vendredi 27 avril 2007

Haïku brûlant

Une tasse de thé ,
Corps brûlant contre les dents,
Repos mérité.

Fabulle 27/04/07

jeudi 26 avril 2007

Haïku

Les grandes brises,
Changent tout être humain,
Même les rochers.

Fabulle 26/04/07

La luciole de la noirceur

Au plus profond de la noirceur,
Il existe une petite luciole,
Qui émet une faible lueur,
Et toutes les lois, elle les viole.

Elle peut représenter l'espoir,
De ne pas penser à tous ces dollars,
Qui sont gâchés pour de l'or noir.

Ou alors, elle nous lance un regard,
Sur nous les hommes, fléau de ce monde,
Même si l'on peut rendre la Terre féconde.

L'histoire ne nous raconte pas la vie de la luciole,
Mais aucun homme ne l'avait approché,
Une créature maléfique l'enferma dans une fiole,
De peur qu'un humain la cherche, et qu'il soit recherché.

Fabulle 26/04/07

Notre ennemi est invisible

Notre ennemi est omniprésent,
L'Homme le combat incessamment.
Mais c'est un ennemi invisible auquel on se bat,
C'est pour cela qu'il nous abat.

Il a plusieurs noms bien différents,
Die Zeit, the time, el tiempo, le temps.
Il est le commencement et la fin,
Il traverse le monde sans fin.

Passé, présent, futur,
Il gouverne avec désinvolture,
On ne le voit pas passer,
Qu'on se retrouve vite enterrer.

Profitez de la vie! Carpe diem!
Moi, je sais qui j'aime,
Ma famille, mes proches et mes amis,
Je ne regretterai rien quand ça sera fini.

Fabulle 20/04/07

jeudi 5 avril 2007

Imagination en alexandrins

Pour moi, l'imagination est un autre monde,
Il suffit de s'y plonger profondément
En écoutant ce qui passe sur les ondes
On peut s'évader, quitter ce monde dément.

On imagine ce que l'on veut, milliardaire
Tout en sachant, l'argent ne fait pas le bonheur,
Aucune heure fixe, pas de retardataire,
On se sent bien dans sa peau, un réel honneur,

C'est dans ces instants qu'on ne se souvient de rien,
On oublie nos petits tracas, nos soucis,
Pour se plonger dans cet univers, peur de rien,
Le monde parfait, un petit peu radouci.

Un petit conseil avant de vous en aller,
Ne rester pas trop longtemps sans y remonter,
Car je connais des gens qui se laissent aller,
Bonne route, j'espère de vous rencontrer.

Fabulle