C'est étrange cette eau qui coule
Sur mon crâne et me fracasse
Toutes mes idées, toute la houle
Se déferle sur moi, et ma carcasse
Essaye bien de résister, mais le paisible
De l'eau me trompe, je me débine
Et me laisse emporter par les risibles
Gouttelettes qui mouillent ma trombine
Mais tout d'un coup, le raz-de-marée cesse
Et de poète, je me transforme bricoleur
Qui de sa cabine sort et d'une messe
Bricole ce robinet magique et une heure
Plus tard après un drôle de succès mitigé
Le mitigeur étant bouché, l'eau froide
Ne parvenait qu'à moi, et allongé
Je me dis que y a pas d'autre rime en oide
Fabulle 18/03/2010
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