mercredi 14 février 2007

Vieil homme, mort sur un lit d'hôpital

Tout homme meurt,
Aujourd'hui, c'est mon jour,
Allongé dans ce lit, je pleure,
Enfermé dans cet hôpital depuis dix-huit jours.

Personne ne sais ce que j'ai,
Personne pour se soucier de mon sort,
La petite boutique que j'avais,
Se sentira seul sans mon corps.

Les médecins, aux mines désolées,
M'annonce que je vais mourir,
Ça, je le savais,
Il n'y a plus qu'à en finir.

Juste une dernière volonté,
Avant de rejoindre ses chers morts,
Souaitée à cette vielle Terre ratée,
De ne pas s'encombrer du mauvais sort.

Fabulle

dimanche 11 février 2007

Des pauvres à Paris

C'est le troisième depuis janvier,
Il est mort de froid,
Il était tombé à mes cotés,
J'espère loin, le jour où ce sera moi.

On ne vit de pas grand chose
Dans les quartiers de Paris,
On regarde les bouquets de roses,
Sortir des grandes épiceries.

Des gens passent, sans nous regarder,
D'autres nous donnent un peu d'argent,
En tout cas, ceux qui ne savent qu'ignorer,
Je leur dis que ça peut leur arriver dans peu de temps.

On souffre de froid, de faim,
Des cartons, il faut habiter,
Je sais que moi et mes copains,
On ne pourra, bientôt, que succomber.

Fabulle

vendredi 9 février 2007

Mort, un soir d'hiver en Arctique

Les degrès ne cessent de baisser,
Dans l'Artique, un soir d'hiver;
Je pense que j'en ai assez.
J'enfile mon polaire vert.

Puis je sors de ma tente ,
Je jette les grosses couvertures,
Je marche d'une lenteur impressionante,
Mes mains sont dèja pleines d'engelures.

Quelques pas, me rapprochant du pôle,
J'atteins mon objectif ultime,
Avant enfermé sous ses tôles,
Les bidonvilles n'ont pas d'estime.

Le vent glacial effleure ma peau,
Mes bottes se collent à la glace,
Je ragarde vers le haut,
Au paradis, espèrons qu'il reste une place.

Fabulle