lundi 2 juillet 2007

Le jour le plus noir

Un instant volé à la réalité,
Enfermé dans les mémoires
Grâce à un engin appelé télé,
Un jour triste, un jour très noir.

Deux tours sont tombés,
Les flashs sont apparus,
Supprimant les dessins animés
Des télés, comptant les disparus.

On revoyaient les mêmes images,
New York effondré,
On a écrit beaucoup de pages,
Mais le lendemain, tout le monde s'en fichait.

Temps attendu

L'aiguille tournait,
Criant son bruyant tic-tac,
Il est en retard.

Sous un masque

On se cache sous un masque,
Pour éviter qu'on ne se voit réellement,
Ému par la beauté d'une vasque,
Par l'indifférence, on cache nos sentiments.

Quelques initiés n'exerce pas cette formalité,
Je n'en connais que très peu,
Même moi, je me résous à cette fatalité.

Pourquoi montrer nos émotions?
Aucune idée, c'est une habitude
Comme si on suivait une partition
Écrite par ce monde, par son prélude.