mardi 9 mars 2010

Le Cap Foulwind

Sur la terre, les Maoris chantaient
Des mélodies sacrées, ils enchantaient
Les étrangers venus de la mer
Les vents nauséabonds et amers!
Le Cap respirait ces temps anciens
Ou on ne pensait qu'à aimer les siens
Ces temps résolus où le poète
Prenait la mer en goélette
Pour énoncer ces quelques vers
Magiques et boire de longs verres
Entourés par les éléments sanguinaires!
Des européens s'avançaient débonnaires
Sur les océans à la recherche de terre
Mais des hommes tombèrent par terre.
Les îles isolées du monde me rappellent
Des passés qui s'enfilent pêle-mêle
Dans ma tête, des poèmes inondées
Des haïkus solitaires, de frêles ondées
M'inspirant un vers, une symphonie
Tel Molière, sur scène à l'agonie.
J'espère qu'il y aura encore des caps
Toujours pour moi, toujours qui me tape
L'esprit de rimes sur des villes
Et des caps de lointaines îles

Fabulle le 8 mars 2010

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