Démentons ce temps gris de Normandie
J'en ai assez parlé dans mes poèmes
Mais pour une raison, jamais assez, on ne dit
Qu'ici, la beauté vous attrape, on aime
Les plages à perte de vue (pas comme
La plage à Paris, mince bande de vie)
L'herbe et les poteaux de France Telecom
Des vieillards déambulant avec leurs avis
Oui, la pluie ébouriffe vos cheveux
Vous donne une impression salée de fraîcheur
Avec le vent, aussi, la grêle, il pleut
C'est vrai, mais rien de tel pour un pêcheur
Qui traverse la mer comme Hugo l'avait fait
Pour se protéger, se retrouver et inspirer
J'en ai assez rêvé mais cela ne me fait
Pas peur de séjourner dans ce pays à délirer
Fabulle 23/08/2010
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