samedi 27 mars 2010

Le vent nous emporte

Je me suis échappé aux quatre vents
Les épreuves terminées, le devoir accompli
J'ai voulu me rassasier de cet horrible vent
Qui emmène tout à son passage, les plis

Secrets qu'on destinait auparavant
Les paysages fous de tristesse embrument
Soudain les rêves marécageux et ce vent
De plus en plus tonitruant enleva ce rhume

Qui me poursuivait depuis trop longtemps
Les clochers aux loin bringueballaient
De ces rafales empruntés d'un autre temps
Un temps éternel, puissant, le vent déballait

Sa face accrue au fil des printemps
C'est une chose qu'on n'enlèvera aux poètes
La force des éléments, la puissance des temps
Immémoriaux, et les hommes dans la tempête

Fabulle 26/03/2010

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