samedi 17 avril 2010

Prendre son poème en patience

Que pouvais-je donc faire ce jour là?
J'avais fini, avec grand mal, l'Égypte
Attendre Rome, revoir Messine, voir au-delà
De ce que l'on souhaite, rencontrer une élite

Me renfrogner dans le plus grand désarroi
Des solutions immorales, illogiques et pourtant
La poésie m'a sauvé encore une fois
Mais s'arrêter en Italie, il fut temps

Je m'en prenais à la mer, à Neptune
Aux dieux, aux serveurs, vrais travailleurs
Mais il faut l'avouer, aucun ne m'importune
Alors à qui écrire pendant ces heures?

A des bibles insolites, à des déjeuners interdits
Franchement, je ne savais pas quoi faire
Ce bateau, je l'ai critiqué, raillé et redit
Le luxe n'est apparemment pas mon affaire

Fabulle 17/04/2010

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