Car c'est le pendant de ce printemps
Que chante les poètes de notre temps
Ce qu'il en reste, ceux qui voyagent
Vers la misère qui devrait être d'un autre âge
Car ceux qui pleurent de malheur
Qui pour les comprendre, le cœur
Du poète s'empourpre, il prend à tous
Le désespoir, se guérit d'une chanson douce
Il écrit pour que les lâche la misère
Il écrit car il pense au fond que ça sert
Et s'envole vers d'infinis pays tristes
Catastrophes ou guerres, il résiste
A toutes les attaques au nom de l'humanité
Mais qui a crié? Vite, une scie pour débiter
Ces tronçons qui bloquent la voie, j'espère
Qu'un jour, les poètes ne seront plus nécessaires
Fabulle 11/03/2011
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