samedi 8 octobre 2011

A bader

C'est un spleen qui envahit les préparateurs
De concours, ces damnés du travail intellectuel
Qui cogitent jusqu'à tard dans la nuit, à des heures
Où on n'est plus capable de penser, dans les ruelles

De leur internat, ils se retrouvent à bader
A s'apitoyer sur leur sort, à se demander
Ce qu'est la vie, ils philosophent même
Alors qu'ils ne vivent que par lemmes

Théorèmes et lois physiques qui s'appliquent
Dans nos vies galiléennes, mais ces points matériels
Se révoltent, voudraient qu'on leur donne du spirituel
Alors qu'on leur jette seulement des répliques

Scientifiques, ah, tout ce travail à faire
Pas de moment cinétique à s'accorder
Au moins, ils se rapprochent dans cette affaire
Et repartent travailler sur leurs bureaux débordés

Fabulle 06/10/2011

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