vendredi 23 avril 2010

N'accusons pas la télé de tous les mots!

Une télévision solitaire dans ma chambre
Marmonnait pour elle-même ses réclames
Et pour, bien sûr, ses quatre mêmes murs ambres
Qui ne changent pas dans mes états d'âme

La télé balbutiait son baratin matinal
Me réveillait, dans mes draps, ma télécommande
Je cherche pour contrecarrer ce projet biennal
De clips assourdissants que tout le monde demande

Et de sport quotidien que j'effectuais
Je le passais désormais sur l'Europe et son sport
Et l'info industrielle m'appris qu'on tuait
A l'instant des réfugiés tibétains pour un or

Que la télé aimerait bien avoir, histoire
D'acquérir la dépendance du spectateur
Frustré de ne pas pouvoir empêcher cette gloire
Qu'il se voit attribuer, son égo appréciateur

Fabulle 13/04/2010

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