Il n'y a encore personne pour le métro
Pas de place pour le boulot, et le dodo
A depuis longtemps disparu, l'homme rétro
M'offrira cet empaillé d'oiseau en cadeau
Car à n'ouvrir qu'un oeil dans ma station
Je ne vois plus très bien les affaires des hommes
Alors pour gratter la surface, une dévotion
Particulière, je fis aux murs de Nation
Je me mis à écrire en fanfare des poèmes
Sur tout et rien, des bidonvilles à la grande Rome
De Paris et Tunis, de Tripoli au Yémen
Je questionnais les parisiens sur les hommes
Et bientôt des messages par milliers me répondirent
D'avis de philosophes aux tracasseries du quotidien
L'esprit humain m'était ouvert, à ouïr
Les bruits du métro, on m'offrit ce sublime lien
Fabulle 09/04/2011
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