mercredi 30 juin 2010

A king without entertainment

Sachez-le, on revient toujours à Pascal
Qu'on a beau être en L, en S ou dans rien
Dans un coin paumé, avec des râles
De loups, d'assassins, on y revient

Alors qu'un roi, appelé Langlois
Serpentait les Alpes romanesques
Et dans l'outrage de toutes les lois
Celui-ci tue comme dans une fresque

On comprend que l'ennui s'abat sur lui
Que cette histoire n'est pas nette
Pas claire et pourtant sa conscience lui
Fit faire ce qu'on nomme irréparable et bête

J'en déduis une multitude de pensées
Énigmatiques, bizarres et fortuites
Mais je rassure les futurs élèves de lycée
Je ne les réunirai pas dans un livre à la suite

Fabulle 30/06/2010

Avec du recul

Ainsi, je devrais analyser ma prestation!
Une vue d'ensemble, à vrai dire
Ne serait pas contraire à mon ambition
De dénouer les fils de ce que j'ai pu écrire

Le bac, tout le monde le dit, même moi
Je vais l'avoir, très bien, à vérifier
Mais je me moque toujours de ce moi
Surtout quand je suis libre, je peux me fier

A mon intelligence et instinct, Bergson!
A mes idéaux judéo-chrétiens, mal et bien!
A un physicien hors du commun, Newton!
A tout ce que je sais, alors ce ne serait rien?

En fait, avec du recul, on ne voit
Pour l'instant les ressorts de cette section
Bac à sable, surnommaient certains, mais je crois
Que celle-ci y arrivera, c'est mon ambition

Fabulle 30/06§2010

lundi 28 juin 2010

Le Cap Piai

Des points sur un tableau
C'est ce qu'il voit de ces bateaux
Chaque jour, il vient au Cap Piai
Casque sur la tête, seul le raï
Le fait survivre dans sa cabine
Où il contrôle toutes les origines
De navires en perdition
Ayant des soucis d'immigration.
Mais cela ne lui plaît pas
De devoir fouiller lors de ces repas
Le passé d'un illustre gréement
Pour voir si celui-ci ment!
C'est le malaise du malaisien
De devoir renier les siens
Au service de la commercialisation
Et de l'infatigable pulsation
Du monde d'aujourd'hui!
Cet homme est alors réduit
A son travail malaimé,
Il voudrait bien pourtant ramer
A la place de ces marins
Qu'il soient texans, ghanéens ou mandarins!
Mais il reste seul face à Malacca
Maugréant contre tout, la vie et le déca!

Fabulle 28/06/2010

Cachez-moi ce loup...

Romancer une vie n'est pas facile
J'ai pensé écrire des vies, des inconnus
Fascinés pas le feu, par de sciences viles
Ou sur ceux qui se dérobent à la vue

D'un chagrin, la vie ne tient qu'à un fil
Et ce fil conducteur, dans toute sa beauté
Continue de se dérouler dans des villes,
Des mondes abyssaux, des terres de royauté

Ces vies, chacune ont leur sens mais seules
Elles n'ont aucun intérêt, c'est au poète
De retoucher, de comprendre ce que veulent
Dire tous ces secrets, de découvrir ces êtres

J'ai bien voulu m'intéresser à vous
C'est toute la beauté de l'écriture
Une activité égoïste pour enfouir le loup
Tout en songeant à l'autre, belle aventure

Fabulle 26/06/2010
...Que je ne saurais voir

Il faut bien débuter...

J'ai souvent écrit sur les fêtes
Celles de Saint Pierre, celles d'anniversaire
Et je mettais un peu partout ma tête
Pour voir ce qui se passe, s'il sert

Qu'un poète, un homme observe
Avec du recul, tel un privilège
Et écrire, vivre avec verve
Ce qu'il voit assis sur un siège

Bien sûr, pourquoi ne pas profiter?
Rassurez-vous, mon bonheur est atteint
Par ces vers composés et m'endetter
Auprès de ces mots, et j'en ai toujours faim

Car je leur suis redevable, finalement
Ce poème même pas génial, pas formidable
Ne servirait à rien si joyeusement
Il n'entamait pas les festivités et les fables

Fabulle 26/06/2010

samedi 26 juin 2010

Retour de Bachosaure

Si on s'attendait au retour des dinosaures
Dans un bac de vie et que sur Terre
Ces mastodontes ont disparu qu'alors
Volcans et météorite frappaient la Terre

Et encore, cette mascarade seulement
Commençait tandis qu'à la suite du sujet
Un homme d'un certain âge ment
Sur cet âge justement, à mon grand regret

Enfin, toutes ces questions scientifiques
Ne valent pas celle de la crête de poule
Rosacée ou sans apprêt, les alléliques
Questions sur ma table croulent

Et c'est avec soulagement que je suis sorti
A la fin de l'épreuve, fatigué et repu
De ces tests médicaux non assortis
Enfin pour quelques jours, j'en veux plus

Fabulle 25/06/2010

Des illuminatis au bac?

Newton et Galilée, encore aujourd'hui
Ils apparaissent au détour d'un sujet
Astronomique, un peu théorique, et l'ennui
D'une étoile ayant la bougeotte, et le rejet

De la religion, toujours la même histoire
Quand physique et religion s'empoignent
Qui comprendre, qu'expliquer, qui croire
Quand ces deux théories s'éloignent

Mais l'Église se sert de piles
De sciences, de médecine radioactive
Alors ce sujet a touché dans le mille
Dans ce débat qui ne finit et dérive

Quoi qu'on en dira, je n'oublierai pas
Que les mètres dans un cube s'appliquent
Dans ces gaz parfaits qu'on avale au repas
De l'hydrogène liquide, il faut qu'on m'explique!

Fabulle 25/06/2010

vendredi 25 juin 2010

Abitur 2010

Ich denke dass China Land ist
C'est une opinion que je partage
Aussi, et c'est pour cela que j'assiste
A ce bac d'allemand pour que la rage

Que j'ai, s'exprime enfin
Und ich denke dass China gut Land ist
Car je crois que le bac est corrigé à la fin
Par des chinois, il faut que j'insiste

Mais tous ces problèmes que je liste
Je pense qu'il vont bien être résolus
Ich denke dass die Regierung gut ist
Ça peut servir aussi quand on a lu

Tout Goethe, on est obligé d'avoir
Tout compris dans un texte idéaliste
Bien sûr, je compte bien avoir
Ich denke dass die 2010 Abitur gut ist

Fabulle 25/06/2010

Passe ton Graal, d'abord!

C'était au tour des maths, du Graal
De faire son entrée, et où on sale
La note, j'en fais ma spécialité
En même temps, je ne fais pas Litté

Mais n'entraînons pas les L
Dans des lois binomiales, seules elles
Les mathématiques m'ont tenu en haleine
Presque quatre heures et c'est avec peine

Que je me suis en aller de la salle
Quitter l'univers des nombres, à la suite
Soi-disant adjacente et un bac pâle
Où on choisit une réponse fortuite

Mais malgré les critiques a posteriori
Je vois quelques similitudes avec les anciens
Exercices d'un passé asiatique et je ris
Qu'on sache faire du nouveau avec de l'ancien

Fabulle 25/06/2010

But au bac, tu es alone!

You're never walk alone
Say the philosophes on their stone
French team of football, of course
They refused to make a course

What, but the staff, Domenech
N'ont pas understand the bac
And his subject, plus ultra nec
Parents should interfere in the lake

Vide, in the choice of these players
Incapable de touch a ball
La France, la vraie pleure
Que seul soit good notre goal

Alors a text of The Equipe
The Team, ils aurait dû nous mettre
Il y aurait des stuffs to say, quitte
To leave this cup, write this demission lettre

Fabulle 21/06/2010

vendredi 18 juin 2010

La justification de l'histoire

Que faut-il en penser? Tout ou rien?
Le détournement d'une affiche de août
Ne peut contribuer un exil aérien
J'aime la France, je le pense, c'est tout

Ce que je voulais voir, oh, je respecte
L'histoire, la nature et beaucoup de choses
Mais il faut bien que cet échec, j'inspecte
C'est louche, bizarre, et à mauvaise dose

Cela peut avoir des effets négatifs
Je leur ai dits, mais on n'écoute personne
Alors, aucun but, aucun échange décisif
C'est la même musique qui résonne

Dans leurs oreilles, alors si on dénature
Un chef d'oeuvre de l'histoire, ils vont réagir
Et comme le seul espoir est dans les devantures
Ils vont les rembourser leurs télés, il fallait agir!

Fabulle 18/06/2010

Un appel du 18 juin 2010

A tous les Français.
La France a perdu une bataille !
Mais la France n'a pas perdu la coupe !
Des hommes lors d'une rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l'honneur, livrant le pays à la servitude.
Cependant, rien n'est perdu !
Rien n'est perdu, parce que cette coupe est une coupe mondiale.
Dans l'Afrique libre, des forces immenses n'ont pas encore donné tels l'Espagne, le Brésil, l'Argentine et l'Uruguay.
Un jour, ces forces écraseront l'ennemi mexicain.
Il faut que la France, ce jour-là, soit présente à la victoire.
Alors, elle retrouvera sa liberté et sa grandeur.
Tel est mon but, voir un seul but !
Voilà pourquoi je convie tous les Français, où qu'ils se trouvent, à s'unir pour voir au moins une action de la France dans le sacrifice pour nous donner l'espérance.
Notre patrie est en péril de mort.
Luttons tous pour la sauver.
Vive la France.

Bien sûr, pour tous les amoureux de De Gaulle, je m'en excuse...

L'histoire prend fin

Ça parlait de De Gaulle? Non!
Ça parlait de l'appel du 18 juin?
Non, je te dis, non, non et non!
Rien de cela ne s'est joint

A ces folles réjouissances du bac
Dont nous commémorons le cent-énième
Anniversaire et celui du 40 CAC
(Ah, on dit CAC 40? ) et le trentième

Anniversaire d'une chanson d'Obispo!
Laquelle? 1980! J'aurais dû m'en douter
Mais cela a t-il a un rapport avec la Gestapo
Ou c'est juste pour déconner et chanter?

Non, c'est sérieux? Et les États-Unis?
La guerre froide? On m'interroge pas dessus?
Non, c'est fini, la musique seule nous réunis
C'est triste pour l'histoire, mais la vie continue

Fabulle 18/06/2010

D'un bac fit l'eau, et un zoo fit aussi

Le bonheur dépend de nous, assurément
Et si je n'étais pas venu à la philo
J'aurais été heureux, sans ménagement
Je ne m'en prend qu'à moi-même, l'eau

D'une bouteille s'est renversé sur ma copie
C'est l'expression d'un art accidentel
Sans règle déterminée, avec dépit
J'ai répondu à un problème essentiel

Et enfin pour expliquer ce texte
Du Léviathan, j'ai enlevé tout
Ce qui ne me plaisait pas, un prétexte
Comme un autre pour profiter du printemps

Ces quelques jours qui restent avant l'été
Je pourrais dire que j'ai bien philosophé
Que dans une salle surchauffée, ils étaient
Mes neurones, de ces questions, catastrophés

Fabulle 17/06/2010

lundi 14 juin 2010

De latine oratione

J'ai participé à l'enlèvement des Sabines
Vous savez et Ovide, je l'ai connu
Un mec sympa, un peu porté sur la bibine
Et quel comique, se promener à Rome nu!

Bon, c'est la cause de son exil
Il devait faire gaffe, Auguste veille
On lui avait dit mais à son art, il
Se fiait, écrivait sans répit au Soleil

Forcément, ça a tapé sur le ciboulot
On l'a jamais récupéré comme avant
Quelle idée d'écrire, d'en faire son boulot
Et de déclamer des vers au vent!

Ainsi, vous me dîtes avoir connu Ovide?
Vous savez donc parler latin couramment
Certainement! Et je peux scander! Là, j'élide
Je bref, je longue, je fais de faux serments!

Fabulle 14/06/2010

samedi 12 juin 2010

On cherche sa culture

Ça manque de vert, ce tableau!
Et comme dans un roman aussi
Il manque d'adjectifs, d'idéaux
Voilà ce qu'on peut entendre ici

Bien sûr, ces brèves d'espaces culturels
Sont telles que les poètes s'amusent
De pouvoir ricaner devant le bouquin de Daniel
Qui de ce génial roman aguiche ma muse

Mais on ne se laisse pas pour autant
S'échapper, divaguer du monde concret
On s'interroge sur l'art et son temps
Affaire de couleur, cette marine? Le décret

De ce promeneur cherchant une culture
Qu'on trouve facilement, commercialement
Au détour d'un tableau dans une devanture
On critique naturellement et gaiement

Fabulle 12/06/2010

mercredi 9 juin 2010

Épris d'un mépris?

Y'a pas photo! L'arrivée est raté
Et cet idiot de photographe
N'a pas immortalisé la preuve datée
Où l'on aurait pu apposer la paraphe

Mais les preuves sont inexistantes
Et ne résistent à l'usure du temps
Alors les photos brûlent et j'évente
Les dernières cendres du bon temps

Car on nous oubliera, bon débarras
Je ne me souviendrai de rien, promis
Les poésies, personne ne les publiera
De peur qu'on se rappelle le mépris

Pour lequel on nous a pris
C'est de leur faute, les toits criaient
Mais par la justice, les repris
N'ont pas de seconde chance de briller

Fabulle 09/06/2010

lundi 7 juin 2010

Une question de capacités

Nous allons donc évaluer vos capacités!
Caps à citer? J'en ai plein, le cap Horn
De Bonne-Espérance, Foulwind, j'ai visité
Tous ces poèmes qui des centaines ornent

De façon exponentielle, l'univers poétique...
Non! Arrêtez! Pas ce genre de capacités
On veut vos capacités expérimentales, pratiques
C'est pas compliqué, il suffit d'imiter!

Mais rassurez-vous, des capacités
J'en ai plein, des 800µF, des 1 Farad
Même, mais elles ont augmenté et agiter
Les condensateurs, il faut pour la pierrade

Nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde
Votre sujet est sur la paillasse! Commencez!
Mais quoi? Je ne sais pas, attendez que ça inonde!
D'accord! L'eau distillé, pourquoi vous la renversez?

Mais vous m'avez dit d'attendre l'inondation
Et aujourd'hui, la fortune sourit aux audacieux
Et vous pouvez me croire que j'ai l'intention
De réussir, je fais souvent des odes aux cieux

Fabulle 07/06/2010

A cotoyer la grandeur

Les députés ont drôlement rétréci
Et pourtant, je ne regarde pas LCP
Mais de la science-fiction, indécis
J'étais sur ce nouveau tour, de participer

A la vie relative d'un pays, des lois
Imaginaires mais graves à toucher
Ainsi Accoyer accueillait sous son toit
Des députés miniatures endimanchés

Bien sûr, je suis pour la pratique
De la démocratie et on trouve drôle
Cet échange stylisé, alors la rhétorique
Passe à la trappe mais c'est bien le rôle

Que l'assemblée doit exercer!
Ne pas laisser la démocratie s'échapper
Et de nouvelles dictatures, de commencer
Continuer dans ce contrat social, de tremper

Fabulle 05/06/2010

Le bac, avant tout

Un poème, une révision
Une ode, une intégration
Un haïku, une évolution
Une fable, l'évaluation

Voilà à quoi se résume
Cette semaine que je présume
Studieuse, ambitieuse, spacieuse
Pour une satisfaction merveilleuse

Alors, il faut s'investir à fond
C'est pour ça que j'entame
Dans cette église, des révisions
De sciences sans état d'âme

Pour ce paradoxe improbable
Églises qu'on croyait imprenables
Mais la science et le baccalauréat
S'y installent, le temps de leur opéra

Fabulle 05062010

vendredi 4 juin 2010

Anticipation?

A feuilleter cet agenda frileux
Je m'imagine un avenir dérobé
Des situations, des acquis heureux
Des buts où les gardiens sont lobés

Alors même si c'est la fête qui prime
Dans un instant post-bac
Tout ce qui me pousse, c'est la rime
D'une vision, certes naïve mais le tact

M'engage à me méfier de propositions
Comme celle que j'écris prématurément
Alors je saurai si la superstition
A un effet sur le travail de dément

Qu'on peut faire en une année
Même si j'estime ne pas en faire trop
Il faudra bien un jour se démener
Pour ne pas finir pendu sur un croc

Fabulle 03/06/2010

mercredi 2 juin 2010

Les deux sont possibles!

Le retour de la discussion "C'est logique"
En effet, les deux sont possibles, magique
Alors? Scientifique, évidemment, les deux
L'un n'empêche pas l'autre mais c'était l'aveu

De l'appauvrissement du monde
Esthétique, la magie de traverser l'onde
A disparu, alors pour cela, je continue
La poésie, c'est son retour, elle est revenue

On a oublié celle-ci dans notre route
Est-ce donc un crime d'éprouver un doute?
Non, la science tâtonne aujourd'hui encore
La poésie cherche aussi, les deux sont l'or

Qui manque à notre vie, scientifique
Et poétique, les deux sont mythiques
Opposés par le passé, réunis aujourd'hui
Voilà l'avenir de nos nuits!

Fabulle 02/06/2010

De battre, mes yeux se sont arrêtés

Qui suis-je pour apposer ma signature
A coté de ces grands tortionnaires
D'étudiants affligés aux devantures
Fermées, la faute de rythmes quaternaires?

Car il faut bien avouer, les circonstances
Étaient aggravantes, qui suis-je
Pour m'interposer face à l'inconstance
D'une marée noire, de vénus callipyges?

Bien sûr, on peut se résoudre
A désespérer face à l'adversité
Mais on ne se résout pas la poudre
D'escampette à prendre, sincérité

Alors oui, on arrivera fatigué
Crevé face à l'examinateur mais comprenez
Même si celui-ci semble dénuer et manquer
De cette faculté, à force, on pique du nez

Fabulle 31/05/2010

Hier, j'étais en anglais?

Est-ce la chanson rêvée pour annoncer
Son amertume de la veille, l'expansion
D'un univers que je commençais à renoncer
A cette ambition, à cette explosion

De sentiments ambiants, qui à blanc
Chauffés sans lendemain, sans avenir
Une éphémère action dont on ne sait quand
Elle s'est déroulée, ce qu'elle allait devenir

Enfin, j'interprète sûrement des choses
Qui, à mon avis, n'ont plus de secret
Pour personne, alors je vous en prie, réussissons
A vivre seulement sans le commentaire concret

Mais que fais-je? Vis-je?
Ah, je me méprends assurément
Mais non! La vie, celle que je dirige
Vers la poésie, est bonne évidemment

Fabulle 31/05/2010