Quand un poète n'a plus besoin de stylo
Ni de papier pour s'exprimer, mais seulement
D'un caillou et une plage déserte, l'eau
Fouettant son visage, là, il ne ment
L'éphémère, pire ennemi de l'humanité
Devient son allié, attendant la remontée
Du berceau des vies et des morts, la cité
L'oubliant un instant sans se démonter
Ainsi les messages, questions énigmatiques
Qu'on laisse dans le sable à la merci
De la non-réponse des courants océaniques
J'aurai donc compris quelque chose ici
Ces instants volés au présent passent
Dans le monde de la poésie, loin de l'argent
Qui gouverne ailleurs, mais pas là, la mer casse
Tous ces peuples marchandant, changeant
Fabulle 14/08/2010
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