lundi 31 décembre 2012

Mon premier poème

Il faut croire (et c'est bien le terme
Car j'écris dans une église) que c'est un poème
Spécial que j'écris, mon premier poème
Celui d'une renaissance, celui qui de l'épiderme
Me fait lever, le premier après la fin

Une fin programmée de l'humanité, personne
N'y croyait vraiment, même pas moi
Qui pourtant ai frémi quand minuit sonne
Mais voilà, rien, ce ne sera pas pour ce mois
Ni cette année, la roue continue de tourner

Mais alors les mêmes interrogations me reviennent
Que raconter dans mes poèmes? Les nouveaux
De surcroît. Et ben rien, ou tout, chienne
Qu'est la vie, et mes poèmes tout dévôt
Qu'il sont, racontent cela, ma vraie vie

Fabulle 24/12/2012

Ambitions

J'avais voulu écrire les poèmes de l'humanité
Ceux qui seraient restés après, mais le temps
Et la flemme m'en a empêché, atristé
Je reviens sur mes ambitions, qui longtemps

Avait fait ma renommé, il faut croire que
Je vieillis, aussi stupide cela soit-il?
Pourquoi ne suis-je pas rat-taupe, un maître queue
Dans un grand restaurant, cela m'arrivera-t-il?

Seul l'avenir nous le dira, et comme
Certains le prédisent en ce moment, je ne suis
Pas prêt de le connaître, mais c'est l'homme
Dans toutes ses interrogations que je suis

Et qui rechigne à mettre sur la table
Ce qu'il aurait dû faire, mais je sortirai
Toujours de ces situations même si de minable
On me traître, c'est moi qui gagnerai

Fabulle 21/12/2012

C'est beau Paris, la nuit.

Je n'aurais pas voulu voir la fin
Sans avoir traversé avant la Seine
A Paris et de nuit, et en ayant faim
De lumière, de paillettes, de mécènes

Car il en manque pour financer les poètes
Qui embelliraient Paris et ses nuits
Alors, et gratuitement, je me remets à la lettre
Et écris, insatiable, ou soi-disant, je m'ennuie

Mais revenons à Paris, pas celui de Pascal
Qui doit bien avoir sa rue, ou sa statue
Dans cette ville maudite, près des Halles
Ou de Beaubourg, ou près du marché aux laitues

Mais je m'égare, et c'est encore la meilleure
Façon de visiter Paris, et si je vous le dis
C'est que je n'en sais rien, ou à toute heure
Le poète conseille, même si c'est son dernier vendredi

Fabulle 21/12/2012

Dernier vendredi?

Allez, je prends un risque, car vendredi
N'est pas encore fini, une heure à tenir
Pour voir si cette fin sera réelle ou lubie
De fanatique, mais déjà, je vois l'avenir

Car faute de décalage horaire pris en compte
On va accuser les mayas de s'être trompé de compte
Je vois déjà les journaux de demain, non
La fin, c'est pour aujourd'hui, et le nom

Du journal sera connu, coup de pub
Cette fin? Ou frayeur volontaire, d'utilité
Publique, rappeler que l'humanité encube
Les sursis, les reports de délais et les véléités

Alors la fin, c'est pour quand? Personne ne le sait
Dans 1 jour, 1 siècle ou 1 million d'années
Laissons la vie se dérouler, et s'amasser
Comme des grains de sable qui tomberont surannés

Fabulle 21/12/2012

samedi 22 décembre 2012

Dernier jeudi

Un jeudi productif, non pas un jeudi noir
Mais un jeudi de travail, de calcul
De scripts shell, ou de marche sur le trottoir
En tout cas, un jeudi drôle, un jeudi de Fabulle

Même si Fabulle, a été un peu relégué
Pour la fin, mais demain, c'est sa journée
Un voyage en train, histoire de regarder
La France et ma peur qui m'a cerné

Car le jour approche, et même si l'histoire
Du monde est grande, on se dit que Hegel
A peut-être raison, que la fin de l'histoire
C'est pour demain, plus besoin de google

Pour chercher le passé, car il n'y a plus de futur
Ou plus prosaïquement, j'attends l'annonce
Qui bouleversa le monde, plus fort que la voiture
La téléportation peut-être? On verra qui se dénonce

Fabulle 20/12/2012

L'histoire du monde

Et si nous faisions l'histoire du monde
Comme l'homme l'a toujours fait, et si nous
Apprenions de nos erreurs, et si la féconde
Terre, nous la sauvions, et si à genoux

On se mettait devant les statues d'Hiroshima
Et si nous nous inclinions devant les vaccins
Qui sauvent nos vies, et si on grimpait au mat
Pour que à nouveau, on crie Terre, et si les larcins

Nous arrêtions de faire, on pourrait grandir
Comme l'humanité de tout temps l'a fait
Et si nous cherchions encore plus loin, pour dire
On peut se téléporter, rencontrer les bienfaits

De découvrir les peuples, de découvrir l'homme
De savoir d'où il vient, à défaut de savoir
Où l'on va, mais si nous y allions, tous les hommes
Ensemble, et si nous nourrissions cet espoir

Fabulle 20/12/2012

Dernier mercredi

Je m'entête à poursuivre ma routine
Et travaille pas mal, comme toujours
Et fainéantise aussi, c'est ma règle maline
Pour être au top en ne faisant rien, le tour

De la question étant fait, je passe vite
A autre chose, plus que deux jours pour raconter
L'essence de l'humanité, parcourir des sites
Pour essayer de les archiver, pour remonter

Dans l 'estime de nos survivants et leurs enfants
Ils se diront: ah, ils avaient inventé ça
Et ça aussi, ces gens étaient finalement grands
Qu'on puisse se dire, j'aurais voulu vivre ça

Vivre à leur époque, mais j'ai bien peur
Que l'homme voit toujours le pire côté des choses
Et que rien n'y fera, ils ne verront que les rappeurs
La télé-réalité, l'art contemporain et les ecchymoses

Fabulle 19/12/2012

mercredi 19 décembre 2012

Dernier mardi

Je vous écris de la dernière minute de mardi
Et nous voilà déjà mercredi, mais ce mardi
Je l'ai passé à être noté, car il le faudrait
Apparemment, pour qu'on puisse évaluer nos traits

De travail, de caractère ou de révision
Qui nous ont trop occupé, puis c'est mon intention
De tout trouver qui a succédé, tester cent fois
Un programme qui tourne en gardant la foi

Une heure ai-je passé. Puis je suis re-rentré
Comme lundi, et ai visionné les attraits
Des gens à s'attacher aux gens du bout du monde
Frédéric m'a encore eu, il faut traverser l'onde

Pour pouvoir trouver une vérité, un espoir
Et cet espoir, c'est que le monde ne devienne pas noir
Qu'il se transforme, communie, et qu'il s'aime
Comme si le monde était un très long poème

Fabulle 18/12/2012

Dernier lundi

Je n'ose pas croire que c'est ma dernière
Semaine, c'est impossible et je reprends
Le chemin des cours, en évitant les ornières
De l'économie moribonde, car question de temps

Puis je perfectionne mes langues, histoire
De comprendre le monde, et rentre chez moi
Histoire de vivre seul sa petite gloire
Et regarde cette lucarne qui me met en émoi

A chaque apparition ou changement d'électrons
Et enfin je me couche sur fond de débats
Fiscaux cette fois-ci, car tous nous mourrons
D'envie de partir s'exiler quand on paiera

Trop d'impôts. Alors tout foutrait le camp
Mais pas moi, en tout cas, je reste étudier
Je vis une vie trop normale, une vie de pélican
Qui ne pourrait plus voler, son passeport radié

Fabulle 17/12/2012

lundi 17 décembre 2012

Dernier dimanche

Entre grisaille et beau temps, ce dimanche
Est l'occasion d'aller voir de l'art contemporain
Dans une bibliothèque travestie, qui penche
Voir l'absurde, parfois l'inutilité d'un demain

Car quand je vois ça, je me dis que l'art
Va mal! Car c'est la caricature de ce art
Même qui était exposé, je me dis dommage
Mais ce n'est pas mon souci, et je dégage

Pour aller au marché de Noël, on y revient
Vous voyez, le Père Noël au rendez-vous, un dahu
Un peu fou, et la fnac ouverte, le lien
Peut paraître flou, quand on sort de son bahut

Et enfin, je rentre chez moi, pour jouer
A l'apprenti lutin, emballer, découper, secouer
Des cadeaux à la pelle, qui sous mon lit
Sont entreposés, chaque jour, c'est Noël, quelle folie!

Fabulle 16/12/2012

dimanche 16 décembre 2012

Dernier samedi

J'ai fait le tour des magasins, le Père Noël
Que je suis en a fait du chemin, comme tous
Ces gens qui battaient le pavé, qui se mèlent
Dans les rues pour le cadeau parfait, au coup

De surprise inattendu, mais je pense
A ma série de poèmes, et un rapide calcul
Me fait dire que 25 est plus grand, enfin, je pense
Que 21, donc Noël après la fin, et là, Fabulle

Se pose une question, qu'adviendra-t-il
De ces cadeaux achetés qui resteront emballés
Dans leurs papiers cadeaux barriolés, méritent-ils
Cela? Non, c'est pourquoi, la fin ne va pas aller

Elle n'aura pas lieue, car on ne peut priver l'enfant
D'une fête si attendue, qui en serait capable
Qui oserait mettre une fin entre un élan
Et un enfant, de la fin, certainement pas le coupable

Fabulle 15/12/2012

Les relents de l'amour

Je les prends en pleine tête, tous ces relents
Que l'amour apporte de toutes contrées
Ces derniers instants magiques, oscillants
Montrant le meilleur de l'homme, sacré

Amour qu'on nous a offert! Je repense
A tous mes poèmes quand je viens à aimer
Car c'est ma façon d'aimer, la mouvance
Poétique qui s'accroche à moi, et il faut ramer

Pour approcher l'amour, s'ouvrir à tous
Comme si on pouvait vous comprendre, impossible
Direz-vous, mais impossible n'est pas français, la mousse
Qu'amasse la pierre qui roule se dit possible

Possible d'embarquer tous les habitants de la Terre
Pour l'ultime aventure, celle qui prend aux tripes
Vous procure l'extase, on aura besoin de ce mystère
Pour passer ce 21, si on veut éviter le bad trip!

Fabulle 15/12/2012

samedi 15 décembre 2012

Dernier vendredi

20 Minutes titrait ce matin J-7
Tonnerre en toile de fond, foudre prête à frémir
Voilà ce qui m'attend, un dernier tour de 7
Une dernière semaine, et un carnet pour blémir

Car franchement, je n'y crois pas, mais la poétique
Est trop belle, l'occasion inespérée pour écrire
Ce qui m'arrive, me révéler enfin, pathétique
Ridicule, tel que je suis, et enfin d'en rire

Une dernière fois, permettez-moi, Car que suis-je
Dans ce monde pour raconter ce vendredi
Pas le dernier (oh, le titre mensonger!), médis-je
Car je compte vivre le 21 jusqu'au bout, dit!

Seulement quand se pointera l'aube du samedi
On discutera avec le dieu que vous voulez
Je ne suis pas exigent, en attendant, ce vendredi
Se termine, acccompagnez-moi dans cette envolée...

Fabulle 14/12/2012

Le premier domino

Il suffit d'écouter les infos pour voir
Que le premier domino pourrait bien être tombé
Une fusillade dans une école, on n'ose y croire
Un jour, l'humanité devra se révolter, ne pas retomber

Dans ses mêmes travers. On se dit aussi
Que la pauvreté atteindra l'irréparable
Un jour, une semaine peut-être, la poésie
Ne suffira plus à expier les maux, la table

Sera rase. J'ai peur de cet enchaînement
Qu'un domino renverse un autre, jusqu'à la fin
Mais quelle fin? La fin d'un monde, ou prétendument
La fin du monde? On pleura ce monde défunt

Ou pas! Peut-être ce domino devait-il tomber
Que le ras-le-bol devait être insupportable
Que le premier entraînerait le dernier et sombrer
Ou se relever, on verrait, la fin reste négociable

Fabulle 14/12/2012

Comme si c'était la fin

Je vais écrire pendant une semaine
Comme si c'était la fin, comme si demain
Ne sera jamais, comme si la plaine
Je ne reverrai plus, comme si ma main

N'écrira plus. Alors, je me mets, stylo au doigt
Dans la position que je préfère, celle du poète
De critique, d'amoureux de la vie, de la foi
En militant des mots, pour ne plus qu'être

Un avec moi-même, il était temps
Certains diront, mais mieux vaut tard que jamais
Et comme jamais approche, cet affreux temps
Va venir à nous manquer, alors aucun mais

Ne me fera plus jamais d'effet. Juste la vie
Que je chéris tant, vais-je raconter dans ces poèmes
Ces poèmes de la fin du monde, si d'avis
Est-il à finir, je continuerai moi, car je l'aime

Fabulle 14/12/2012

jeudi 13 décembre 2012

Tous pour douze et douze pour tous...

Mes chers amis, je crois que c'est bien la loose
Car même si je fais ce poème le douze douze douze
Une connexion internet interrompue, quelle bouse
Ma connexion, m'empêche (un peu comme Lapérouse

Qui n'a pu continuer le voyage), au douze
De le publier sur mon blog, pas celui de Debbouze
Qui doit en avoir un, je ne sais pas, j'épouse
Cette question que maintenant, une barbouze


Je ne suis, j'aurais dû m'informer, comme sur la pelouse
Un joueur de foot se prépare, quand il n'a pas une partouze
Plus importante, bien sûr, mais revenons au douze
Qui était le sujet à la base, et non pas Debbouze

Et de son éventuel blog, ou des soi-disantes piquouzes
Qu'un joueur de foot prendrait avant sa partouze
Euh, non, sa loose, non, sa défaite quoi, perte du flouze
Pour tous, du joueur de loto au superstitieux du douze

Fabulle 12/12/12

mercredi 12 décembre 2012

Incroyable, j'ai des amis!

J'ai des amis et des ampoules au pied
Un ours polaire en neige sur le feu
Qui voulait prendre la Bastille, contre-pied
Absolu, il alla se rendre, quand il pleut

A Victor Hugo, voir si la place de l'écrivain
Peut se déguster, un vin chaud dans le gosier
Avec ses traditionnels chichis entre copains
Une tradition que j'ai instauré, quand j'ai croisé

Un marchand à Cherbourg sur un marché
De Noël et ai offert ces petites gaufreries
A mon cher ami, que j'ai d'ailleurs, marcher
C'est vrai qu'on l'a fait pour trouver épiceries

Ou restaurants, pour une tartiflette à manger
Et de discussions sur la composition de l'Americano
Ou autres conversations qui mènent au danger
Danger de la vie, de l'amour, et de Géant Casino

Fabulle 10/12/12

lundi 10 décembre 2012

T

J'ai déjà fait mon Enrico Macias
Sur le sujet avec donner, c'est la vie
Et vivre, c'est donner, au son des maracas
Je vais approfondir pour que les avis

Des philosophes puissent enfin se construire
La vie commence par un don, magnifique
Qu'on peut donner à son tour, ou instruire
Pourquoi pas, mais on doit, par éthique

(Le mot à la mode), par la vie, redonner
Faire de ce quoi on est redevable, se dire
Qu'une chance qu'on a d'être ici bien né
S'accompagne de malchance, de bien pire

Né avec un gène discordant, ça arrive
Et nos gènes nous commandent d'agir
De joindre cette chance avec l'autre rive
De la maladie, qu'enfin, l'homme puisse réagir...

Fabulle 07/12/2012

Ce qu'il se passe vraiment

Moi, je vais vous le dire la vérité
Ce sont les discours qui comment par
"Moi, je vais vous le dire la vérité"
Qui sont les plus dangereux, car la part

De vérité qu'on y retrouvera est bien
Inversement proportionnel à l'emploi
De cette phrase, et c'est moi, Fabien
Qui vous le dit! Ne prenez pas foi

Aux racontards politiques ou journalistiques
Sans y réfléchir un peu, sans voir la scène
Qui se trouve derrière, ou la forme médiatique
Qu'une révélation qu'on vous assène

Peut prendre. Exemple pratique, Copé/Fillon
Que font-ils? On n'en entend plus parler
Est-ce pour autant la fin du bataillon
Et Cahuzac vs Mediapart? Et l'envolée

Du prix de l'essence, l'info est là
Où elle n'est pas, au Kazhakstan
Au Mali, en Arabie, ou encore à Malacca
Car qui se soucirait d'une révolution au Bouhtan

Fabulle 07/12/2012

La vie est un long fleuve pas tranquille

Le resto vient d'ouvrir, mais mon coeur
N'a pas envie de rire, quand déjà à cette heure
On doit refuser du monde, la bonne volonté
S'arrête là où l'argent manque, c'est la vérité

La vie est cruelle, SDF dont le seul abri
Est le hall du Crédit Agricole, un colibri
D'une forêt déraciné, sans le sou l'hiver
Ou riche qui vient de subir un quelconque revers

Tous ces malheurs plus ou moins grands nous empêchent
De regarder les autres en face, tout ça pêche
Par égoïsme, seul à s'aimer dans ce monde
Qui tangue, et qu'on relaie sur chaque onde

L'amertume d'une planète, j'en tremble
Quand j'attends que l'assos, qui belle semble
Me serve un repas, une pomme, et que je sais
Qu'il y a plus grave que moi, à ramasser

Fabulle 28/11/2012