lundi 22 août 2016

Les menhirs

Je supporte de moins en moins ces samedis soirs
Seul à passer dans le noir
Et veiller jusqu'à tard sans pouvoir
Fermer les yeux et continuer à croire

Je m'enferme dans ma solitude qui m'est propre
Et je pense à Picasso, ses mots philanthropes
Qui sommeille en moi, en artiste damné
Pour ne pouvoir survivre à l'éternité

Vers qui donc me tourner?
Je suis trop usé par mon insociabilité
Et mon manque de gestes attentionné

Il ne reste que l'hypothétique
Et les fils directeurs de l'avenir
Pour tomber dans le fantastique
Et écrire l'au-delà et mes menhirs

Fabulle 20/08/2016

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