samedi 29 janvier 2011

Au bout du rouleau

Submergé de poésie, en prépa
On pourrait penser cela impensable
Je suis proche de là où il faut pas
Etre, m'assassinent ces fables

Longtemps, je n'ai presque pas écrit
Et tout d'un coup, un cahier, l'envie
Reprend, tout d'un coup, je lance un cri
Et si finalement, c'était ça la vie

Reste donc à attendre, wait and see
C'est ainsi ce que je dois faire, la poésie
Et les sciences peuvent cohabiter, assis
Entre deux chaises, j'attends la saisie

De mes poèmes, pas besoin de les taper
A l'ordi, le blog peut attendre, mais
Mes 4 D.M. non, mes versions, mes canopées
Peut-être même vous ne le lirez jamais

Fabulle 25/01/2011

Les silences de la nuit

Dans mon lit, je me retourne sans cesse
Espérant dormir à nouveau, rêver
Mais les lucioles me hantent, me laissent
Pensif, incapable de m'enlever

A ces bras de l'Éveillé, Morphée
Je voudrais te rencontrer, lucioles
Allez-vous en, créez toutes les fées
Que vous voulaient, mon sommeil s'étiole

Je ne pense qu'à ça, je reste pantois
Devant la vie, je voudrais méditer
Arriver à cet état de grande joie
La non réflexion, dans mon monde alité

Rixe verbale, trônent dans ma tête
Les penses qui se transformeront en poésie
La guérison est proche, j'écris, j'arrête
Tout est écrit, je peux avoir l'amnésie

Fabulle 24/01/2010

L'escalier de la vie

Une après une, les marches se succèdent
Je n'arriverai jamais à monter l'escalier
Plus jamais je ne monterai dans ce grenier tiède
Je vendrai mon premier étage, le palier

Il me faut une maison de plein pied
Je me fais trop vieux pour espérer
Grimper encore dans mon arbre, le drapier
Se fera voir, je dormirai sur le canapé

Tout seul, dans cette trop grande maison
Trop seul pour pouvoir m'occuper, la télé
Tourne en boucle, j'augmente de plus en plus le son
Pour pouvoir entendre des politiques s'en mêlaient

Je voudrais bien sortir mais pour aller où
Je fatigue au moindre pas, je pourrais
Me faire aider, mais qui accompagnera ce bout
D'homme, je ne sais, un jour, je me relèverai!

Fabulle 23/01/2011

Ten little niggers

Suite arithmétique convergeant vers zéro
Les invités au rendez-vous du jugement
Ne sont que les instruments du vrai héros
Le meurtrier qui vole la vedette au gréement

Qui emmena les coupables à l'échafaud
Pour lequel le maître du jeu n'aura aucune grâce
Arrivera certainement cette dame à la faux
Aussi sûr qu'a posé son signe la Trace

Sur l'île malfamée, sur l'île maudite
Plus personne n'ose s'aventurer sur les lieux
Trop de souvenirs, de mauvais passés, de redites
Sur son avenir, ce que je me fais vieux

I have made a pact with the devil
To give ten little souls for his world
I am the seller of the real evil
Mission completed, my dear lord

Fabulle 22/01/2010

Le Mont du Marais

Je suis victime d'hallucinations
J'ai vu un Mont en plein marais
Une illusion dont découla la construction
De l'ennemi historique de la baie

Des croisés venaient sur les champs inondés
Combattre l'imposant, le dérangeant
Lieu de gloire, et c'est sous les ondées
Que viendront les touristes! Ah, l'argent

C'était le nerf de la guerre, les Montois
Du marais méditaient quand l'attaque
Fut lancée par une horde de mercenaires, le roi
L'avait décidé, le Mont devait être mis à sac

Aujourd'hui, on a oublié l'histoire des 2 Monts
Un seul restera, dans mon coeur cependant
Celui enfoui dans le marais, où sont
Les vrais philosophes et leurs gisants

Fabulle 22/01/2010

samedi 22 janvier 2011

Le poème de l'Iroquois

C'est dans les plaines américaines que le bison
Courait sans envie, et faisait nos maisons
Il courait car c'était sa fonction, on dit
Que si un bison s'arrête, il brandit

Son sabot contre tous les éléments, aléas
Pour notre chaman qui priait Enogonahetgea
Celui-ci mit ainsi au défi notre tribu
Notre chef devait combattre un zébu

Mais l'iroquois ne connaissait que le bison
Ne vivait qu'en harmonie avec l'horizon
Et le dépasser pour trouver l'animal
N'était pas une idée qui se fait sans mal

On embarqua alors pour le monde, questionna
Les hommes, on trouva un zébu et on rentra
Mais des colons nous tuaient dans notre lac
Que leur Dieu les envoie tuer un yack!

Fabulle 16/01/2010

jeudi 20 janvier 2011

Temple of knowledge

Le port de Cherbourg somnolait dans l'hiver
La brume se répandait dans ses rues
La pluie chassait les courant d'airs
Qu'un homme, tout pressé, accourut

Jusqu'à un lycée de la ville, il manquait
Cruellement de connaissances, et vivait
Comme il pouvait, faisait un petit laquais
Pour un noble des hauteurs, il se levait

Pour lui, chaque jour, aux aurores
Et ne savait rien du tout de ce monde
Qui tournait autour de lui, et de l'or
Qu'il gagnait, il le jetait dans l'onde

Qu'en avait-il besoin? On lui donnait tout
A manger, à dormir, cela ne fait aucun mystère
Il n'était pas heureux, il voulait aller au bout
De son rêve, savoir ce qu'est l'univers

Fabulle 20/01/2010

dimanche 16 janvier 2011

Petite poésie entre amis

C'est une sonate que je ne refuse
Quand on la joue entre amis
En chambre, la musique recluse
Au grand air, une somptueuse symphonie

Les vallées nous offrent l'inspiration
La poésie vous offre la réflexion
L'amour d'une belle réfraction
Loisir physique sans grande prétention

Cette petite musique, je l'entends
Chaque fois, c'est la même féerie
Que l'amitié me donne, l'élan
Pour sauter dans l'eau claire, et ris

Enfin de ma vie, l'unique, la seule
Qu'on m'accorda, pourquoi?
Question que je posa à mon aïeul
Il me répondit par la poésie de l'iroquois

Fabulle 15/01/2011

Le contre coup

C'est bien beau de taper dans l'oeil
On ne s'attend jamais au contre coup
Et il arrivera, qu'on le veuille
Ou non, c'est pour tous, notre loup

Alors on fait avec, bien sûr, on espère
N'est-ce pas humain de voir qu'on perd
Qu'on ne peut rien contre tout l'univers
Et qu'à force d'espérer, je suis devenu vert

Alors, cette troisième loi de la pomme
Selon quoi toute action amènerait réaction
Je ne veux m'y confronter, et l'homme
Ayant tant relevé de défis, j'ai l'ambition

De déplacer des montagnes sans m'exténuer
De ne pas buter contre un mur sans papier
De traverser l'au delà, et de me suer
Pour qu'enfin, du lit, je puisse m'extirper

Fabulle 11/01/2011

Je le voeux!

Rien ne change, évidemment, mais j'adresse
Un message d'espoir à tous les terriens
La poésie reviendra, la seule ivresse
Bénéfique à l'esprit purement cartésien

Elle bouleversera notre pensée et la vision
De ce monde n'en sera que plus belle
Si tout le monde chante à la télévision
C'est pour bientôt un regain culturel

Je vois le bien progresser, partout
Les gens bougent, malgré toute la neige
Et les traces encore abondantes des loups
Tiens, il chausse du 44 le tout beige!

Mes vœux les plus sincères pour nous
Que paix et poésie embrume notre pays
La Terre et l'univers et qu'arrivent pour vous
Toutes ces prévisions de grande accalmie

Fabulle 01/01/2011