Il n'y a pas d'hommes sur cette terre
C'est un mur infranchissable qui de nos contrées
Les sépare, aussi sûr que les fantômes errent
Fantômes d'hommes qui voulaient rentrer
Chez eux, ben tu vois, ce mur, c'est celui
Qui sépare notre société des hommes de trottoir
Et hommes de passage, petits hommes notoires
Pour lesquels la pluie tombe sur des parapluies
Pour lesquels se nourrir signifie ouvrir le frigo
Et dormir, se plonger dans un lit, alors
Que dormir pour certain, c'est souffrir dehors
A entendre aboyer les loups, à enfouir son ego
Est-ce humain de dormir à même le sol
Non, mais c'est la réalité, le pas-de-bol
Certains en diront, sûr, ils n'ont rien à mettre dedans
Et meurent pour se mettre quelque chose sous la dent
Fabulle 11/03/2011
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