Sept poèmes avant le 7ème cap

Sept est décidément un chiffre magique
Vacances placées sous le signe du septième art
Histoire de renforcer mes références cinématographiques
J'ai du bien voir un jour quelque part
Blanche-Naige et les 7 nains et j'espère
Acquérir des Bottes de 7 lieues, une bonne paire
Pour aller skier cette semaine à Val d'Isère

Mais plus sérieusement si j'ai eu ces 14 jours
De vacances, c'est pour réfléchir un peu
Sur les sept prochaines années à venir, toujours
Avoir sept longueurs d'avance sur ceux
Qui concurrenceront votre grand projet
Et ne désespérez pas pour ce septième rejet
De votre édition, cette vous rendra plus léger

Fabulle 7x4/7x3-1 à l'envers/7x287+1

P.S., en rab, de plus, c'est trop :

Franchement, vous croyez que
J'allais continuer longtemps
Comme ça à composer
Sept septains sur mes sept ans
Âge du temps de Thésée
Oui, je suis vieux, quoique
Regardez, il en manque un!

Un jour de trop en moins

Et dire que nous sommes en année non bissextile
Cela m'attriste car j'aime les 29 février
Ces jours uniques où le temps futile
Peut-être employé un jour de trop en février

C'est dans ces moments que le temps rattrape
Les hommes qui se calquent sur le ciel
Et la rotation de la Terre qui nous happe
La science concorde avec le temps artificiel

Que l'homme a créé, et il était imparfait
On a loupé des jours au XVIème siècle
Il fallait bien que l'Église corrige ce méfait
L'ancien système, pour une fois, les siècles

Ont bien été raccourcis, quand le temps
Rattrape les hommes, quand les planètes gouvernent
Je suis content de retrouver ces ans
D'un jour de trop dans ma vie sans cerne

Fabulle 28/02/2010

Le collectionneur

Accumuler, rechercher, trier, compléter
Classer, tels sont les actions du collectionneur
Qui désigne ses babioles comme des nécessités
Un mal commun dans la société à notre heure

Et dans les allées de l'un de leurs repaires
Je me suis demander pourquoi collectionne-t-on?
Et la réponse m'est venue en voyant la mer
Sur carte postale, on se gratte le menton

Car leurs collections resteront incomplètes
Ils ne s'arrêteront jamais de collectionner
En fait, ils se complètent avec des choses obsolètes
Pour savoir qui ils sont, ils cherchent pendant des années

La perle parfaite qu'ils mettront dans leur abri
A la vue de tous, tel est l'accumulateur
Qui se cherche en cherchant et qui trie
Dans l'espoir de trouver un sens à ses heures

Fabulle 28/02/2010

Spinoza

Le mal n'existe pas, nous voilà rassurer
Ce n'était qu'une façon d'imaginer
Un tour de l'imagination qu'il faut épurer
Pour ne pas voir le mal partout sous son nez

Et d'après ce que j'ai compris
Il fait un pied de nez à la finalité
Certes, rien n'est fait pour nous, je vous en prie
Touchez pas à ça, c'est pas pour notre cité

Mais si le mal n'existe pas, le bien aussi
Alors nous n'avons plus de jugements de valeur
Cela ne va-t-il pas corrompre les gens? C'est réussi
Comme philosophie si on ne peut plus demander l'heure

A quelqu'un sur le trottoir, sans être agressé
Mais c'est mal ça, non, le mal n'existe pas
Voilà d'une philosophie, comment faire mauvaise presse
De tout de façon, je vais en lire une autre de ce pas

Fabulle 26/02/2010

Poésigate

Je ne sais plus quoi penser de la poésie
A force d'en faire, je dois divaguer
J'envie parfois la simple amnésie
De tous ce que j'ai déjà relégué

Dans des vieux cartons aux archives
Mais il suffit de retomber sur un vieux poème
Que je ne peux m'empêcher de le lire, je ravive
Tant de souvenirs, ébahi par le thème

Par la mélodie, les images, bref
C'est surhumain ce que je fais
Désolé pour cette mégalomanie, mais Pef
N'en aurait pas tenu compte de ce méfait

Et c'est par ces grands mots que je vis
Sous mes yeux, se déroulait la quête du Watergate
Ne jamais renoncez tant que l'on ne vis
Le montant de cette pearly gate

Fabulle 25/02/2010

La pluie tombe...

La pluie tombe sur la Normandie
Pour honorer les morts d'aujourd'hui
La pluie tombe en ce funeste jeudi
La fin d'une vie pour celui

Qui n'était qu'un voisin discret
Alors la Normandie pleure
Un de ses habitants en secret
La pluie tombe pendant ces heures

C'est sûrement la plus belle fin qui soit
Quand la Nature vous rend hommage
En deuil, je porte une belle soie
Verte, car j'espère que le partage

De l'homme et sa terre soit possible
Que cela annonce la fin des soucis
Que la vie s'arrête, c'est impossible
Tant que dans nos cœurs, il résonne encore ici

Fabulle 25/02/2010

Sarabande

Que la sarabande ne s'arrête jamais
C'est ce que l'on souhaite à tout jamais
Que la danse s'éternise dans nos vies
On s'arrêtera quand on en n'aura plus envie

Que les airs classiques qui enthousiasment
Ma vie ne s'interrompent, que les chiasmes
Tranchants de poésie poétique tranchent
Avec la pluie pathétique de la Manche

La sarabande continuera son voyage
Sur mers à travers les âges
Et dans nos cœurs, l'étreinte passagère
Provoque de douces notes qui exagèrent

La folie douce de la poésie contemporaine
Il ne me reste plus qu'à trouver une reine
A qui offrir ces quelques rimes erronées
Qui finissent la sarabande avant que celle-ci renaît

Fabulle 25/02/2010

La vraie vie

Et si nos rêves constitueraient la vraie vie
Si ce que nous vivons n'était qu'illusion
Sur bien des choses, je changerais d'avis
Pour m'immiscer dans ma tête, dans ces visions

Et si je plongeais dans mon inverse vie
Une vie sporadique, où l'on voit seulement
Les plus grands moments, mais la terreur sévit
Dans ma nouvelle vie, une vraie vie de dément

Mais la poésie, je ne la pratique pas
Même dans mes plus beaux rêves
Je ne suis plus poète, je retourne sur mes pas
Dans le flou passé de mes rêves

Et j'y vois une période d'espoir
Des moments absurdes de gloire
Où je ne rencontrerai plus de déboires
Je me réveille, enfin, ma vraie vie illusoire

Fabulle 24/02/2010

Un moment fatidique

Ce monde est bizarre, il se fascine pour des tueurs
Cela se voit dans la profusion de séries
Sur le sujet ou émissions d'une tardive heure
Et on se demande pourquoi cet homme périt?

Mais un problème plus grand, je pressens
C'est la question fatidique de toute société
Et toujours dans la notre, je la ressens
La réhabilitation ne doit jamais être effectué

Car l'escalade ne s'arrêtera jamais
Qui tuera alors le bourreau?
Voilà pourquoi je suis effrayé, j'émets
Une alerte pour les adultes nouveaux

Ne cédez jamais face à la facilité
Des hommes ont lutté dans le passé
Ce geste a permis de retrouver notre humanité
Alors, mégarde, jamais à ce sujet, ne rêvassez!

Fabulle 22/02/2010

Presque Clearstream

Je vois qu'on pense à nous et je m'en réjouis
Mais je crois qu'on a oublié une chose
Dans ce mail pédagogique, tard dans la nuit
Je m'aperçus de la longue liste morose

Des adresses électroniques de mes amis
Et des autres, de ma classe, pas prévu
Ce rapprochement qu'on me remit
Dans le but de savoir, on a tous vu

Que cela commençait comme cela
On se rapproche pour se séparer
En fin d'année, et on voit au delà
Jusqu'où aller? Blogs? Je peux délirer

Encore longtemps dans ces poèmes
Sans but particulier qui sert à occuper
Une nuit solitaire où l'on aime
Simplement composer, par dessus le parapet

Fabulle 22/02/2010

L'homme cher à Locke

Ce héros de la logique immuable
En fascine plus d'un dont un petit détective
Que j'affectionne, Sherlock rend valable
La logique qui de plus nous la rend attractive

Il suffit de se poser, de réfléchir
Observer, interpréter, ce que tout bon poète
Devrait faire, mais Sherlock fait fléchir
Plus d'un criminel qui en prison les jette

Il a tellement changer la face du monde
Ce héros de Sir Arthur Conan Doyle
Que certains croient qu'il était de ce monde
Sherlock Holmes désormais seul vole

Ainsi, je rends hommage à un personnage fictif
Qui existe dans les livres et les cœurs
De tous les personnes, un peu naïf
Sherlock était, c'est pour cela qu'il a tant de lecteurs

Fabulle 21/02/2010

Pascal

L'ami des L, je rencontre enfin en mes pensées
Après avoir lu sa préface sur le vide
Qui existe en chacun de nous, "Insensé!"
Disaient les modernes anciens, il était livide

A l'idée de penser que l'on n'était rien
En résumé, cela sonne bien
Mais les scientifiques évoluent sans cesse
Dans leur quête de connaissance, c'est ça, être en S

Mais opposer deux mondes n'avaient rien de judicieux
Anciens et modernes, L et S se complètent
Et il pense tous que regarder dans les cieux
N'a plus rien de palpitant, personne ne guette

Vraiment, la raison est notre principale arme
On ne la détruit donc pas sur un simple coup de Trafalgar
Même si les L vous disent les contraire, des larmes
Ils ne versent pas en lisant Pascal dans les gares

Fabulle 20/02/2010

Descartes

Même si j'ai déjà détruit l'innéisme en physique
Parlons de Descartes et de sa méthode
Qui vise à remanier toutes les bases philosophiques
Acquises en une année, j'avais appris tous ses codes

Sa philosophie est pourtant belle et magnifique
Je pense donc je suis, le Cogito
A bien été repris dans le tragique, comique
Tous les registres artistiques, on en reparlera sitôt

De cette ultime maxime philosophique
D'où Descartes en sort des vérités absolues
Ce n'est quand même pas dans les tubes cathodiques
Que la vérité se trouve, il faut avoir lu

De la philosophie, pure et dure, incompréhensible
Pour comprendre toutes ces machineries de l'esprit
Dont on ne sait si elles peuvent être admissibles
Par la communauté, en attendant, celle-ci encore prit

Fabulle 18/02/2010

Tout en carton

Tous les égyptologues l'attendaient et les 13 heures
Ont repris l'information en un marathon
Un pharaon qui a inspiré toutes les peurs
Toutânkhamon a un père: Akhénaton

Akhénaton dont on ne sait qui est son père
Ni sa mère, en fait, je n'y connais rien en généalogie
Kamikaze, il put être s'il voulait, on espère
Histoire de rêver, de rentrer dans l'égyptologie

Avec un bagage solide, une filiation pharaonique
Mais cette science de haut-passé a une drôle d'accessibilité
On ne peut pas tout simplifier mais grâce à la génétique
Nous pouvons désormais écarter les mauvaises possibilités

Fabulle 17/02/2010

En fuite en Lybie

Dans le désert de Libye, errait un criminel
Qui répondait au seul nom de Fabien Corbel
Il fuyait le monde qu'il avait créé
Pourquoi? Celui-ci n'était pas encore prêt

Il mangeait alors de frêles animaux suicidaires
Qui s'approchaient de l'homme solitaire
Voilà comment cette hardiesse présomptueuse
Fut remerciée, en connaissant une fin malheureuse

Le criminel furetait pourtant dans les villages
Abandonnés, appartenant à un autre âge
Les vestiges d'un monde maladif, les pierres
Menaçaient encore de tomber sur le lierre

Tout était interprété avec confusion
L'homme réfléchissait à l'ambition
Qui l'avait guidé, malgré elle, ici
Dans ce désolé désert de Libye

Fabulle 16/02/2010

Dualité

Des clés tombés dans l'oubli de l'humanité
On ne sait comment les retrouver
Comment retrouver en nous, la dualité
De l'homme, ce qui fait qu'il peut rêver

On s'associe alors à la recherche de celles-ci
Sur la planète et au fond des océans
Peut-être ces clés ne sont-elles plus d'ici?
Mais on cherche toujours depuis tant d'ans

Et l'homme, friand de réponses, se dérobe
De la recherche par d'importunes alternatives
Qui ne sont pas bonnes, je rejette les robes
D'acier, de mon pays, elles ne sont pas natives

Cependant, cette recherche, cette âme s'effectue
Encore dans notre société alors qu'on croyait abandonnés
Les espoirs de succès! Pendant que certains tuent
Certains hommes cherchent toujours pourquoi ils sont nés?

Fabulle 16/02/2010

Sans blague

Qui fait encore de la poésie de nos jours?
On ne la réduit, et encore, qu'à la poésie d'amour
Je ne peux laisser faire cela, car toujours
On laisse la poésie de coté, ils sont sourds

Les gens qui ne croient pas à la poésie
La poésie, c'est un autre regard sur le monde
C'est le juste retour des choses, c'est La Boétie
Et Montaigne, c'est des devises flottantes sur les ondes

Donc je n'ai pas fait comme tout le monde
J'ai choisi cette autre voie, plus obscure
Et je ne déclamerai pas des vers immondes
Sur l'amour en cette Saint-Valentin si impure

Car sans être opposé, la poésie respire autrement
Qu'avec des fêtes commerciales, ce n'est pas un business
La poésie, on le voit, plus personne accueille gaiement
Un poème, et malheureusement, beaucoup le reconnaisse

Fabulle 13/02/2010

La justice des hommes

Et tous ces mécanismes ne sont-ils pas un jeu
Aux yeux de la justice où d'un seul mot
Tout change et se traduit en un dangereux
Manège perpétuant de cruels maux?

Telle est la vision que j'ai parfois de la justice
Harassante, tremblante, endormante
Voilà donc bien tous les indices
D'une justice mourante

Mais loin de moi je n'afflige pas
On ne peut avoir une justice performante
Avec les hommes, la justice n'est pas le trépas
Par le Justordinat aux sentences sanglantes

Fabulle 12/02/2010

Il y a une justice...

Personne dans le hall du lycée
A mon arrivée fracassante
Car avec deux mètres de neige cumulés, je hante
Seul les couloirs, seul mon âme est passé

Et j'ai été obligé de casser un carreau
Pour y rentrer, quelle conscience professionnelle
Mais cela reste malgré tout occasionnel
N'en faisons pas une généralité, ce serait trop

Et maintenant, je ne peux sortir, je suis bloqué
Dans l'enceinte submergée de neige
Toute l'ironie de l'histoire, payais-je
Alors qu'il y a un an, le lycée, on a bloqué

Voilà alors la triste et juste justice
Et à part les absurdes pléonasmes, je regrette
Que ça tombe sur moi de payer la dette
Et que la cour du lycée, depuis je ratisse

Fabulle 12/02/2010

Jeux de neige

"On piquait la neige destinée à Vancouver"
Voilà l'aveu sordide qui résulta de l'enquête
En ce mois de janvier 2013, l'évènement couvert
Par toute la presse, on a donc les têtes

Qui ont saboté les jeux olympiques d'hiver
Ils le savaient qu'ils ne devaient pas faire ça
Mais ils ont en marre de tout ce vert
La Normandie voulait changer, c'était ça

Le mouvement déclencheur de la défaite
De l'échec des français aux jeux
On nous a privé d'une grande fête
A cause d'un malheureux épisode neigeux

C'est à la suite de ça que l'enquête fut ouverte
Et on s'est retourné, tout naturellement, vers nous
Pour une fois qu'on participe à la perte
Toute cette histoire s'est faite malgré nous

Fabulle 12/02/2010

Descendre plus bas

Fais nous descendre un peu! Pan! T'es mort
D'un coup de pistolet, c'est ça, les jeux de mots
Qui prêtent à confusion et commandent notre sort
Funeste, fut-il celui-ci, mais toujours dans le beau

Car je contemplais la baie de l'Abbaye
La Merveille s'embrasait d'un soleil rougeâtre
Mon copilote de la montgolfière était ébahi
Devant ce spectacle, comme regardant un feu dans l'âtre

Et cette symphonie de couleur se termina dans le sang
Comme je l'ai dit précédemment, et je plongea involontairement
Dans le lagon de Chuuk, loin des vents
Je voyais un monde englouti, un triste enterrement

De bateaux submergés par un trop plein de violence
Voilà comment on tombe dans les abysses de ce monde
C'est en empruntant le chemin de cette démence
Qu'une rougeoyante liqueur vient troubler la paisible onde

Fabulle 10/02/2010

I was a star

Finalement, que sommes nous face à l'immensité
Qui s'offre à nous dans des films passés à la postérité?
Enfin, je ne sais pas si on parlera des étoiles
Et de ses guerres demain, si cela ressortira sur les toiles

Des salles obscures, j'imagine me battre pour la liberté
Dans de lointaines contrées galactiques, j'aimerais arrêté
L'empire dans sa folie, et raconté mes exploits
A ce qui veulent les entendre, et fuirai sur les toits

Pour pouvoir être seul et je compterai les astres
Voir si la légende est bien réelle, toutes mes piastres
Je donnerai à la République pour que celle-ci
Retrouve sa paix, je peux donc leur dire merci

A ces créateurs d'univers qui occupent mes samedis
A ces rêveurs extra-planétaires, ce que je leur dit
C'est de continuer à créer, comme moi je le fais
Et alors vous resterez, si ce n'est déjà fait

Fabulle 10/02/2010

Que savez-vous sur nous?

Bonsoir, mesdames et messieurs, et bienvenue
Dans l'émission "Que savez-vous sur nous?"
Et aujourd'hui, j'accueille celui qui est venu
A bout de la neige, un homme bien de chez nous

Mais d'ailleurs, qu'importe, voici Fabulle!
Alors pourquoi cette idée soudaine de poésie?
Cela est venu un soir de novembre, j'affabule
Sur un téléfilm français quand s'ouvre la voie: Vas-y!

Vas-y? Comment ça? L'ordinateur était allumé
D'un traitement de texte, cela a commencé
Je ne savais pas encore où cela allait me m'emmener
Jusqu'à ces caps, à tous ces poèmes, à ces choses insensées

Je vois, c'était donc spontané? Oui, tout à fait
Thierry, cela est en définitive un bon résumé
Mais je me suis aperçu que c'est mon seul méfait
D'écrire des poèmes disparus, la poésie sera ainsi exhumée

Fabulle 10/02/2010

Un retour inespéré

On annonce toujours dans les journaux un retour
Inespéré d'un problème qui a passionné
Tous les français, qui ont dû faire quelques détours
Pour éviter ces squatters qui nous a emmené

Dans une sale galère, j'ai parlé de la neige
Qui du mois de janvier, nous a fait raté
La moitié de nos cours, cela n'allège
L'emploi du temps que je vais vous relaté

Peut-être dans un autre poème, on verra
Mais revenons aux pratiques occultes
Que la DDE met en place et qui plaira
Sûrement à Dan Brown, et à tous les adultes

Férus de leur travail et de leur salaire
Mais je les comprends, on doit continuer de vivre
Mais je parle de cela comme si c'était la misère
N'oublions pas que sur Terre, on ne fait que survivre

Fabulle 09/02/2010

Le chêne liège

Je ne comprends pas pourquoi le chêne liège
N'est pas un arbre poétique, et pourtant le chêne
Seul est utilisé en poésie, pas de piège
Alors que le chêne liège n'apporte aucune peine

Aux poètes, à croire que cet arbre ne rentre pas
Dans les alexandrins des anciens et contemporains
Alors moi, je transgresse la règle tacite et de ce pas
Je m'en vais composer une ode pour demain

Je planche dons sur le papier, fort de cette péripétie
Et malheureusement, l'inspiration fut interrompue
Par un lion, féroce et me retourne indécis
Le combat fut engagé, j'ai fait ce que j'ai pu

Mais rassurez-vous, j'ai survécu
Et je peux de nouveau plancher sur le sujet
Mais avant je devais régler ma dette, cinq écus
Mince, ce poème compte 4 quatrains, je dois aller manger

Fabulle 09/02/2010

Il faut sauver le soldat Poésie

Ce que je regrette, c'est l'absence de poésie
Pour la plupart d'entre nous, dans notre vie
On a oublié à quel point on est indécis
Sans un poète pour guide, qui donne son avis

Sur les arcanes du pouvoir, sur des films policiers
Ah! Va tard t'asseoir sur une place pour le septième art
Que celle-ci est déjà prise. Non, ce qu'il ne me sied
Dans ce présent impuissant, c'est bien l'absence de notre art

J'aimerais, pourquoi pas, lire dans les journaux
Le nom de poètes illustres ou en devenir, j'aimerais lire
Les vers endiablés d'un contemporain, le mano a mano
De poètes antagonistes, oui, c'est pour cela que j'aime écrire

Et c'est ainsi que mon devoir est de rappeler votre rôle
Dans cette sale histoire de la non reconnaissance de la poésie
Dans notre société actuelle, il est grand temps qu'on enrôle
Des poètes d'avenir, si ce n'est pas moi, il faut sauver la poésie

Fabulle 07/02/2010

JAPD

Alors que pour cette occasion, je rejoignais
L'amphithéâtre sponsorisée par TF1, je vois l'envers
Du décor, de tous ces bâtiments, cette promenade, c'était
Pour nous impressionner, c'est de bonne guerre

Je me suis dit que la journée commençait bien
Après cet humour approprié, j'espère désormais
Prendre les bonnes décisions face au chien
De combat qui me court dessus, c'est ça, l'armée

Alors je pourrais faire mon Ovide, mon Catulle
Mais comme reporter, envoyé un peu spécial
Il faut bien faire une synthèse signée Fabulle
Objectif: tu ne dors plus, je suis impartial

Juste une petite dernière chose:
A propos, le self, le test de français
Pourquoi tout cela? Certes, on n'ose
Dire son désaccord devant cette soi-disante panacée

Fabulle 06/02/2010

La Trace

Il fallait bien que ça dérape un jour
Et ce poème est l'occasion sympathique
De parler un peu des cultes sataniques
Imposons nous alors un petit détour

Pour commencer, le Nombre, appelé aussi la Trace
Du diable, n'est qu'une notion algébrique
Qui n'a jamais fait peur aux excentriques
Je vous le jure, nous ne sommes pas dans une nasse

Dans laquelle Lucifer nous aurait enfermé
Même si parfois, je l'ai peut-être évoqué
Dans la luciole de la noirceur, j'ai convoqué
Simplement une histoire humaine si on me le permet

Car ce n'est qu'un reniement philosophique
On a peur de songer à la question existentielle
Et on oublie souvent que c'est là, l'essentiel
Et que ceci, ce nombre particulier, implique

Fabulle O6(Bizarre?)/02(+deux 6!?)/2010(2+0+1+0=3(6)?)

The travel around the world in 80 days

Le smog ne fait pas peur à Phileas Fogg
Et ni à cette troupe déjantée sur les planches
D'un café qui n'a jamais servi un grog
A ces spectateurs attendant le train du dimanche

Qui part à la découverte du monde
Et c'était il paraît la millième fois
Qu'on voyageait sur la terre et sur l'onde
A base d'humour so french, avec sans froid

Jules Verne n'avait sûrement pas imaginé cela
Que son oeuvre allait être rendue extravagante
La preuve, même moi, j'en parle là
Signe que c'est fabuleux, l'adjectif qui chante

La plus grande reconnaissance qui soit
Je vous l'assure, je me suis construit sur ce mot
Un adjectif à la hauteur des scènes de joie
Et tout cela, sans mauvais jeu de mots

Fabulle 02/02/2010

Un poème imprévu

Vous allez me dire que je n'ai pas de préjugés?
Que je vais tomber en rade de stylo?
D'abord, vous n'avez pas le droit de me juger
De ma façon de me comporter sur un vélo

Ah bon, c'est comme ça, la société, vous dîtes?
Elle serait naturelle, de plus, j'en connais
Qui ne sont pas d'accord avec vous, des élites
Du XVIIIème siècle, par exemple, je le reconnais

Cependant que c'est une idée acceptable
Mais de là à la communiquer faute de quoi
A tous mes proches homo sapiens réunis à table
Pour discuter philosophie, science et de je ne sais quoi

Enfin, l'on peut dire que ce premier poème
De février est tout à fait improvisé
La poésie est là où on ne l'attend pas, j'aime
Quand ces poèmes sont imprévus, quoi qu'ils en disaient

Fabulle 02/02/2010