mercredi 31 mars 2010

Poètreries

Demain, vous le savez, c'est l'heure
Des poètreries, des blagues absurdes
Écrites sans intérêt pour notre cœur
Humour noir, humour grotesque, humour kurde

Et pour exemple et pour vous préparer
Je vais en bande-annonce vous énoncer
Une de ces blagues qui vont vous faire marrer
J'en suis persuadé, vous pouvez déjà commencer

Si on prenait toutes les choses féeriques
De ce monde, et qu'on leur mettait une télé
Au dessus, on obtiendrait des téléphériques
Comme quoi l'humour n'est pas loin, rigolez!

Et demain, encore bien d'autres poètreries
Vous attendent alors fuyez la France
Avant que vous hantent mes pitreries
Tant qu'il est temps, partez en avance

Fabulle 31/03/2010

La vie en vers

Je ne puis imaginer une vie sans vers
Même ceux écologiques, je prends
Je n'ai pas la main verte, mais l'univers
Me pardonnera ces poèmes errants

Alors qu'est-ce que la vie en vers?
Une philosophie poétique sans idée?
Une façon de penser tout en vert?
Ou encore jeter des mots qui résidaient

Dans nos têtes? Celles-ci ont squatté
C'est pour cela qu'il ne faut pas croire
Ce que j'écris dans les galaxies ouatées
En quête de gloire, retrouver une histoire

Pour laquelle on a perdu le mode d'emploi
Et la vie en vers permet de se retrouver
Savoir qui on est, quels sont les exploits
Avec la poésie auxquels on peut rêver

Fabulle 31/02/2010 (1,2,3!)

mardi 30 mars 2010

La finitude du bac blanc

J'ai fini à l'instant de passer le bac
Et tout cela entièrement vêtu de blanc
L'épreuve fut rude, répondre du tac au tac
Les premières notes tombent, quel bilan

En tirer? C'est une question qu'il faudra
Bien se poser mais la joie passe
Avant tout, j'ai fini ce premier mantra
Alors qu'un autre me tracasse

Ça en élimine dans un premier temps
L'attitude s'en est trouvé inchangé
Mais l'inquiétude a augmenté pendant
Que l'on passait un par un pour être mangé

A la sauce latino-scientifique
A dire que ce n'est pas fini
Il me manque des notions philosophiques
Chouette, on sera bientôt pour un tour, reparti

Fabulle 30/03/2010

dimanche 28 mars 2010

Après, plus jamais!

C'est l'histoire d'un mec
Qui rentre dans un bar
Et celui-ci repart
Fluctuat mergitur nec

C'est une promesse qu'il tient
A sa femme de ne plus boire
Mais celui-ci ne peut entrevoir
Une vie sans passage au comptoir
C'est pour cela qu'encore, il vient

Il a pourtant tout essayé
L'achat d'un G.P.S. qui guiderait
Sa conscience, qui l'instinct enraillerait

Mais rien ne marche, il rentre
Avec l'odeur de l'alcool, innocent
Se tape, d'un contentement, le ventre
Implore pour excuse, une analyse de sang
Mais gâcher sa vie, il ne sait faire
Que cela, c'est ça son univers
L'occasion de boire un dernier verre

Fabulle 28 mars 2010

Qu'entrevoir?

J'écris pour le bien de la planète
Mais un problème apparaît au grand jour
Que faut-il faire pour qu'elle soit nette
Et qu'est-ce qu'être net pour toujours?

Se pose alors la question sinueuse du bien
Où l'étymologie n'aidera pas la recherche
Ni la philosophie, qui ne rend pas bien
L'idée poétique d'un plan avec une perche

Qui dépasse sur la caméra, que cherchait
Dans l'immensité et la petitesse du monde?
Qu'entrevoir dans le court instant attribué
Par on ne sait qui, nous-même, l'onde?

Alors écrire n'est-il pas la solution?
En tout cas, c'est la mienne pour un temps
Celle de mélanger rimes et dérivations
Au risque de perdre les deux éléments

Fabulle 28/03/2010

Mais que chercher?

L'empilement des oreillers sur un lit à peine fait
Une escapade abandonnée à la rosée
Du frais matin, personne d'un méfait
S'acquitterait de bonne heure, j'osai

Encore à peine bougé à cinq heures
En tout cas, c'est ce que le réveil indiquait
Et l'heure d'hiver arrivant, changement d'heure
Encore une idée des hommes qui contrôleraient

Tout ce qui est contrôlable, le temps
Ne fait pas exception, reste que dehors
Il pleut, la tempête nous rend
Tous fous dans cette maison, comme l'or

Qui repose au fond du jardin
Encore aujourd'hui, mon frère le cherchait
Ce vain magot, mais moi, seul le dédain
Me permet d'ignorer ce satané déchet

Fabulle 28 mars 2010

samedi 27 mars 2010

Le vent nous emporte

Je me suis échappé aux quatre vents
Les épreuves terminées, le devoir accompli
J'ai voulu me rassasier de cet horrible vent
Qui emmène tout à son passage, les plis

Secrets qu'on destinait auparavant
Les paysages fous de tristesse embrument
Soudain les rêves marécageux et ce vent
De plus en plus tonitruant enleva ce rhume

Qui me poursuivait depuis trop longtemps
Les clochers aux loin bringueballaient
De ces rafales empruntés d'un autre temps
Un temps éternel, puissant, le vent déballait

Sa face accrue au fil des printemps
C'est une chose qu'on n'enlèvera aux poètes
La force des éléments, la puissance des temps
Immémoriaux, et les hommes dans la tempête

Fabulle 26/03/2010

mardi 23 mars 2010

A l'orée des examens

Et j'ai la force d'écrire après ma crampe
De la troisième heure de S.V.T., j'espère
Que ce bac blanc ne sera pas un coup à la tempe
Pour la création poétique, j'adhère

Pourtant à la philosophie du bac blanc
Mais un moment, et celui-ci n'est pas arrivé
C'est trop de réflexion, c'est du temps
Incompressible, du temps dérivé

Par rapport à l'avancement, des complexes
Imaginaires réels avec de la progestérone
De la conscience de soi à qui on s'adresse
Des dates géographiques que Nixon prône

Bref, ce débit de connaissances inextricables
N'empêche pas la création tant que celle-ci
Ne se place pas dans les examens attaquables
Du moment que ces blanches épreuves soient réussies

Fabulle 24/03/2010

dimanche 21 mars 2010

Pour des raisons médico-légales

Demain, je n'irai pas voter, c'est triste
Je sais mais je n'ai que dix-sept ans
Ainsi donc, la loi et les puristes
N'accepteront pas mon vote sciemment

Je pourrais tricher mais c'est inutile
Pour les présidentielles, je voterai
Patience, mon devoir civique en ville
J'accomplirai, un jour, je crierai

Mon opinion publique dans les papiers
De l'état officiel, je plierai
Des listes, des noms dans les chéquiers
J'enfermerai des enveloppes, j'écrirai

Mon choix dans les urnes municipales
Et avec les Français, demain, je regarderai
Les résultat final des régionales
Dans la lucarne et bientôt un citoyen, je deviendrai

Fabulle 20/03/2010

J'affine mon admission

Et je me suis précipité sur le site
De l'Assemblée Nationale, de l'éducation
Post-bac et j'ai ajouté très vite
Des vœux de bric-à-brac pour l'orientation

J'ai validé à la dernière seconde
Le goût du risque et l'heure
Sont compatibles tant qu'au micro-ondes
Tu réchauffes ta salade depuis une heure

Et pour terminer ma croisade en beauté
J'ai cliqué par dessus les écrans
Je m'inscrirai dans les plus beaux rangs
De l'indexation française à l'été

Pour cela, il faut que je prépare activement
Ce qui me reste de révision pour combler le blanc
Des copies, le grand vide, l'attente sur un banc
Pour restituer sa science, un pur divers qui ne ment

Fabulle 20 mars 2010

Péripéties anglophones

Parfois, il y a des soirs où l'on voit noir
Ce qui pourtant est blanc et l'espoir
On ne le voit passer sur sa route
Alors qu'il vous attend, je n'ai pas de doute

Ces soirs là sont bien à la merci
Des mercenaires de la tristesse et ici
J'attendrai que les chevaux viennent
Me trouver dans ma demeure ancienne

Et ceux-ci m'emmèneront dans les vieilles contrées
D'Irlande, de musiques et je me montrerai
Devant les juges intègres pour représenter
Ce que je voudrais voir à l'heure du thé

Car en Angleterre, on ne doit pas savourer
Les goûters sucrés car on ne peut digérer
La défaite infligé pas les Français
On revient toujours aux mêmes choses insensées

Fabulle 20 mars 2010

jeudi 18 mars 2010

Au rendez-vous des immortels

La solitude dans l'âme, je reste
Devant un bâtiment sinistre de la ville
Une vielle malédiction qu'on déteste
Qu'on ne peut empêcher, c'est d'un cil

Que j'aborde cet immense monument
De pacotille, tel mon point de vue
Sur ma condition, on ne ment
Pas avec les immortels en vue

Les académiciens ont une nouvelle recrue
Il paraît, j'ai lu ça dans les journaux
Abandonnés sur le trottoir en crue
Et dévorés par d'affamés étourneaux

Et si j'aurais continué ma promenade
J'aurais reconnu d'autres monuments
De Paris, la ville lumière, la chamade
De battre s'est arrêté mon cœur de dément

Fabulle 18/03/2010

mercredi 17 mars 2010

Le jeu de la mort

Je ne sais pas où en est cette affaire
Dont je désire faire une polémique
Sans faire de buzz, je veux faire
Une catilinaire sur une émission pyrotechnique

L'expérience est pourtant irrecevable
Je suis sûr aux yeux de Milgram
Même si certains disent affable
Qu'ils réussissent mieux, en kilogrammes

De psychopathes notables, comme quoi
Le public, ça aide à tuer pour de l'argent
Tueurs à gages, c'est un métier, pourquoi
Les gens reculeraient s'il y a de l'argent

En jeu, donc si on découvre la supercherie
Comme je suis sûr, tout le monde a fusé
Nous ne sommes pas cons, contrairement à cette avarie
De France 2, demain soir, rien ne sera diffusé

Fabulle 16/03/2010

Le jeu à la mode

Une épidémie sournoise s'est emparée
De ma classe, une maladie dont il paraît
Que les maux sont sensibles aux cartes
Géographiques, un nouveau jeu de cartes

Trouvez une ville sur une carte muette
Cela paraît difficile mais on souhaite
La difficulté européenne, l'explosion
Universelle de la connaissance de la localisation

Cependant, différentes techniques existent
Qui en fonction de ses goûts persistent
Les S ont choisi de tenter le score nul
Alors que les L espèrent un joli cumul

De points sur une carte, voilà comment
Occuper une heure où l'on pourrait éventuellement
Réviser un bac qu'on qualifie de blanc
Alors certains révisent, seul sur un banc

Fabulle 16/03/2010

samedi 13 mars 2010

Qu'est-ce qu'une véranda?

A la question qu'est-ce qu'une véranda?
L'on pourrait formuler plusieurs réponses
Contraction de verre et du mot panda
Serait-ce un zoo, une serre? Que choisir comme réponse?

Tiens, j'en ai une qui pourrait satisfaire
C'est l'occasion de vivre un peu plus
Chaque jour, c'est de vivre dans la lumière
Au son de la pluie à la lecture de papyrus

C'est aussi un espace de repos, de curiosité
D'intégration et un espace de culture
Je n'ai pas peur de le dire, c'est une nécessité
Une pièce comme celle-ci, une nouvelle devanture

Pour ceux qui ont servi pendant des années
Une convivialité enfin retrouvé pour l'honneur
Comme quoi, ces quelques vitres les ont amené
Vers une nouvelle aventure du bonheur

Fabulle 13/03/2010

jeudi 11 mars 2010

Quel bonheur de philosopher!

Et je voudrais faire une critique assassine
A propos de la bien-aimée philosophie
J'ai disserté sur le bonheur humain, je dessine
Un grand projet et voilà que la solution fit

Grand bruit, en effet, on ne sait pas
Enfin, toujours pas ce qu'est le bonheur
Alors comment voulez-vous voir encore sur vos pas
Un scientifique après ça, ce coup trompeur?

Quel est l'intérêt certain de répondre
A un sujet par une autre question?
Quel est l'intérêt de tout ce travail pondre
Pour ne récolter rien de la dissertation?

Mais peut-être suis-je brouillé
Par de brillants a priori, qu'en dîtes-vous?
Vous avez quatre heures pour touiller
Vos pensées, votre question finale, amusez-vous!

Fabulle 11/03/2010

mercredi 10 mars 2010

Révise au lieu d'écrire!

Je suis dans une forme olympique
En tout cas, en matière de poésie
Je n'ai jamais été autant prolifique
A faire des poèmes, cette hérésie

Même si j'ai les genoux détruits
Cela ne m'empêche pas de composer
Des vers nouveaux pour autrui
Sous les marais de nouveau arrosés

Et je me pose de nombreuses questions
Sur la forme, l'intérêt du discours
Politique aujourd'hui, une récréation
Subtile pour citoyens, encore en cours

Et en attendant de m'entraîner
Pour l'échéance finale, je révise
Mes poèmes, peut-être pourrais-je dégainer
Mon pistolet une de mes références précises

Fabulle 10/03/2010

Mince, l'anniversaire!

Le matin, je ne suis décidément pas réveillé
Et malencontreusement, alors que j'y pensais
J'ai oublié comme si on m'avait pillé
L'esprit une chose inestimable de souhaiter

Comment peut-on ne pas remercier
Sa mère lors de son anniversaire?
C'est elle qui nous a fait apprécier
Le simple fait de respirer cet air

Alors j'ai honte, je m'en veux abominablement
Je ne peux me remettre de cet oubli
Et pourtant, je ne peux penser à tout clairement
De cet ordre subtil d'anniversaire établi

Fabulle 9 mars 2010

mardi 9 mars 2010

Les années des hommes

Dans les rues désertées, des hommes
Déchirent des affiches qui lancent
Des slogans agressifs, et qui nomment
Les souffrances, Inégalités, j'avance

Alors vers un groupe et je leur dis
A qui sont ces affiches?
Aux femmes d'hier, l'on me répondit
Et pour comprendre, pas besoin d'un acrostiche

La journée de la femme porte bien son nom
Car ce n'est qu'une journée, justement
Et le lendemains, on arrache tous ces non
Aux violences, au sexisme dans un ricanement

Et si le printemps des poètes veut
Rétablir l'injustice qui est ici
N'oublions pas que dans ces autres pays-ci
Les femmes n'ont rien à cause d'un dieu
Mais surtout des hommes et de nous
Qui par touche, l'inégalité s'impose à vous

Fabulle le 9 mars 2010
P.S. Le printemps des poètes a pour thème, un thème moins drôle que le précédent:
Couleur femme

Le Cap Foulwind

Sur la terre, les Maoris chantaient
Des mélodies sacrées, ils enchantaient
Les étrangers venus de la mer
Les vents nauséabonds et amers!
Le Cap respirait ces temps anciens
Ou on ne pensait qu'à aimer les siens
Ces temps résolus où le poète
Prenait la mer en goélette
Pour énoncer ces quelques vers
Magiques et boire de longs verres
Entourés par les éléments sanguinaires!
Des européens s'avançaient débonnaires
Sur les océans à la recherche de terre
Mais des hommes tombèrent par terre.
Les îles isolées du monde me rappellent
Des passés qui s'enfilent pêle-mêle
Dans ma tête, des poèmes inondées
Des haïkus solitaires, de frêles ondées
M'inspirant un vers, une symphonie
Tel Molière, sur scène à l'agonie.
J'espère qu'il y aura encore des caps
Toujours pour moi, toujours qui me tape
L'esprit de rimes sur des villes
Et des caps de lointaines îles

Fabulle le 8 mars 2010

samedi 6 mars 2010

Un dernier rappel

Je m'offre un dernier rappel
Pour vous rappeler l'unique chose
Qui compte aujourd'hui, c'est l'appel
De la poésie qui crie. Psychose

Dans le tourbillon du monde
Rappel d'Alfred, cinématophique
Mes références seront douces sur l'onde
Un vrai petit rat bibliographique

Ne déroutez donc pas la poésie
A un passé cantonné dans l'esprit
Composer, c'est goûter l'ambroisie
Qui pendant les soldes n'est pas repris

Reste que ce dernier rappel me permet
D'interférer toutes ces créations
Par le chiffre magique et je n'omets
Personne en composant, merci de cette déviation

Fabulle 06/03/2010

Les écritoires de la musique

N'oubliez pas que les paroles
Sont écrites dans la musique
Par des gens, par des rôles
De composition, pathétique

Car je prône toujours la poésie
L'unique, l'irréelle, la futile
Celle qui aujourd'hui saisit
Tous et personne, c'est si facile

D'oublier, alors ceux qui regrettent
Aujourd'hui, écrivent des chansons
Car l'argent, ça ne se prête
C'est pour ça qu'on compose du son

Au lieu de vrais mots, bien enrobant
Ceux que j'écris pour vous et pour moi
Car même si quelqu'un me trouve probant
Il n'y aura jamais de victoire de la poésie pour moi

Fabulle 06/03/2010

Impossible à rimer

S'il y a des mots qu'on n'emploie en poésie
Impossible à rimer comme ces maracas
Qui traînasse dans un coin de mon amnésie
Loin des voyages dans une ruelle de Caracas

Alors, il faut les remplacer par plus abject
Plus incompris par les pays, je crois
Qu'il n'y a plus simple que Eject
Sur mon magnétoscope, mettre un doigt

Et de rendre hommage à ces mots oubliés
Qu'on ne peut fourbir dans sa poésie
Tel est mon devoir de salir mon tablier
Pour réestimer les mots venant de Malaisie

Et tous ces mots inemployés par mes maîtres
Je dois de nouveau les utiliser
Pour prouver qu'aucun mot n'a pas d'être
Exclu de mon art qu'auparavant, on lisait

Fabulle 06/03/2010

Tant en si peu de temps

Il y a des drames à tous les étages
Mais j'en rencontre tant en si peu de temps
Que je me demande s'il serait sage
De ne pas voir cette misère pour longtemps

Si tous ces soucis mécaniques s'enraillent
Dans les rouages de l'abîme souterraine
L'on pourrait vivre, rien ne vaille
De souffrir quoi qu'en disent les reines

Et malgré tout, il faut refouler
Ses souvenirs cruels teints de désespoir
Aller de l'avant dans la masse, le bon moule
Pour se faire oublier et oublier ses histoires

Et dans cette foule, cachez-vous
Le malheur vous épargnera peut-être
Trop de malheur, j'eus à entendre sur vous
Je ne veux plus de cela, à tous les mètres

Fabulle 04/03/2010

Blague assassine

Et toi, tu sais qui est Flo?
Pourquoi? Car qui sont les potes à flots?
C'est le genre de blague non osée
Qui ne peut se faire qu'en milieux arrosées

Et ce sont aussi des blagues souvenirs
D'histoires marécageuses et à venir
D'autres blagues encore plus porteuse
De bêtises aussi horribles qu'affreuses

Sur l'eau qui grimpe les étages
Ces barques prêtes pour les longs voyages
Sur les lacs superficiels des marais
C'est bien l'occasion de se marrer

Une dernière fois avec l'ivresse
Avant que mes blagues ne sortent sous presse
Car on m'a encouragé à continuer
Pour que le temps, je puisse tuer

Fabulle 03/03/2010

mardi 2 mars 2010

L'oasis est si proche

Patience, le jour arrivera où plus rien ne m'arrêtera
Ni les frontières, préjugés et critiques
La foule entraînée dans un tourbillon , on verra
De la liberté dans la rue, c'est fatidique

Les engrenages sont en marche
L'avenir, je le connais, il sera
En grandes pompes sous les arches
Des ponts, l'événement, on fêtera

La poésie, je vous le jure, revivra
Les poètes déambulent sans cesse
Arrêtés par la foule, et Paris enivra
Le monde de son parfum d'allégresse

Ce sera la belle époque, on sera fier
De vivre ces instants, plus qu'à découvrir les roches
De cette oasis pas si lointaine qui hier
Nous semblait si loin mais qui pourtant est si proche

Fabulle 01/03/2010