par des machines, la poésie l'en empêche
L'homme est trop fier de ses vilaines mèches
Que du jour au lendemain, il ne va pas s'en lassé

Fabulle 24/11/2009

lundi 23 novembre 2009

Un dimanche avec une grippe

Certains s'étonneront que je ne dis un mot
Sur la grippe A, comme si leurs seuls maux
Pouvaient avoir un quelque effet sur moi
Je ne vais tout de même pas en parler chaque mois

Et même si Gambetta n'a pas survécu
Des foutaises, à mon avis, je ne dépenserai un écu
Pour me faire informer sur les terribles méfaits
De ce terrible virus et de son vaccin, de ses effets

Oh, on dit qu'elle ne fait pas plus de mal
Qu'une grippe qu'on qualifie de normale
Mais qu'elle soit A, B ou C
Un dimanche avec une grippe est passé

C'est le tube de l'hiver
Une seringue anesthésiante en dessert
Voilà ce que les français auraient pu prendre
Si la grippe n'avaient pas été là pour vendre

Fabulle 22/11/2009

Les Sivardiens

Un nouveau mouvement s'est créé
C'est celui des poètes sivardiens
C'est la poésie déterrée
Une nouvelle ère avec des indiens

Car l'Amérique dans sa folie
A détruit ce qui restait de la poésie
Je me retourne chaque soir dans mon lit
Je veux remettre au goût l'hérésie

C'est si simple à dire que notre but
Est si difficile à répandre aujourd'hui
Je compte sur mes amis et cette lutte
Ne sera pas vaine, on sortira du puits

Sans fond dans lequel le talent s'embourbait
La poésie en rêvait de revoir la surface
Ce sera notre bébé
La poésie de retour aura de nouveau son palace

Fabulle 22/11/2009

mercredi 18 novembre 2009

L'avant treizième du six centième

Croyez-vous en de vieilles superstitions?
Les templiers vous le reprocheront peut-être
Je ne sais pas, il ne sont plus des êtres
J'ai peur de ces vendredi 13 à répétition

Prendrez-vous un avion en passant
Sous une effroyable échelle?
Il faudra bien s'accrocher à sa selle
"Je suis content, je descends"

Pas de ciseaux ouverts sur la table
Mon devoir sera raté, on perdra
Le match de ce soir, on vendra
Les droits à M6, TF1 en est encore capable

Et ne jamais portez de vert à la télé
Ah, mais les irlandais jouent en vert
On va perdre, c'est écrit dans ces vers
Et voyez bien que je respecte les délais!

Fabulle 18/11/2009 20h31 pour respecter les délais

Espèce d'empoté

Je ne vois pas comment vous expliquer, connard
Ce que c'est que d'enculer un canard
Enfin, je veux dire proférer des conneries
Des insanités sans arrêt, j'en ai pris

Pas mal d'empotés, ou plutôt de calmants
Pour ce Syndrome Gilles de la Tourette
Je dis salope aux dames de la supérette
On me vire et on croit que je mens

Mais ces cons, je leur pisse à la raie
Ah, désolé, je ne voulais pas dire ça
Imaginez moi lors d'une putain de salsa
Avec une dame : "Et ton cul, il est prêt?"

Les poètes tourettiens existent-ils en ce mercredi?
J'ai voulu leur rendre un hommage pourri
Alors, pour décompresser, je ris
Car c'est cela l'important face à la maladie

Fabulle 18/11/2009

Et en bonus:
Pour dire, je ne suis pas fier
Mais il fallait le faire
Et c'est comme ça qu'on met la vie en devant
Les tourettiens ne sont pas des méchants

Le foot ou Darwin?

Ce soir, c'est le grand soir
Celui qui décide de mon avenir
De ce mois de juin, sera-t-il noir
Comme l'écran, ou plein? Je vais y revenir

Mon mois de juin dépend d'un match
Sera-t-il studieux ou abrégé?
Et lors des soirées, supporterais-je du catch
Ou regarderais-je l'Afrique du Sud s'engager?

Les joueurs m'ont maintenant lu
Autant dire que c'est du tout cuit
Ils jouent donc pour mon salut
Le bac sera-t-il à la hauteur de mon Q.I.?

Et quelque soit l'issue, on ne peut pas
Dire que je serai déçu
Alors, je sais ce que je fais après le repas
Darwin, et l'évolution future de l'homme a pris le dessus

Fabulle 18/11/09

mardi 17 novembre 2009

Les toqués

Ma famille et moi ne sommes pas d'accord
Sur le dernier moyen de dépenser notre or
Ce temps disponible quand je ne suis pas
En devoir le samedi matin ou aux repas

Je préfère lire des romans déjà connus
De mon esprit que je tombe des nues
Quand je sors de cette douce torpeur
Ma famille plongé devant cette faible lueur

Du salon qui jette son aura sur le reflet
Des yeux observés, alors j'ai sifflé
Pour ramener l'attention sur mes poèmes carnassiers
Mais rien n'y fait, je suis bien avancé!

A quoi ça sert d'avoir le don de poésie
Si personne s'en estime d'y voir l'hérésie
Et la stupidité de mes textes un peu coquets?
Je me dis que, alors, c'est moi le seul toqué!

Fabulle 16/11/2009

J'écume des jours

J'écris désormais au verso
De mes poèmes, souvenirs du présent
Ceux faits lors du mois des Verseaux
Ceux faits pour ne plus voir les tyrans

Je cherche de la place pour mes écrits
Je sens que la nuit s'amenuise
A force, j'ai arrêté de lancer ces cris
La dépression saisonnière et la grippe nuisent

J'enrhume mes camarades de classe
Je tousse lors des nuits maladives
Ces fleurs, je les jette dans ma crasse
Le dernier remède est de manger des endives

On est loin des fleurs du mal de ce cher
Baudelaire, ni de la nausée de Sartre
Jean-Paul défraie mes amis et je paie cher
Toutes mes allusions à ce triste Jean-Sol Partre

Fabulle 16/11/2009

La trahison de mes ennuis

Voilà, c'est fini, je ne peux plus marcher
Dans les combines de mes associés
Je les ai d'ailleurs déjà remercié
Je change de voie, j'arrête de chercher

Les ennuis qui m'ont traumatisés
Ceux dont on n'espère jamais avoir à faire
Et de ne plus m'emmêler dans ces affaires
Je me réjouis de cette victoire aromatisée

Le monde continuera bien sans mon point
De vue acerbe sur ce qui cesse de fonctionner
Et celui qui m'y remettra n'est pas encore né
Je regarde tout cela de très très loin

Mais le bonheur n'est jamais simple à obtenir
Ce qu'il faut, c'est ne plus retenir
Ses angoisses dans son sac à main
Je ne veux plus vivre de mauvais lendemains

Fabulle 16/11/2009

mercredi 11 novembre 2009

Des lundis sans dimanches

Je ne connais que des lundis sans dimanches
Et même si je passe en deuxième manche
J'aimerai faire une pause technique
Dans ma toute neuve et belle Scenic

Et voilà que je me fais payer aux marques
Citées dans mes poèmes et ainsi mon parc
Automobile se retrouve dans un hectare aménagé
En un musée pour personnes âgées

Car Business is business
Je veux rentrer dans le guinness
Et pour y réussir, je me lève le dimanche
Comme si c'était lundi, troisième manche

Fabulle 10/11/2009

La stupide histoire de Denis Road

Connaissez-vous l'histoire de Denis Road?
C'était un sorcier de C'est pas sorcier
Qui avait repris le flambeau et I-poad
La filiale déchue du géant nourricier

De musique mais là n'est pas l'histoire
Je l'ai dit, il lançait des sorts
A ces actionnaires et leurs déboires
Qu'ils acheminent dans les ports

Et à Denis, la route lui fut ouverte
Par l'allégresse des monts de la Grèce
Une vieille superstition de couleur verte
De la magicienne Morgane, ah, elle m'agresse!

C'est un comble que je sois auréolé
D'un petit démon qui s'est logé
Dans ma tête, c'est Denis qui m'a volé
Toutes mes idées, et je ne vous ai pas parlé de Roger

Fabulle 10/11/2009

dimanche 8 novembre 2009

La complainte de l'homme célèbre

C'est la vie de quelqu'un
Qu'on a raconté aux infos
Et si tout cela est quand même faux
Je ne peux que pleurer, sur mes mains

Ils seront tristes, ces lendemains
Sur lequel je basais mon avenir
Je me demande ce que je vais devenir
S'il est nécessaire de poursuivre le chemin

Que j'avais mené en partant du Louvre
Au monde, j'avais crié: C'est possible!
Mais dans la société, je ne suis pas admissible
Les portes se ferment, une seule s'ouvre

Tandis que je broyais du noir
Le courage s'étend, me couvre de fierté
Je rêve de vous, de notre liberté
J'ouvrais la porte de l'espoir

Fabulle !0!7/!!11./:2009!!:§

Tu votes?

J'ai calculé, dans à peine un an
Je vote, tu votes, il vote
Mais qui et quand, je saute
Sur le B.O. mais rien de marrant

Les régionales seront passées
Les présidentielles, ce sera pas avant
Moins d'un an, je gueule au vent
On ne peut pas s'exprimer, c'en est assez!

Je vais tous les sanctionner
La presse, la politique, les scandales
Fiscaux, je leur lancerai mes sandales!
Le peuple, on l'oublie de le mentionner

Le sort des français est entre de bonne mains
Mais ce qui est certain, c'est ma rancœur
Certains diront, je n'ai pas de cœur
Mais aux urnes, vous ne me verrez pas demain

Fabulle 07/11/2009

Devoir du samedi matin

Si les L étaient là, ils n'échapperaient pas
A ma rancœur, à ce devoir sournois
Programmé le samedi matin et de ces pas
Jusqu'à Carentan, je retirai de la loi

Ce triste instrument de travail
Donner nous des heures libres, je dirai
Que le gouvernement est beau, rien ne vaille
Une grasse matinée, promis, je dormirai

Mais je râle alors que je suis heureux
De bosser pour pouvoir étaler ma science
Pour se lever, il faut être valeureux
J'en appelle maintenant à ma conscience

Travailler, c'est trop dur
Disait la célèbre chanson
Mais ce qu'il faut, c'est sûr
C'est de l'envie pour quitter sa maison

Fabulle 07/11/2009

Comme par magie

C'est quand on est plongé au coeur de la nuit
Qu'on se dit que tout commence
Quand tout finit, et ce qui s'ensuit
Ne peut-être qu'une accalmie de la démence

Et dans ces traces obscures
Le mur tombe, le monde change
Et pour des raisons sombres, je récure
Tout ce que j'ai perdu au change

De mes brillants euro, ces billets
Je les jette du haut d'un immeuble
De Berlin, je m'imprègne du violet
Que je n'avais jamais vu sur un sol meuble

On a fouillé ici, on veut retrouver
La vie d'antan, ce que la nostalgie
Ne peut remplacer, et je veux raviver
Les vielles couleurs comme par magie

Fabulle 07/11/2009

lundi 2 novembre 2009

Au revoir Staline!

Comme la folie médiatique va
Subitement et indignement s'emparer
D'un sujet qui peut-être en sauva
Plus d'un, je vais tout de suite en parler

Parler de la chute d'un mur
(Sûrement de mauvaises fondations)
En Allemagne, mais ce n'est pas sûr
Que ce soit volontaire, cette destruction

Mais au moins, cette fin me permet
De voir enfin Good Bye Lenin!
Car en cours, j'en entends depuis Mai
Parler de ce film, je ne peux continuer sur cette ligne

Le rideau de fer explose, tant mieux
Je peux boire enfin du coca
Employez des mots anglais, changez de lieu
Fini les soucis, les soviets, à bas, les tracas!

Fabulle 01/11/2009