Dans les grandes résidences, où se collent les gens
Ceux du rez-de-chaussée ferment leurs volets le jour
De peur que leur intimité soit volé par les gens
Qui passent devant chez eux tous les jours
Moi-même, j'avoue, quand un volet a été oublié de fermer
Je jette un regard dans l'appartement abandonné
Et compare mentalement le chez-moi de leur maisonnée
Et cherche comment obtenir mieux que leur salon télé
Par jalousie, les gens baissent leurs stores côté rue
Et vivent dans le noir hiver comme été
Ils n'ont pas la force de dépasser les remarques trop crues
De leurs voisins de palier quand ils sortent s'endetter
Par connerie, les gens se referment tout seul
Et on prend peur de la première bêtise dite à la radio
Radio qu'on met en sourdine pour que ne gueule
Tous ceux qui m'entourent, les voisins ennemis du patio
Fabulle 12/12/2013
vendredi 13 décembre 2013
La France en colère
J'ai payé pour la première fois des impôts
Et en allant poster mon chèque, j'ai vu la France
Qui marchait dans la rue, manifestant leur désespérance
Et criant, c'en est trop, volez directement nos entrepôts
Les sapeurs couraient, les cheminot cheminaient
Le courrier n'était plus distribué, les profs défilaient
Même l'élite se rebiffaient, la révolte est-elle né?
Elle est là, sur ces barricades de pavés empilés
Alors, ces impôts que je tenais, je me suis demandé
Seront-ils si utiles? Serviront-ils tous ces gens?
La France est en colère, le jeudi, le tram s'amendait
Tellement il n'a plus la place de circuler entre manifestants
Mais le constat pris, on se demande aussi que faire
Faut-il faire grève? Je ne suis employé nulle part!
Faut-il marcher et crier? Je ne sais qu'écrire des vers
Alors j'écrirais, pour réconcilier les France qui se séparent
Fabulle 12/12/2013
Et en allant poster mon chèque, j'ai vu la France
Qui marchait dans la rue, manifestant leur désespérance
Et criant, c'en est trop, volez directement nos entrepôts
Les sapeurs couraient, les cheminot cheminaient
Le courrier n'était plus distribué, les profs défilaient
Même l'élite se rebiffaient, la révolte est-elle né?
Elle est là, sur ces barricades de pavés empilés
Alors, ces impôts que je tenais, je me suis demandé
Seront-ils si utiles? Serviront-ils tous ces gens?
La France est en colère, le jeudi, le tram s'amendait
Tellement il n'a plus la place de circuler entre manifestants
Mais le constat pris, on se demande aussi que faire
Faut-il faire grève? Je ne suis employé nulle part!
Faut-il marcher et crier? Je ne sais qu'écrire des vers
Alors j'écrirais, pour réconcilier les France qui se séparent
Fabulle 12/12/2013
mardi 26 novembre 2013
JFK
Je me mets sur les croix blanches, Dallas 63
Et je tombe, m'écroule sur le sol, pour savoir
Savoir ce que JFK a ressenti, mais le miroir
50 ans après n'arrive pas à me dire, tristesse ou joie
Seule certitude, il est mort ici, et on ne sait pourquoi
Seule certitude, je suis ici, je me rappelle la mort d'un homme
Et les vies des gens qui se sont arrêtées de ramasser des pommes
Pour écouter la radio, pour décrire les scènes de sang-froid
Me suis-je perdu sur le chemin de Kennedy?
Me suis-je trompé sur Dallas et ses habitants?
Et que sais-je sur moi? Pourquoi je recherche tant?
Car une partie de l'Amérique est morte ce jour
Et 38 ans après, je serais mort encore pour des tours
Mais les Etats-Unis revivent jusqu'à la prochaine tragédie
Fabulle 22/11/2013
Et je tombe, m'écroule sur le sol, pour savoir
Savoir ce que JFK a ressenti, mais le miroir
50 ans après n'arrive pas à me dire, tristesse ou joie
Seule certitude, il est mort ici, et on ne sait pourquoi
Seule certitude, je suis ici, je me rappelle la mort d'un homme
Et les vies des gens qui se sont arrêtées de ramasser des pommes
Pour écouter la radio, pour décrire les scènes de sang-froid
Me suis-je perdu sur le chemin de Kennedy?
Me suis-je trompé sur Dallas et ses habitants?
Et que sais-je sur moi? Pourquoi je recherche tant?
Car une partie de l'Amérique est morte ce jour
Et 38 ans après, je serais mort encore pour des tours
Mais les Etats-Unis revivent jusqu'à la prochaine tragédie
Fabulle 22/11/2013
dimanche 17 novembre 2013
Vidé
La nuit touche à sa fin , je suis à tes côtés
Je t'ai raconté ma vie toute la soirée, tu m'as écouté
Et je t'en remercie, j'espère ne pas t'avoir ennuyer
Avec mes inepties et mes souvenirs de vieil écuyer
Je me rends compte que j'ai fait de la route, je suis vieux
21 ans à bourlinguer dans la vie sans savoir l'apprécier
A se médire chaque soir sans me regarder dans les yeux
Et me voiler une face comme le ferait un ambulancier
Emmenez-moi aux urgences du cœur, je suis essoufflé
J'ai besoin de repos, dormir sans interruption
Vous me réveillerez l'année prochaine, mon cœur boursoufflé
Aura peut-être d'ici là, récupérer de ses émotions
Et dans mon coma, je t'ai vu, senti à côté de moi
Tu vois, j'ai compris ce que tu voulais me faire dire
Je sais ce que je suis, pas la vie d'autres émois
Même si ça ne m'empêchera pas toujours d'en écrire
Fabulle 16/11/2013
Je t'ai raconté ma vie toute la soirée, tu m'as écouté
Et je t'en remercie, j'espère ne pas t'avoir ennuyer
Avec mes inepties et mes souvenirs de vieil écuyer
Je me rends compte que j'ai fait de la route, je suis vieux
21 ans à bourlinguer dans la vie sans savoir l'apprécier
A se médire chaque soir sans me regarder dans les yeux
Et me voiler une face comme le ferait un ambulancier
Emmenez-moi aux urgences du cœur, je suis essoufflé
J'ai besoin de repos, dormir sans interruption
Vous me réveillerez l'année prochaine, mon cœur boursoufflé
Aura peut-être d'ici là, récupérer de ses émotions
Et dans mon coma, je t'ai vu, senti à côté de moi
Tu vois, j'ai compris ce que tu voulais me faire dire
Je sais ce que je suis, pas la vie d'autres émois
Même si ça ne m'empêchera pas toujours d'en écrire
Fabulle 16/11/2013
vendredi 15 novembre 2013
Ces gens qui font les courses un jour férié
J'étais parti faire ma lessive car les lavamotics
Ont le bon goût d'être ouvert les jours feriés
Et quelle fut ma surprise en voyant sous les portiques
Que des gens font leurs courses aux magasins ouvrés
Alors, pas curiosité, je rentre dans ce temple de distribution
Et tout fonctionne, comme si on n'était en France
C'est suspect, mais heureux de participer à la dévotion
Des grands enseignes, j'achète une lampe de belle apparence
Car ce jour, soi-disant de souvenir, l'apparence
L'achat est plus fort que la mémoire, d'ailleurs
J'ai vu un poilu dans le magasin et ma tempérance
A éclaté, mes larmes ont coulé, pour les soldats meilleurs
Car moi, je suis là, en train de faire ma machine
Et non aux monuments aux morts, ma religion m'indique
Pourtant de juste penser à eux, mais la vie citadine
Me rappelle trop que ces hommes sont morts pour ces briques
Fabulle 11/11/2013
Ont le bon goût d'être ouvert les jours feriés
Et quelle fut ma surprise en voyant sous les portiques
Que des gens font leurs courses aux magasins ouvrés
Alors, pas curiosité, je rentre dans ce temple de distribution
Et tout fonctionne, comme si on n'était en France
C'est suspect, mais heureux de participer à la dévotion
Des grands enseignes, j'achète une lampe de belle apparence
Car ce jour, soi-disant de souvenir, l'apparence
L'achat est plus fort que la mémoire, d'ailleurs
J'ai vu un poilu dans le magasin et ma tempérance
A éclaté, mes larmes ont coulé, pour les soldats meilleurs
Car moi, je suis là, en train de faire ma machine
Et non aux monuments aux morts, ma religion m'indique
Pourtant de juste penser à eux, mais la vie citadine
Me rappelle trop que ces hommes sont morts pour ces briques
Fabulle 11/11/2013
21
Selon le Black Jack, je suis au max de ma vie
Car si je le dépasse, je perds tous mes gains
Gains, que je n'ai pas encore gagné, c'est la vie
Donc j'ai déjà tout perdu avant d'avoir un gagne-pain
Si cela est un bon résumé, une conclusion s'impose
Passer au dessus du système, être dans l'élite
Pour contourner lois fiscales et taxes moroses
Mais un poète, et c'est malheureux, a une éthique
Suis-je donc condamné à ne rien gagner?
Je ne sais pas, j'ai encore une vie pour le savoir
Fabulle 11/11/2013
Car si je le dépasse, je perds tous mes gains
Gains, que je n'ai pas encore gagné, c'est la vie
Donc j'ai déjà tout perdu avant d'avoir un gagne-pain
Si cela est un bon résumé, une conclusion s'impose
Passer au dessus du système, être dans l'élite
Pour contourner lois fiscales et taxes moroses
Mais un poète, et c'est malheureux, a une éthique
Suis-je donc condamné à ne rien gagner?
Je ne sais pas, j'ai encore une vie pour le savoir
Fabulle 11/11/2013
vendredi 18 octobre 2013
Le diktat de l'apparence
Je ne suis pas ce que je m'habille
Et je refuse qu'on m'associe à mes vêtements
Ou à l'homme que j'ai l'air d'être en ville
Ce serait une réception mondaine donc je ne mens?
Mais c'est faux, mes vêtements mentent pour moi
Comme pour nous tous, et si vous aimez la mode
Alors, je vous en prie, interrogez ma chemise, l'émoi
Qui en ressortira sera certainement meilleur que mon I-Pod
Qui lui pour le coup, manque cruellement de répartie
Et si vous êtes à court d'inspiration, questionnez-moi
Peut-être je vous répondrai en poète, en homme gentil
Et vous regarderai dans les yeux pour connaître qui je vois
Et l'apparence me paraîtra comme la carapace
Dont un homme s'est servi, pour déguerpir les paparazzis
Avides de vie, d'histoire sanguinaires, ces rapaces
Dictent aujourd'hui nos vies, "Achète une Maserati"
Ou "Habille-toi en Dior car il n'y a que ça de vrai"
Alors, je me lève contre tout ça, dénudez-vous
Et soyez-vous!
Fabulle 17/10/2013
Et je refuse qu'on m'associe à mes vêtements
Ou à l'homme que j'ai l'air d'être en ville
Ce serait une réception mondaine donc je ne mens?
Mais c'est faux, mes vêtements mentent pour moi
Comme pour nous tous, et si vous aimez la mode
Alors, je vous en prie, interrogez ma chemise, l'émoi
Qui en ressortira sera certainement meilleur que mon I-Pod
Qui lui pour le coup, manque cruellement de répartie
Et si vous êtes à court d'inspiration, questionnez-moi
Peut-être je vous répondrai en poète, en homme gentil
Et vous regarderai dans les yeux pour connaître qui je vois
Et l'apparence me paraîtra comme la carapace
Dont un homme s'est servi, pour déguerpir les paparazzis
Avides de vie, d'histoire sanguinaires, ces rapaces
Dictent aujourd'hui nos vies, "Achète une Maserati"
Ou "Habille-toi en Dior car il n'y a que ça de vrai"
Alors, je me lève contre tout ça, dénudez-vous
Et soyez-vous!
Fabulle 17/10/2013
jeudi 17 octobre 2013
Dans l'ombre
Ils se cachent dans l'ombre, dans les reflets
Et quand vous vous retournez subitement
Ils s'empressent de disparaître sans délai
Pour ne pas qu'on les voient pleurer simplement
Ce sont des gens qui ont encore la dignité
De ne pas montrer ce qu'ils sont devenus
Et c'est peut-être la plus belle humanité
De ne pas voir la mort en face comme convenu
Mais il y a des moments où la mort vous rattrape
Quand à la télé, passe un documentaire sur Serrault
Je vois mon papy, ce clown qui s'échappe
Pour rire, vivre et devenir mon héros
Et voilà que je pleure au final, les larmes
Tombent tels des jours qui s'égrainent
Les ombres murmurent, c'est l'unique vacarme
De l'après et de ceux qui ont un jour quitté la scène
Fabulle 16/10/2013
Et quand vous vous retournez subitement
Ils s'empressent de disparaître sans délai
Pour ne pas qu'on les voient pleurer simplement
Ce sont des gens qui ont encore la dignité
De ne pas montrer ce qu'ils sont devenus
Et c'est peut-être la plus belle humanité
De ne pas voir la mort en face comme convenu
Mais il y a des moments où la mort vous rattrape
Quand à la télé, passe un documentaire sur Serrault
Je vois mon papy, ce clown qui s'échappe
Pour rire, vivre et devenir mon héros
Et voilà que je pleure au final, les larmes
Tombent tels des jours qui s'égrainent
Les ombres murmurent, c'est l'unique vacarme
De l'après et de ceux qui ont un jour quitté la scène
Fabulle 16/10/2013
samedi 12 octobre 2013
Fête des sciences
Aujourd'hui, il pleut, mais avez-vous remarqué
Que souvent, je commence mes poèmes par le temps
[qu'il fait?
Comme si j'étais du temps, le Jean-Michel Larqué
Ou obnubilé face aux conversations de café
Bien sûr, il y aurait d'autres tas de raisons
Que mon cœur connaîtrait, mais pas mon cerveau enchanté
Peut-être est-ce un hommage? Mais à quelle saison?
Vivaldi les a composé, mais Louis Bodin me les a chanté
Et comme j'ai froid et pas de cheminée, je resterai
Chez moi, en cette fête de la science programmée
Car pour moi, cette fête est chaque jour que Dieu fait
La science, c'est nos vies, je peux le déclamer
Car on l'utilise tellement chaque jour qu'on l'oublie
Mais, juré, je ne risque pas de le faire, que ce soit
L'été, l'hiver, je glorifierai le Dieu Science sur mon lit
Avec mon ordi, ma télé, et mes médicaments, ça va de soi
Fabulle 12/10/2013
Que souvent, je commence mes poèmes par le temps
[qu'il fait?
Comme si j'étais du temps, le Jean-Michel Larqué
Ou obnubilé face aux conversations de café
Bien sûr, il y aurait d'autres tas de raisons
Que mon cœur connaîtrait, mais pas mon cerveau enchanté
Peut-être est-ce un hommage? Mais à quelle saison?
Vivaldi les a composé, mais Louis Bodin me les a chanté
Et comme j'ai froid et pas de cheminée, je resterai
Chez moi, en cette fête de la science programmée
Car pour moi, cette fête est chaque jour que Dieu fait
La science, c'est nos vies, je peux le déclamer
Car on l'utilise tellement chaque jour qu'on l'oublie
Mais, juré, je ne risque pas de le faire, que ce soit
L'été, l'hiver, je glorifierai le Dieu Science sur mon lit
Avec mon ordi, ma télé, et mes médicaments, ça va de soi
Fabulle 12/10/2013
samedi 5 octobre 2013
Agora's phobie
Que faire, sortir? Le temps est gris sur les toits
Et ce n'est pas l'envie qui me manque, mais l'avenir
Est soumis à ce ciel, l'agoraphobie a ses lois
Et la météo en fait partie, alors sans me mentir
Je reste chez moi, j'enfile une écharpe tout de même
Le froid pourrait s'emparer de moi, même à la maison
Et je prends le premier stylo venu, des mots, je sème
Sur ce qu'il peut bien se passer dehors en cette saison
J'imagine car le ciel ne veut pas me laisser sortir
Et je me mets à rêver, à m'imaginer braver l'interdit
Oui, je pourrais sortir, même sous la pluie, sentir
Sur moi, les gouttes s'évanouir, et voir ce qui se dit
Quand la ville est plongée dans l'orage, la tempête
Dont elle n'est pas sûr d'en sortir, mais je suis là
Pour vérifier que tout va bien, qu'on a encore nos têtes
Et que l'humanité, toujours vers la lumière, avancera
Fabulle 05/10/2013
Et ce n'est pas l'envie qui me manque, mais l'avenir
Est soumis à ce ciel, l'agoraphobie a ses lois
Et la météo en fait partie, alors sans me mentir
Je reste chez moi, j'enfile une écharpe tout de même
Le froid pourrait s'emparer de moi, même à la maison
Et je prends le premier stylo venu, des mots, je sème
Sur ce qu'il peut bien se passer dehors en cette saison
J'imagine car le ciel ne veut pas me laisser sortir
Et je me mets à rêver, à m'imaginer braver l'interdit
Oui, je pourrais sortir, même sous la pluie, sentir
Sur moi, les gouttes s'évanouir, et voir ce qui se dit
Quand la ville est plongée dans l'orage, la tempête
Dont elle n'est pas sûr d'en sortir, mais je suis là
Pour vérifier que tout va bien, qu'on a encore nos têtes
Et que l'humanité, toujours vers la lumière, avancera
Fabulle 05/10/2013
mercredi 2 octobre 2013
Les héros de série
Dealers cancéreux, naufragés effrayés, voyageur du temps
J'admire tous ces êtres, mais ils ne valent pas
Ceux qui le midi, mangent vite leur repas
Et repartent travailler pour nourrir ses enfants
Ses mères dépressives à force de trimer
Elles devraient avoir le droit de s'arrêter
Prendre le temps de rêver au lieu de s'endetter
Et de se morfondre devant les dessins animés
Seule échappatoire, les séries télés
Que TF1 diffuse gracieusement, ils sont beaux
Ils ont une belle vie, la gloire, des idéaux
Et il n'ont pas d'enfants à surveiller
Alors, si seulement ils pouvaient être reconnaissants
Dire merci à ces téléspectatrices frustrées
Que leurs stars leur offrent un regard à leur entrée
Car ce sont elles qui font leurs succès insolents
Fabulle 02/10/2010
J'admire tous ces êtres, mais ils ne valent pas
Ceux qui le midi, mangent vite leur repas
Et repartent travailler pour nourrir ses enfants
Ses mères dépressives à force de trimer
Elles devraient avoir le droit de s'arrêter
Prendre le temps de rêver au lieu de s'endetter
Et de se morfondre devant les dessins animés
Seule échappatoire, les séries télés
Que TF1 diffuse gracieusement, ils sont beaux
Ils ont une belle vie, la gloire, des idéaux
Et il n'ont pas d'enfants à surveiller
Alors, si seulement ils pouvaient être reconnaissants
Dire merci à ces téléspectatrices frustrées
Que leurs stars leur offrent un regard à leur entrée
Car ce sont elles qui font leurs succès insolents
Fabulle 02/10/2010
mardi 1 octobre 2013
Vis à vis
Une télé allumée, des gens se disputant
Une vie ratée, mais aussi des enfants riants
Une rue désertée par les turpitudes de la nuit
Et moi songeant à l'homme, à ce qu'il nuit
Le lampadaire s'éteint, je n'aurai pas besoin
De fermer ce soir le volet, ils pourront me voir
S'extasier, rigoler, m'observer avec soin
Je les vois de toute façon, je ne vais les croire
Une voiture passée à propos, faisant le tour des maisons
Peut-être était-elle venue pour me surveiller
Ou simplement se perdre dans les lacets des veillées
Où les poètes se regardant, sans aucune raison
Et debout, au milieu de ma chambre, je crie
Car ils ne pourront entendre ce que je dis
Je fais partie de leur vie, j'écris
Sur eux, leurs futurs entre mes doigts, je prédis
Fabulle 29/09/2013
Une vie ratée, mais aussi des enfants riants
Une rue désertée par les turpitudes de la nuit
Et moi songeant à l'homme, à ce qu'il nuit
Le lampadaire s'éteint, je n'aurai pas besoin
De fermer ce soir le volet, ils pourront me voir
S'extasier, rigoler, m'observer avec soin
Je les vois de toute façon, je ne vais les croire
Une voiture passée à propos, faisant le tour des maisons
Peut-être était-elle venue pour me surveiller
Ou simplement se perdre dans les lacets des veillées
Où les poètes se regardant, sans aucune raison
Et debout, au milieu de ma chambre, je crie
Car ils ne pourront entendre ce que je dis
Je fais partie de leur vie, j'écris
Sur eux, leurs futurs entre mes doigts, je prédis
Fabulle 29/09/2013
Amazonie
Un cri, j'ai entendu un cri, c'était par là
Mais non, tu dois délirer, mon pauvre Fabien
Faut pas s'étonner, après quinze jours passés là
Sous le soleil brûlant, dans le désert amazonien
Avancer, je dois avancer, n'avoir que ce mot
Qui se répète à l'infini dans mon esprit
Ne pense à rien, avance, direction Tomano
Cent trente kilomètres comme tu l'as appris
Pourquoi ai-je atterri là, avoir sauté en parachute
L'avion s’écrasait, j'aurais dû me laisser tuer
Mais non, je me suis élancé pour trouver une hutte
Et Tomano est venu à moi, un panneau indiqué
La direction de ce village, Tomano, me voilà
Préparez ma tante! J'en veux une avec parquet!
Fabulle
Mais non, tu dois délirer, mon pauvre Fabien
Faut pas s'étonner, après quinze jours passés là
Sous le soleil brûlant, dans le désert amazonien
Avancer, je dois avancer, n'avoir que ce mot
Qui se répète à l'infini dans mon esprit
Ne pense à rien, avance, direction Tomano
Cent trente kilomètres comme tu l'as appris
Pourquoi ai-je atterri là, avoir sauté en parachute
L'avion s’écrasait, j'aurais dû me laisser tuer
Mais non, je me suis élancé pour trouver une hutte
Et Tomano est venu à moi, un panneau indiqué
La direction de ce village, Tomano, me voilà
Préparez ma tante! J'en veux une avec parquet!
Fabulle
dimanche 22 septembre 2013
Le silence après le rire
C'était drôle, je n'avais jamais autant ri
Mais voilà qu'après, le silence survient
Et le cerveau relâché, pense, retranscrit
La plus vielle émotion du monde, le rien
Le rien qui nous fait penser à notre existence
Et à ce qui la suivra, c'est plus fort que nous
Le divertissement effacé, pourquoi notre présence
Pourquoi je ris, et pourquoi je tomberai à genoux?
Le rire est l'essence de l'homme pour le silence
Qui le suit, car lui seul pense à tout cela
A tout ce qui se trouve en son absence
Que l'avenir ne dépend pas de lui, loin de là
Et c'est cette soudaine prise de conscience
Qui le repousse à tout prix de nouveau rire
Car lui seul recèle la mort dans l'inconscience
Et nous pousse toujours et encore à vivre
Fabulle 20/09/2013
Mais voilà qu'après, le silence survient
Et le cerveau relâché, pense, retranscrit
La plus vielle émotion du monde, le rien
Le rien qui nous fait penser à notre existence
Et à ce qui la suivra, c'est plus fort que nous
Le divertissement effacé, pourquoi notre présence
Pourquoi je ris, et pourquoi je tomberai à genoux?
Le rire est l'essence de l'homme pour le silence
Qui le suit, car lui seul pense à tout cela
A tout ce qui se trouve en son absence
Que l'avenir ne dépend pas de lui, loin de là
Et c'est cette soudaine prise de conscience
Qui le repousse à tout prix de nouveau rire
Car lui seul recèle la mort dans l'inconscience
Et nous pousse toujours et encore à vivre
Fabulle 20/09/2013
Qu'est-ce que ça fout là?
Mon câble USB, sur le parquet, repose
Au centre de la pièce, il trône en hypnose
Que fait-il là? Quel méandre a-t-il pris?
Est-ce de moi ou il m'impose son mépris?
Car si on fait le conte, il vient de loin
Sûrement de Chine, le cuivre d'Afrique
Et d'un cargo qui a sillonné le monde avec soin
Et d'un magasin manchois, une belle boutique
Il a côtoyé tant de monde, de tous les pays
Et il est là, rien que pour moi, ébahi
Par tant de génie, oui, modeste, je suis
Dire que le câble a fait plus de chemin que moi
Et dire que je vais le ramasser d'ici là
Et oublier toute cette vie qui est entre mes doigts
Fabulle 20/09/2013
Au centre de la pièce, il trône en hypnose
Que fait-il là? Quel méandre a-t-il pris?
Est-ce de moi ou il m'impose son mépris?
Car si on fait le conte, il vient de loin
Sûrement de Chine, le cuivre d'Afrique
Et d'un cargo qui a sillonné le monde avec soin
Et d'un magasin manchois, une belle boutique
Il a côtoyé tant de monde, de tous les pays
Et il est là, rien que pour moi, ébahi
Par tant de génie, oui, modeste, je suis
Dire que le câble a fait plus de chemin que moi
Et dire que je vais le ramasser d'ici là
Et oublier toute cette vie qui est entre mes doigts
Fabulle 20/09/2013
mardi 17 septembre 2013
Patricio Pardo
A 19 ans, il partit lutter contre Pinochet
Car les militaires lui interdisaient la liberté
Allende mort, Jean Moulin lui apprit à se cacher
Distribuer des tracts, saboter, bref, résister
Le Chili avait besoin de lui, de son peuple
Besoin de libres penseurs qui ont un cœur
Mais quand les amis meurent, tout se dépeuple
Reste la famille qu'il faut envoyer loin des horreurs
Vient alors le temps de l'exil, partir
Car sa vie en dépend, la France, par exemple
Paris, puis à une cordillère des Andes, revenir
Grenoble, ce sera notre refuge, notre temple
Mais la lutte n'est pas fini, Pinochet pas parti
Mais la fin vient, enfin, et je resterai ici
J'y ai fait ma vie, à la France, je dis merci
Santiago m'attendra, grandira, j'en fais le pari
Fabulle 14/09/2013
Car les militaires lui interdisaient la liberté
Allende mort, Jean Moulin lui apprit à se cacher
Distribuer des tracts, saboter, bref, résister
Le Chili avait besoin de lui, de son peuple
Besoin de libres penseurs qui ont un cœur
Mais quand les amis meurent, tout se dépeuple
Reste la famille qu'il faut envoyer loin des horreurs
Vient alors le temps de l'exil, partir
Car sa vie en dépend, la France, par exemple
Paris, puis à une cordillère des Andes, revenir
Grenoble, ce sera notre refuge, notre temple
Mais la lutte n'est pas fini, Pinochet pas parti
Mais la fin vient, enfin, et je resterai ici
J'y ai fait ma vie, à la France, je dis merci
Santiago m'attendra, grandira, j'en fais le pari
Fabulle 14/09/2013
lundi 9 septembre 2013
Mise au point
Le lecteur si désireux d'en terminer
Pourrait peut-être passer trop rapidement
Sur le poème précédent, et se déterminer
Sur ma personne avec ce poème d'égarement
Bien sûr, si la critique reste littéraire
Cela ne me gêne pas, qu'on critique gaiement
Mais si cela se porte sur mon caractère
Je dois démentir, je crains de tromper gentiment
Car le je du poète est bien différent du moi
Et de moi, dans ce cas là, le je est fiction
Le moi, les je, peuvent porter à interprétation
Et pour exemple, le roi de mes poèmes dit je
Et je n'en reviens pas de faire un poème
Sur ce sujet, et ce je là, c'est mon vrai jeu
Fabulle 08/09/2013
Pourrait peut-être passer trop rapidement
Sur le poème précédent, et se déterminer
Sur ma personne avec ce poème d'égarement
Bien sûr, si la critique reste littéraire
Cela ne me gêne pas, qu'on critique gaiement
Mais si cela se porte sur mon caractère
Je dois démentir, je crains de tromper gentiment
Car le je du poète est bien différent du moi
Et de moi, dans ce cas là, le je est fiction
Le moi, les je, peuvent porter à interprétation
Et pour exemple, le roi de mes poèmes dit je
Et je n'en reviens pas de faire un poème
Sur ce sujet, et ce je là, c'est mon vrai jeu
Fabulle 08/09/2013
Poète lâche
Je sais ce qui résistera ou non
Et notre amour, ce sera plutôt non
Désolé de te le dire comme ça
Mais je suis lâche et poète, c'est ça
Je ne vais pas dire que j'aime une autre
Ce serait faux et malvenu pour un apôtre
Apôtre de quoi, me diras-tu, du verbe
Celui que je ne trouve plus dans ta superbe
Je sais que tout cela est bien mauvais
Mais j'ai une muse à retrouver
Souhaite moi bon vent si tu le veux
Moi, je te le souhaite de tous mes voeux
Et pardonne moi, si tu es sainte
Car je ne le mérite pas, tu es enceinte
Et ça ne me ressemble tellement pas
Qu'un petit être m'appelle papa
Fabulle 08/09/2013
P.S. Si vous voulez une mise au point sur ce poème, elle est au dessus...
Et notre amour, ce sera plutôt non
Désolé de te le dire comme ça
Mais je suis lâche et poète, c'est ça
Je ne vais pas dire que j'aime une autre
Ce serait faux et malvenu pour un apôtre
Apôtre de quoi, me diras-tu, du verbe
Celui que je ne trouve plus dans ta superbe
Je sais que tout cela est bien mauvais
Mais j'ai une muse à retrouver
Souhaite moi bon vent si tu le veux
Moi, je te le souhaite de tous mes voeux
Et pardonne moi, si tu es sainte
Car je ne le mérite pas, tu es enceinte
Et ça ne me ressemble tellement pas
Qu'un petit être m'appelle papa
Fabulle 08/09/2013
P.S. Si vous voulez une mise au point sur ce poème, elle est au dessus...
jeudi 5 septembre 2013
Le pas envie de manger
Je suis devenu si cruellement européen
Pensant que ma culture se suffisait à elle-même
Il me fallait retourner à l'ancien Fabien
Cette chose si fragile qui dit je t'aime
Je suis dans ma chambre, face à la cuisine
Et un frigo pourtant pas vide, j'ai faim
Mais je n'ai pas envie de manger, j'assassine
Ce désir, tous les désirs, je suis moi, enfin
Et quand j'atteins cet état, revient Fabulle
Voilà ce qu'il reste, l'envie de rester
Pour quelque chose de bien, comme Catulle
Tibulle, ou tous ces poètes cités à l'heure du thé
Et comme dans tous ces moments là, je sors
Car tout m'oppresse si atrocement, la nuit
Me protégera, enlevez moi, tuez moi encore
Car je ne peux être que moi, et non lui
Fabulle 05/09/2013
Pensant que ma culture se suffisait à elle-même
Il me fallait retourner à l'ancien Fabien
Cette chose si fragile qui dit je t'aime
Je suis dans ma chambre, face à la cuisine
Et un frigo pourtant pas vide, j'ai faim
Mais je n'ai pas envie de manger, j'assassine
Ce désir, tous les désirs, je suis moi, enfin
Et quand j'atteins cet état, revient Fabulle
Voilà ce qu'il reste, l'envie de rester
Pour quelque chose de bien, comme Catulle
Tibulle, ou tous ces poètes cités à l'heure du thé
Et comme dans tous ces moments là, je sors
Car tout m'oppresse si atrocement, la nuit
Me protégera, enlevez moi, tuez moi encore
Car je ne peux être que moi, et non lui
Fabulle 05/09/2013
mercredi 4 septembre 2013
Fin d'été
Il fait beau sur la France, les paysans
Rentrent le foin, non plus à la main
Les temps changent, les tracteurs en dansant
Marquent la fin de l'été, un nouveau lendemain
Les travailleurs s'engouffrent dans le métro
Avec un goût d’insatisfait, ils traînent
Dans les stations, cherchant ce plus, ce trop
Ils découvrent que c'est eux et la sortie, prennent
Le soir, les gens ne sont plus en terrasse
Ils regardent la télévision, danse et cuisine
Une nouvelle émission où seules les crasses
Entre candidats captivent, empêchent la sourdine
Et moi, dans tout ça, je marche dans les rues
Désertées au profit des foyers, je continue
Malgré tout, à me dire "C'est l'été", j'y ai cru
Et je suis rentré chez moi, comme convenu
Fabulle 02/09/2013
Rentrent le foin, non plus à la main
Les temps changent, les tracteurs en dansant
Marquent la fin de l'été, un nouveau lendemain
Les travailleurs s'engouffrent dans le métro
Avec un goût d’insatisfait, ils traînent
Dans les stations, cherchant ce plus, ce trop
Ils découvrent que c'est eux et la sortie, prennent
Le soir, les gens ne sont plus en terrasse
Ils regardent la télévision, danse et cuisine
Une nouvelle émission où seules les crasses
Entre candidats captivent, empêchent la sourdine
Et moi, dans tout ça, je marche dans les rues
Désertées au profit des foyers, je continue
Malgré tout, à me dire "C'est l'été", j'y ai cru
Et je suis rentré chez moi, comme convenu
Fabulle 02/09/2013
Déni de voyager
J'ai traversé l’Ossétie et le désert de Gobi
Ai vu des choses que je ne pensais possible
J'ai baragouiné quelques mots d'anglais, obéi
A la règle du non-dit, et c'en était risible
J'ai aligné sur un carnet, des phrases
Je pensais que ça en ferait de la poésie
Mais un vieux guide m'a remis la case
Et je n'ai vu que charabia et hérésie
Alors je me suis questionné, pourquoi voyager
Pourquoi Le Caire, un seul jour, Alexandrie
Je ne pouvais répondre, ne me sentant pas assez âgé
Et je suis reparti avec toute ma penderie
Je me suis reperdu au Machu Pichu
Aux chutes Victoria, et en Amazonie
Je parlais à des gens, j'étais tout
Je ne me voyais plus, j'étais en déni
Fabulle 02/09/2013
Ai vu des choses que je ne pensais possible
J'ai baragouiné quelques mots d'anglais, obéi
A la règle du non-dit, et c'en était risible
J'ai aligné sur un carnet, des phrases
Je pensais que ça en ferait de la poésie
Mais un vieux guide m'a remis la case
Et je n'ai vu que charabia et hérésie
Alors je me suis questionné, pourquoi voyager
Pourquoi Le Caire, un seul jour, Alexandrie
Je ne pouvais répondre, ne me sentant pas assez âgé
Et je suis reparti avec toute ma penderie
Je me suis reperdu au Machu Pichu
Aux chutes Victoria, et en Amazonie
Je parlais à des gens, j'étais tout
Je ne me voyais plus, j'étais en déni
Fabulle 02/09/2013
En quittant Lison
Je voulais être heureux
Mais j'ai le cœur gros
Car je quitte Lison, désireux
D'y revenir aussitôt
Dans le train, je me remémore
Ces moments passés avec mon frère
Et ma famille, je sais qu'encore
Je vivrai des moments tels hier
Mais ce sera en octobre, à 21 ans
Je devrais avoir l'âge d'être content
A partir comme ceci de chez mes parents
Mais je suis plus grand, je sais le temps
Et je sais que c'est cela qui compte
Pas mes poésies futiles, mais ces moments
Et je dois jongler entre mes sentiments
Pour vivre jusqu'au de mon conte
Fabulle 02/09/2013
Mais j'ai le cœur gros
Car je quitte Lison, désireux
D'y revenir aussitôt
Dans le train, je me remémore
Ces moments passés avec mon frère
Et ma famille, je sais qu'encore
Je vivrai des moments tels hier
Mais ce sera en octobre, à 21 ans
Je devrais avoir l'âge d'être content
A partir comme ceci de chez mes parents
Mais je suis plus grand, je sais le temps
Et je sais que c'est cela qui compte
Pas mes poésies futiles, mais ces moments
Et je dois jongler entre mes sentiments
Pour vivre jusqu'au de mon conte
Fabulle 02/09/2013
mercredi 28 août 2013
Sergent Davis Louis
Un homme est tombé ici, sous le feu ennemi
Aujourd'hui, seule sa chaussure reste enfouie
Seul souvenir d'un homme venu libérer des amis
Seule trace d'un homme s'appelant Davis Louis
Je vomissais dans le bateau pour Utah
Plus par peur de l'avenir que pas mal de mer
La pluie me glaçait le visage, tout s'arrêta
Quand le bateau et les hommes touchèrent terre
Les balles siffleraient de partout, j'avançais
Car un camarade me tapa l'épaule, je courais
Sans savoir où aller, me cacher, tirer, percer
Une brèche avec quelques-uns, je n'étais pas prêt
Mais une balle transperça ma tête, je pensais
Alors ma femme Jeanne, et ma fille Eloïse
Resté en Ohio, loin de la guerre, je m'élançais
Pour un dernier assaut jusqu'à que la vie me fut prise
Fabulle 08/08/2013
Aujourd'hui, seule sa chaussure reste enfouie
Seul souvenir d'un homme venu libérer des amis
Seule trace d'un homme s'appelant Davis Louis
Je vomissais dans le bateau pour Utah
Plus par peur de l'avenir que pas mal de mer
La pluie me glaçait le visage, tout s'arrêta
Quand le bateau et les hommes touchèrent terre
Les balles siffleraient de partout, j'avançais
Car un camarade me tapa l'épaule, je courais
Sans savoir où aller, me cacher, tirer, percer
Une brèche avec quelques-uns, je n'étais pas prêt
Mais une balle transperça ma tête, je pensais
Alors ma femme Jeanne, et ma fille Eloïse
Resté en Ohio, loin de la guerre, je m'élançais
Pour un dernier assaut jusqu'à que la vie me fut prise
Fabulle 08/08/2013
La mer du roi
Voilà, mon roi, c'est ce qu'on appelle la mer
Et selon une sorcière, c'est ce que vous perdra
Ah bon? Je ne suis pas prêt de quitter terre
Mais que font ce sujet-là, tu me le diras?
Certainement, mon roi, je crois qu'il se baigne
Quoi, comme moi dans mon bain? Tout à fait
Le mer, c'est une grosse baignoire avec des seignes
Des poissons, d'autres choses qui nagent! Et des fées?
Oui, dans le lot, il doit y avoir bien quelques fées
Alors, c'est pour l'amour d'une que je me noierai
Vous le croyez? Ce serait donc l'objet d'un méfait
Et moi qui vous y emmener tout exprès
Tout exprès pour quoi, valet? Euh, pour rien
Je n'avais aucune intention de vous tuer
Euh, je veux dire, je ne suis pas un vaurien
Oui, bien sûr, viens ce sujet baigneur saluer
Fabulle 08/08/2013
Et selon une sorcière, c'est ce que vous perdra
Ah bon? Je ne suis pas prêt de quitter terre
Mais que font ce sujet-là, tu me le diras?
Certainement, mon roi, je crois qu'il se baigne
Quoi, comme moi dans mon bain? Tout à fait
Le mer, c'est une grosse baignoire avec des seignes
Des poissons, d'autres choses qui nagent! Et des fées?
Oui, dans le lot, il doit y avoir bien quelques fées
Alors, c'est pour l'amour d'une que je me noierai
Vous le croyez? Ce serait donc l'objet d'un méfait
Et moi qui vous y emmener tout exprès
Tout exprès pour quoi, valet? Euh, pour rien
Je n'avais aucune intention de vous tuer
Euh, je veux dire, je ne suis pas un vaurien
Oui, bien sûr, viens ce sujet baigneur saluer
Fabulle 08/08/2013
Sur le billard
Je vais vous raconter ma plus grande blessure
Non, pas sentimentale, pour un poète, ce serait banal
Mais bien physique, une bien belle déchirure
A ma jambe droite, là où il n'y a pas de poil
C'était à Noirmoutier en été (pour vous situer)
Je n'écrivais pas encore de poème (j'étais jeune)
Et sur un pont, sur un digue à rocher, je me ruais
Et tomber sur le tranchant d'une roche, ce ne
Fus pas qu'un peu douloureux, je saignais
Comme jamais, on m’emmena à la pharmacie
Et me distilla quelques bandelettes pour gagner
Du temps, s'épargner l’hôpital et compagnie
C'est ainsi que je fus blessé, vous voyez
De ce côté là, j'ai eu une vie calme
Ça, vous savez très bien que guerroyer
Ce n'est pas moi, moi, je n'ai pas mal qu'à l'âme
Fabulle 08/08/2013
Non, pas sentimentale, pour un poète, ce serait banal
Mais bien physique, une bien belle déchirure
A ma jambe droite, là où il n'y a pas de poil
C'était à Noirmoutier en été (pour vous situer)
Je n'écrivais pas encore de poème (j'étais jeune)
Et sur un pont, sur un digue à rocher, je me ruais
Et tomber sur le tranchant d'une roche, ce ne
Fus pas qu'un peu douloureux, je saignais
Comme jamais, on m’emmena à la pharmacie
Et me distilla quelques bandelettes pour gagner
Du temps, s'épargner l’hôpital et compagnie
C'est ainsi que je fus blessé, vous voyez
De ce côté là, j'ai eu une vie calme
Ça, vous savez très bien que guerroyer
Ce n'est pas moi, moi, je n'ai pas mal qu'à l'âme
Fabulle 08/08/2013
Un Grandcamp et c'est reparti
Il a fallu que je m'éloigne pour écrire
Et comprendre ce qui a tué la poésie
La poésie a été tué par notre confort de vie
Plus aucun risque, pas une seule petite hérésie
En vacances, je me suis enfermé dans le quotidien
Je croyais pouvoir résister mais j'ai failli
Et j'ai saisi une porte de sortie par le lointain
Pour que je puisse faire une nouvelle saillie
Et me voilà à Grandcamp, comme il y a longtemps
A refaire une balade poétique sur les traces
De ma propre inspiration, le vent affolant
Les mouettes qui piaffent, le soleil qui harasse
Et je me mets à parcourir tous mes poèmes
J'en revois de magnifiques sur ce galet gris
Et là, cette algue qui m'alpague, ah, j'aime
Je respire, promis, fini, je ne serai plus aigri
Fabulle 08/08/2013
Et comprendre ce qui a tué la poésie
La poésie a été tué par notre confort de vie
Plus aucun risque, pas une seule petite hérésie
En vacances, je me suis enfermé dans le quotidien
Je croyais pouvoir résister mais j'ai failli
Et j'ai saisi une porte de sortie par le lointain
Pour que je puisse faire une nouvelle saillie
Et me voilà à Grandcamp, comme il y a longtemps
A refaire une balade poétique sur les traces
De ma propre inspiration, le vent affolant
Les mouettes qui piaffent, le soleil qui harasse
Et je me mets à parcourir tous mes poèmes
J'en revois de magnifiques sur ce galet gris
Et là, cette algue qui m'alpague, ah, j'aime
Je respire, promis, fini, je ne serai plus aigri
Fabulle 08/08/2013
lundi 22 juillet 2013
Le poète et les assurances
Qui pour penser aux tempêtes passées?
A Xynthia, El Nino, Katrina ou Rachel
Les personnes ci-dessus nommées, les assurés
Aussi qui ont perdu tout à grande échelle
Alors certes, de l'eau est passée sous les ponts
Mais le problème, c'est qu'il n'y a plus de pont
Les hommes reconstruisent en mieux si possible
Car à l'homme reste la nature inaudible
On n'entend pas que la nature est plus forte
Qu'il y aura toujours des tempêtes à traverser
Que ce sont seulement les vents qui nous portent
Et les averses qui nous lavent, qui nous perceraient
Mais ce que l'homme retient, c'est l'accalmie
Les apéros dégustés chez tous ces amis
Et le doux sifflement du vent dans les drapeaux
Qui flottent malgré toute la fureur des eaux
Fabulle 21/07/2013
A Xynthia, El Nino, Katrina ou Rachel
Les personnes ci-dessus nommées, les assurés
Aussi qui ont perdu tout à grande échelle
Alors certes, de l'eau est passée sous les ponts
Mais le problème, c'est qu'il n'y a plus de pont
Les hommes reconstruisent en mieux si possible
Car à l'homme reste la nature inaudible
On n'entend pas que la nature est plus forte
Qu'il y aura toujours des tempêtes à traverser
Que ce sont seulement les vents qui nous portent
Et les averses qui nous lavent, qui nous perceraient
Mais ce que l'homme retient, c'est l'accalmie
Les apéros dégustés chez tous ces amis
Et le doux sifflement du vent dans les drapeaux
Qui flottent malgré toute la fureur des eaux
Fabulle 21/07/2013
dimanche 21 juillet 2013
L'allure
Je rêve de l'avenir, d'une chambre sans mystères
Et par une illusion d'optique, d'un arbre trop penché
Je suis le somnambule de la maison, le trouvère
Qui déambule pour vous la nuit tout endimanché
Je navigue dans les couloirs, écoutent les portes
Je ressens les bruits qui en sortent
Me demande quelle pourrait être cette cohorte
Qui vit là, faisant valdinguer mes tympans et aortes
Je continue ma transe, arrête sur le divan
Freud m'attendait, il avait de quoi parler
C'est moi qui causa le premier, l'enfant
Que j'étais rêvait de pêche au carrelet
Mais les responsabilités apparurent
Il me fallait avoir une carrure
S'il le fallait, partir en cure
Pour faire semblant d'avoir l'allure
Fabulle 20/07/2013
Et par une illusion d'optique, d'un arbre trop penché
Je suis le somnambule de la maison, le trouvère
Qui déambule pour vous la nuit tout endimanché
Je navigue dans les couloirs, écoutent les portes
Je ressens les bruits qui en sortent
Me demande quelle pourrait être cette cohorte
Qui vit là, faisant valdinguer mes tympans et aortes
Je continue ma transe, arrête sur le divan
Freud m'attendait, il avait de quoi parler
C'est moi qui causa le premier, l'enfant
Que j'étais rêvait de pêche au carrelet
Mais les responsabilités apparurent
Il me fallait avoir une carrure
S'il le fallait, partir en cure
Pour faire semblant d'avoir l'allure
Fabulle 20/07/2013
Au clair de lune
Je rentre dans ma chambre noire
Seulement éclairée par une lune blanche
Sortant d'Avignon, j'y vois un signe d'espoir
Et une invitation à écrire, je pose ma hanche
Sur le lit, un stylo et un clair de lune
Un papier pour me rappeler même si ma tête
Aurait pu servir de support pour ces runes
Je pense à l'univers, et à la cour d'honneur
A être soi-même sans savoir qui j'étais
A aimer Raphaëlle, autant que le puisse mon cœur
Me voilà seul, devant ma feuille
A me dire que je suis un poète
Car seuls les poètes à cette heure sont en deuil
Et regardent à la fenêtre le vent de l'esthète
Fabulle 20/07/2013
Seulement éclairée par une lune blanche
Sortant d'Avignon, j'y vois un signe d'espoir
Et une invitation à écrire, je pose ma hanche
Sur le lit, un stylo et un clair de lune
Un papier pour me rappeler même si ma tête
Aurait pu servir de support pour ces runes
Je pense à l'univers, et à la cour d'honneur
A être soi-même sans savoir qui j'étais
A aimer Raphaëlle, autant que le puisse mon cœur
Me voilà seul, devant ma feuille
A me dire que je suis un poète
Car seuls les poètes à cette heure sont en deuil
Et regardent à la fenêtre le vent de l'esthète
Fabulle 20/07/2013
lundi 15 juillet 2013
Je finirai au whisky
Je boirai mon whisky comme on boit du ice tea
J'ingurgiterai mon verre, comme je l'ai si vite appris
Pour oublier une vie de douleurs, de vaines péripéties
Et ce tragique acci... , l'alcool est mon abri
Il est sûr, même si groggy au volant
Je risque tout, mais je ne conduis que comme ça
Sinon mon cerveau pense, et s'embalant
Me replonge dans des souvenirs, non, pas ça!
Je vous en prie, oh dieu de l'oubli
Rendez-moi inconscient, donnez-moi cet exil
Car moi seul est commis ce délit
Et pourtant, c'est eux qui ont payé
Ah, mon bourbon! Çà va mieux!
J'espère que me pardonnera Dieu
Fabulle 15/07/2013
J'ingurgiterai mon verre, comme je l'ai si vite appris
Pour oublier une vie de douleurs, de vaines péripéties
Et ce tragique acci... , l'alcool est mon abri
Il est sûr, même si groggy au volant
Je risque tout, mais je ne conduis que comme ça
Sinon mon cerveau pense, et s'embalant
Me replonge dans des souvenirs, non, pas ça!
Je vous en prie, oh dieu de l'oubli
Rendez-moi inconscient, donnez-moi cet exil
Car moi seul est commis ce délit
Et pourtant, c'est eux qui ont payé
Ah, mon bourbon! Çà va mieux!
J'espère que me pardonnera Dieu
Fabulle 15/07/2013
lundi 10 juin 2013
Hautement improbable
Un jour, je serai premier ministre
Comme un jour, ton cœur sera mien
Tu cries au scandale, que c'est sinistre
Mais l'hautement improbable s'appelle Fabien
Un jour, les fleurs pousseront en Antarctique
Et tu m'appelleras de tout ton cœur
Pour que je sauves l'humanité, cette relique
Dont plus personne ne voulait, haut-le-cœur
Un jour, les poules auront des dents
Si ce n'est pas déjà le cas, tu m'épouseras
Car tu croiras alors au mariage, au ramadan
Tu croiras à tout car je serai simplement là
Et alors, peut-être qu'un jour, tu m'aimeras
Et je n'aurai alors plus rien à faire là
Fabulle 09/06/2013
Comme un jour, ton cœur sera mien
Tu cries au scandale, que c'est sinistre
Mais l'hautement improbable s'appelle Fabien
Un jour, les fleurs pousseront en Antarctique
Et tu m'appelleras de tout ton cœur
Pour que je sauves l'humanité, cette relique
Dont plus personne ne voulait, haut-le-cœur
Un jour, les poules auront des dents
Si ce n'est pas déjà le cas, tu m'épouseras
Car tu croiras alors au mariage, au ramadan
Tu croiras à tout car je serai simplement là
Et alors, peut-être qu'un jour, tu m'aimeras
Et je n'aurai alors plus rien à faire là
Fabulle 09/06/2013
Mauvaise nuit
Je me tourne et retourne dans mon lit
Les cauchemars dansent, les minutes défilent
Sur le Nil, je combats des crocodiles
Même si j'ai tout fait pour éviter le conflit
J'ai essayé de passer par la berge sèche
Mais ces crocos m'ont vu, me veulent en déjeuner
Je réplique d'un coup de rame, mais force-né
Jamais, je ne fus, et les crocos foncèrent tête bêche
Leurs crocs étaient des poignards, jetés sur moi
Et dans mon lit, je me réveilla! Oublie ça!
Tout ceci n'est que rêve, rêve plutôt d'une salsa
Avec une fille qui te plairait, ça va de soi
Mais non, je me rendors, les crocos m'attendaient
Ils m'en veulent personnellement, alors je me rends
Car il n'y a rien à faire contre les songes d'un grand
Si cruels et effrayants, personne n'est là pour nous aider
Fabulle 08/06/2013
Les cauchemars dansent, les minutes défilent
Sur le Nil, je combats des crocodiles
Même si j'ai tout fait pour éviter le conflit
J'ai essayé de passer par la berge sèche
Mais ces crocos m'ont vu, me veulent en déjeuner
Je réplique d'un coup de rame, mais force-né
Jamais, je ne fus, et les crocos foncèrent tête bêche
Leurs crocs étaient des poignards, jetés sur moi
Et dans mon lit, je me réveilla! Oublie ça!
Tout ceci n'est que rêve, rêve plutôt d'une salsa
Avec une fille qui te plairait, ça va de soi
Mais non, je me rendors, les crocos m'attendaient
Ils m'en veulent personnellement, alors je me rends
Car il n'y a rien à faire contre les songes d'un grand
Si cruels et effrayants, personne n'est là pour nous aider
Fabulle 08/06/2013
Les petits vieux de l'arrêt de bus
Assis dans l'abribus, ils me regardent passer
Et je les regardais attendre, tout tranquillement
La navette qui viendrait ou non, ils révassaient
Et j'imaginais leurs vies, leurs appartements
Il aurait été confortable, tendre comme Joséphine
Et son mari Serge, aurait regardé la télé
Dans son canapé qu'il ne quittait qu'aux matines
Pour aller chercher le pain et une brique de lait
Serge était conducteur de train, à Grenoble
Il prenait à cinq heures son service, amenait
Les gens à destination, aimait voir les vignobles
Quand il sillonnait la France jusqu'au déjeuner
Puis il rentrait, et Joséphine l'attendait, ensemble
Ils mangeaient, et ensemble, ils vivraient
Même quand ils attendent les bus, quand Serge tremble
Mais tout ce qui compte, c'est qu'ils s'aimaient
Fabulle 08/06/2013
Et je les regardais attendre, tout tranquillement
La navette qui viendrait ou non, ils révassaient
Et j'imaginais leurs vies, leurs appartements
Il aurait été confortable, tendre comme Joséphine
Et son mari Serge, aurait regardé la télé
Dans son canapé qu'il ne quittait qu'aux matines
Pour aller chercher le pain et une brique de lait
Serge était conducteur de train, à Grenoble
Il prenait à cinq heures son service, amenait
Les gens à destination, aimait voir les vignobles
Quand il sillonnait la France jusqu'au déjeuner
Puis il rentrait, et Joséphine l'attendait, ensemble
Ils mangeaient, et ensemble, ils vivraient
Même quand ils attendent les bus, quand Serge tremble
Mais tout ce qui compte, c'est qu'ils s'aimaient
Fabulle 08/06/2013
vendredi 7 juin 2013
On an other planet
Je suis parti à des années lumières
Je pense hors du temps, aux mystères
Qui parcourent l'univers, je suis hier
Aujourd'hui et demain, je suis la Terre
Vue d'une autre planète, je suis martien
Étranger de mon monde, je ne comprends rien
Il paraît que dans la vie, je m'appelle Fabien
Mais mon nom est Fabulle, quel est le tien?
Je suis un jeune Terrien, je veux survivre
Dans ce désert humain, la guerre est autour
Et je traverse tel un ange, comme un livre
Ce champ de bataille, je traverse les jours
Je raconte ce que je vois dans des carnets
Que je laisserai à la fin de mes jours
A la Terre, qui m'a accueilli, où je suis né
Et où l'on ma permis de faire un détour
Fabulle 05/06/2013
Je pense hors du temps, aux mystères
Qui parcourent l'univers, je suis hier
Aujourd'hui et demain, je suis la Terre
Vue d'une autre planète, je suis martien
Étranger de mon monde, je ne comprends rien
Il paraît que dans la vie, je m'appelle Fabien
Mais mon nom est Fabulle, quel est le tien?
Je suis un jeune Terrien, je veux survivre
Dans ce désert humain, la guerre est autour
Et je traverse tel un ange, comme un livre
Ce champ de bataille, je traverse les jours
Je raconte ce que je vois dans des carnets
Que je laisserai à la fin de mes jours
A la Terre, qui m'a accueilli, où je suis né
Et où l'on ma permis de faire un détour
Fabulle 05/06/2013
mardi 28 mai 2013
L'église sous l'église
J'avais déjà visité des cryptes
Des vestiges d'églises sous églises
Mais jamais une vraie église sous église
Et pour vous, non-Lyonnais, je décrypte
Basilique de Fourvière, après une montée
Qui après 5 kilomètres de marche est harassante
Donc montée puis arrivée sur l'envahissante
Eglise citée ci-dessus, je vais vous raconter
Que la basilique, même si chargée, normale
Je visite, fait le tour, découvre une entrée
Descends sous la basilique, et cette contrée
C'est une église, assez grande, même normale
Alors qu'est-ce qui leur a pris, deux églises
Pour le prix d'une, les fidèles suivront-ils?
En tout cas, voilà un château fait d'idylles
D'architecte incompris, vivant dans la hantise
Fabulle 27/05/2013
Des vestiges d'églises sous églises
Mais jamais une vraie église sous église
Et pour vous, non-Lyonnais, je décrypte
Basilique de Fourvière, après une montée
Qui après 5 kilomètres de marche est harassante
Donc montée puis arrivée sur l'envahissante
Eglise citée ci-dessus, je vais vous raconter
Que la basilique, même si chargée, normale
Je visite, fait le tour, découvre une entrée
Descends sous la basilique, et cette contrée
C'est une église, assez grande, même normale
Alors qu'est-ce qui leur a pris, deux églises
Pour le prix d'une, les fidèles suivront-ils?
En tout cas, voilà un château fait d'idylles
D'architecte incompris, vivant dans la hantise
Fabulle 27/05/2013
Traboules
Je traboule à Lyon, je vais chez les gens
Et je me dis qu'ici, c'est le centre du monde
Car tout le monde vient chez toit, indigents
Et rois pour admirer balcons et rotondes
Je me glisse dans l'interstice d'une porte
Qu'un habitant a laissé négligemment ouverte
Je monte un escalier, suit une cohorte
Descends par un autre, voient des plantes vertes
Et me voilà dans l'autre rue, reste alors
A trouver une autre traboule pour repasser
De l'autre côté, à la chasse, non à l'or
Mais aux traboules, laissez-moi passer
J'en ai une, aïe, pardon monsieur, pas vu
Vous habitez-ici? Alors faîtes-moi visiter
Et me revoilà parti chez Jean la Bévue
Ces copains l'appellent comme ça dans la cité
Fabulle 27/05/2013
Et je me dis qu'ici, c'est le centre du monde
Car tout le monde vient chez toit, indigents
Et rois pour admirer balcons et rotondes
Je me glisse dans l'interstice d'une porte
Qu'un habitant a laissé négligemment ouverte
Je monte un escalier, suit une cohorte
Descends par un autre, voient des plantes vertes
Et me voilà dans l'autre rue, reste alors
A trouver une autre traboule pour repasser
De l'autre côté, à la chasse, non à l'or
Mais aux traboules, laissez-moi passer
J'en ai une, aïe, pardon monsieur, pas vu
Vous habitez-ici? Alors faîtes-moi visiter
Et me revoilà parti chez Jean la Bévue
Ces copains l'appellent comme ça dans la cité
Fabulle 27/05/2013
Aux toilettes
Cela représente bien un 160ème de notre vie
Et on n'en parle jamais en poésie
Même si à l'époque, il n'y avait la plomberie
D'aujourd'hui, on aurait pu en parler, mais d'hérésie
On aurait taxé ceux qui "Aux latrines"
Auraient nommé leurs poèmes, moi, je me saisis
De tous les sujets, ceux qu'on ne voient en vitrine
Car il faut de la classe face aux passants d'Asie
Alors je vais vous dire ce que je fais aux toilettes
Chose que personne n'avouera jamais de toute façon
Car à la plage, pudique, on jette notre serviette
Dès qu'on arrive, sur les parties des garçons
Moi, je me jette à l'eau, et sans détours
Je vais vous raconter ce qui se passe dans l'endroit
Celui dont les poètes ne voient jamais le jour
A les lire, mais après tout, c'est leur droit
Fabulle 26/05/2013
Et on n'en parle jamais en poésie
Même si à l'époque, il n'y avait la plomberie
D'aujourd'hui, on aurait pu en parler, mais d'hérésie
On aurait taxé ceux qui "Aux latrines"
Auraient nommé leurs poèmes, moi, je me saisis
De tous les sujets, ceux qu'on ne voient en vitrine
Car il faut de la classe face aux passants d'Asie
Alors je vais vous dire ce que je fais aux toilettes
Chose que personne n'avouera jamais de toute façon
Car à la plage, pudique, on jette notre serviette
Dès qu'on arrive, sur les parties des garçons
Moi, je me jette à l'eau, et sans détours
Je vais vous raconter ce qui se passe dans l'endroit
Celui dont les poètes ne voient jamais le jour
A les lire, mais après tout, c'est leur droit
Fabulle 26/05/2013
dimanche 26 mai 2013
Les poèmes des autres
Chaque fois que je lis de la poésie
Je n'ai qu'une envie, d'écrire un poème
Pour faire mieux que ce que je lis
Même si ce sont les poètes que j'aime
Alors, je prends ma plume et je massacre
Tous mes concurrents, bon, je les respecte
Mais place aux jeunes, voilà mon sacre
Au revoir Verlaine et Baudelaire que je suspecte
De là-haut de vouloir me répondre
Car ces concurrents sont bien souvent morts
Et n'ont pas la possibilité de pondre
Quelques poèmes assassins sur mon sort
Et bien tant pis, ils avaient qu'à prévoir
Dans leurs poèmes qu'ils seront détronés
Car c'est au poète de tout anticiper, savoir
De quoi l'avenir sera fait, et qui sera né
Fabulle 25/05/2013
Je n'ai qu'une envie, d'écrire un poème
Pour faire mieux que ce que je lis
Même si ce sont les poètes que j'aime
Alors, je prends ma plume et je massacre
Tous mes concurrents, bon, je les respecte
Mais place aux jeunes, voilà mon sacre
Au revoir Verlaine et Baudelaire que je suspecte
De là-haut de vouloir me répondre
Car ces concurrents sont bien souvent morts
Et n'ont pas la possibilité de pondre
Quelques poèmes assassins sur mon sort
Et bien tant pis, ils avaient qu'à prévoir
Dans leurs poèmes qu'ils seront détronés
Car c'est au poète de tout anticiper, savoir
De quoi l'avenir sera fait, et qui sera né
Fabulle 25/05/2013
samedi 25 mai 2013
De nuit en nuit
Chaque soir, je descends de mon immeuble
Rejoindre mes copains pour conquérir la nuit
Arpenter les rues de Stockholm et ses huis
Qu'on visite clandestinement, empruntant des meubles
Un jour, peut-être, je les rendrai, mais je vis
Uniquement la nuit, et ces derniers soirs
Nous défendons cet homme tué sur le trottoir
Par des policiers trop zélés et trop ravis
De nous embêter, alors je suis mon groupe
Je casse, je brûle, je frappe contre tous
Car on nous laisse seul dans cette brousse
Exilés de Suède en Suède, vilaines troupes
J'arrêterai quand je pourrai travailler
J'arrêterai quand le jour sera devenu ma vie
J'arrêterai quand on prendra en compte mon avis
Et je continuerai tant qu'ils n'auront pas payé
Fabulle 24/05/2013
Rejoindre mes copains pour conquérir la nuit
Arpenter les rues de Stockholm et ses huis
Qu'on visite clandestinement, empruntant des meubles
Un jour, peut-être, je les rendrai, mais je vis
Uniquement la nuit, et ces derniers soirs
Nous défendons cet homme tué sur le trottoir
Par des policiers trop zélés et trop ravis
De nous embêter, alors je suis mon groupe
Je casse, je brûle, je frappe contre tous
Car on nous laisse seul dans cette brousse
Exilés de Suède en Suède, vilaines troupes
J'arrêterai quand je pourrai travailler
J'arrêterai quand le jour sera devenu ma vie
J'arrêterai quand on prendra en compte mon avis
Et je continuerai tant qu'ils n'auront pas payé
Fabulle 24/05/2013
vendredi 17 mai 2013
Le Cap Dejnev
On est au bout de la Terre
Et ils veulent franchir la mer
Ma tribu veut aller plus loin
Conquérir le monde dans leur coin
Mais moi, Ranouk, homo erectus
Je dis non, je resterai russe
Même si la Russie n'existe pas encore
Je n'irai pas là-bas chercher de l'or
Et je me dis même demi-tour
Abandonne-les, retourne-toi et cours
Explore le monde seul et colonise
Ici, nul besoin de traverser la banquise
Alors, il regarda partir sa tribu
Et se mit à croire en un nouveau début
Il marcha donc, Sibérie, Europe
Tous les jours, il chasse, il galope
Il rencontra une belle femme
Et un jour lui déclara sa flamme
Eut un enfant, l'enfant eut un enfant
Et ainsi de suite jusqu'à cet enfant
Cet enfant du XXIème siècle, devant vous
Et en Russie, partir voir le bout
Le Cap Dejnev, où Ranouk devint
Le père de tous les Européens
Fabulle 16/03/2013
Et ils veulent franchir la mer
Ma tribu veut aller plus loin
Conquérir le monde dans leur coin
Mais moi, Ranouk, homo erectus
Je dis non, je resterai russe
Même si la Russie n'existe pas encore
Je n'irai pas là-bas chercher de l'or
Et je me dis même demi-tour
Abandonne-les, retourne-toi et cours
Explore le monde seul et colonise
Ici, nul besoin de traverser la banquise
Alors, il regarda partir sa tribu
Et se mit à croire en un nouveau début
Il marcha donc, Sibérie, Europe
Tous les jours, il chasse, il galope
Il rencontra une belle femme
Et un jour lui déclara sa flamme
Eut un enfant, l'enfant eut un enfant
Et ainsi de suite jusqu'à cet enfant
Cet enfant du XXIème siècle, devant vous
Et en Russie, partir voir le bout
Le Cap Dejnev, où Ranouk devint
Le père de tous les Européens
Fabulle 16/03/2013
jeudi 16 mai 2013
Jackpot
J'ai besoin d'argent, je vous le dis cash
Et je lance un appel à tous les éditeurs
Producteurs et publieurs, qu'il sache
Que je suis sur le marché des bonimenteurs
Je peux et je suis prêt à faire mon journaliste
Tout en restant poétique, à faire l'édito
Tout en rime, voilà, poète éditorialiste
Embauchez-moi, et vos ventes décolleront sitôt
Et pour les plus joueurs, mon recueil est là
Des poèmes de qualité sur la vie de mes jours
Sur des thèmes tristes, drôles, me voilà
Et même, si tout ceci ne marche pas
Je veux bien présenter le loto
Car il faudra bien que je paye les repas
Fabulle 15/05/2013
Et je lance un appel à tous les éditeurs
Producteurs et publieurs, qu'il sache
Que je suis sur le marché des bonimenteurs
Je peux et je suis prêt à faire mon journaliste
Tout en restant poétique, à faire l'édito
Tout en rime, voilà, poète éditorialiste
Embauchez-moi, et vos ventes décolleront sitôt
Et pour les plus joueurs, mon recueil est là
Des poèmes de qualité sur la vie de mes jours
Sur des thèmes tristes, drôles, me voilà
Et même, si tout ceci ne marche pas
Je veux bien présenter le loto
Car il faudra bien que je paye les repas
Fabulle 15/05/2013
Why?
On ne pourra jamais comprendre l'humain
Sur ce qui le pousse à faire l'irréparable
Ce qui se passe dans sa tête et demain
On le découvre, et c'est inénarrable
Et bien sûr, une question nous traverse
Nous transperce, car aucun mot laissé
Ne nous expliquera, je pleure des averses
Mon cœur palpite plus fort face au décès
Il y a des nouvelles qui nous bouleversent
Et on devrait se dire qu'on n'a pas le droit
De faire mal à ses proches qui restent
Why? Je n'ai pas la réponse à la question
Et le poète sait qu'il ne l'aura jamais
Et qu'il ne peut retransmettre que son émotion
Fabulle 15/05/2013
Sur ce qui le pousse à faire l'irréparable
Ce qui se passe dans sa tête et demain
On le découvre, et c'est inénarrable
Et bien sûr, une question nous traverse
Nous transperce, car aucun mot laissé
Ne nous expliquera, je pleure des averses
Mon cœur palpite plus fort face au décès
Il y a des nouvelles qui nous bouleversent
Et on devrait se dire qu'on n'a pas le droit
De faire mal à ses proches qui restent
Why? Je n'ai pas la réponse à la question
Et le poète sait qu'il ne l'aura jamais
Et qu'il ne peut retransmettre que son émotion
Fabulle 15/05/2013
jeudi 9 mai 2013
L'ignorance des combattants
Je ne savais pas ce qu'était la guerre
Et on m'y a envoyé en ce mois d'août
J'avais la moisson à faire, c'était naguère
Maintenant dans les tranchées, je crains tout
Les rats nous mordent nos orteils, la nuit
Cinq mois que je pourris ici, à me cacher
Avec Serge, Richard et Michel, on s'ennuie
On croyait se battre, mais on ne fait que piocher
Le soir, quand les bruits des tirs s'arrêtent
Je pense à ma femme, restée à la ferme
A s'occuper seule des vaches, je revois sa tête
Son sourire si craquant, je veux y mettre un terme
A cette guerre qui n'en finit plus, je partirai
Samedi prochain, je retournerai chez moi
Par les champs s'il n'y a pas d'Allemands, je rallierai
Le Mans, en attendant, ce poème est pour toi
Fabulle 07/05/2013
Et on m'y a envoyé en ce mois d'août
J'avais la moisson à faire, c'était naguère
Maintenant dans les tranchées, je crains tout
Les rats nous mordent nos orteils, la nuit
Cinq mois que je pourris ici, à me cacher
Avec Serge, Richard et Michel, on s'ennuie
On croyait se battre, mais on ne fait que piocher
Le soir, quand les bruits des tirs s'arrêtent
Je pense à ma femme, restée à la ferme
A s'occuper seule des vaches, je revois sa tête
Son sourire si craquant, je veux y mettre un terme
A cette guerre qui n'en finit plus, je partirai
Samedi prochain, je retournerai chez moi
Par les champs s'il n'y a pas d'Allemands, je rallierai
Le Mans, en attendant, ce poème est pour toi
Fabulle 07/05/2013
Plus fort que Rimbaud
A mon âge, Rimbaud a foutu le camp
Il a tourné le dos à la poésie, s'est exilé
A continuer de vivre dans l'anonymat d'Aden
Moi, je serai connu, plus connu que Millet
Je rediffuserai la poésie dans les journaux
Verlaine l'avait fait pour Rimbaud, moi
Je me débrouillerai tout seul, les nouveaux
Sont prêts, ils arrivent, ça va faire date, croyez-moi
En fin de conte, je ferai plus fort que Rimbaud
Même si Verlaine, Rimbaud, ça reste le haut
Sans oublier les autres, capables de se vexer
Alors qu'ils sont morts, et qu'on ne cite que des extraits
De leurs poèmes ou romans, car personne n'a le temps
De lire en entier un pavé comme Jean Valjean
Ou même un poème de quatre quatrains
Voilà où nous en sommes: à la fin...
Fabulle 07/05/2013
Il a tourné le dos à la poésie, s'est exilé
A continuer de vivre dans l'anonymat d'Aden
Moi, je serai connu, plus connu que Millet
Je rediffuserai la poésie dans les journaux
Verlaine l'avait fait pour Rimbaud, moi
Je me débrouillerai tout seul, les nouveaux
Sont prêts, ils arrivent, ça va faire date, croyez-moi
En fin de conte, je ferai plus fort que Rimbaud
Même si Verlaine, Rimbaud, ça reste le haut
Sans oublier les autres, capables de se vexer
Alors qu'ils sont morts, et qu'on ne cite que des extraits
De leurs poèmes ou romans, car personne n'a le temps
De lire en entier un pavé comme Jean Valjean
Ou même un poème de quatre quatrains
Voilà où nous en sommes: à la fin...
Fabulle 07/05/2013
Des trains comme les autres
Un bébé crie dans un wagon
Un enfant pleure, sa maman le prend
J'ai rêvé de ces trains, petit garçon
Et maintenant, j'en prends tout le temps
Ce sont des trains comme les autres
La magie perdue de mon enfance
Qui lisait les horaires sur les écriteaux
Quand j'allais à la gare accompagner France
Aujourd'hui, je rentre chez moi, les Alpes
Je traverse, passage à Lyon pour Paris
Métro boulot dodo, des mains, je palpe
Et part pour Lison, une demi-journée de pris
Mais je me réjouis, face aux temps anciens
Combien de temps aurais-je mis en 1600?
Un mois peut-être, le cheval ferait du sien
Mais j'aurais eu le temps de parler aux gens
Fabulle07/05/2013
Un enfant pleure, sa maman le prend
J'ai rêvé de ces trains, petit garçon
Et maintenant, j'en prends tout le temps
Ce sont des trains comme les autres
La magie perdue de mon enfance
Qui lisait les horaires sur les écriteaux
Quand j'allais à la gare accompagner France
Aujourd'hui, je rentre chez moi, les Alpes
Je traverse, passage à Lyon pour Paris
Métro boulot dodo, des mains, je palpe
Et part pour Lison, une demi-journée de pris
Mais je me réjouis, face aux temps anciens
Combien de temps aurais-je mis en 1600?
Un mois peut-être, le cheval ferait du sien
Mais j'aurais eu le temps de parler aux gens
Fabulle07/05/2013
dimanche 5 mai 2013
Danse!
Se lever et danser au milieu de la pièce
Sans aucune raison, s'amuser sans pourquoi
Ce soir, je suis le roi, je marie ma nièce
Et je vais sur la piste me déhancher, j'y crois
Allez, tous à la discothèque, Guetta aux manettes
Un set de ouf nous attend, lâche ton corps, baby!
Soirée blues en perspective, on sera carpette
Et possible que mes pieds fasse Jacob Rabbi
Je viens de faire une heure de Just Dance
Sur la Wii, sœurette , je suis rincé
Tiens, ça ne serait pas un charleston, je m'élance
J'ai vu Danse avec les stars, j'en sais assez
Je suis dansologue, j'étudie la danse à travers
Les siècles, l'intérêt sociétal et comportemental
Et moi, face à la danse, j'écris des vers
Car je bouge aussi bien qu'une plaque de métal
Fabulle 05/05/2013
Sans aucune raison, s'amuser sans pourquoi
Ce soir, je suis le roi, je marie ma nièce
Et je vais sur la piste me déhancher, j'y crois
Allez, tous à la discothèque, Guetta aux manettes
Un set de ouf nous attend, lâche ton corps, baby!
Soirée blues en perspective, on sera carpette
Et possible que mes pieds fasse Jacob Rabbi
Je viens de faire une heure de Just Dance
Sur la Wii, sœurette , je suis rincé
Tiens, ça ne serait pas un charleston, je m'élance
J'ai vu Danse avec les stars, j'en sais assez
Je suis dansologue, j'étudie la danse à travers
Les siècles, l'intérêt sociétal et comportemental
Et moi, face à la danse, j'écris des vers
Car je bouge aussi bien qu'une plaque de métal
Fabulle 05/05/2013
Être tas
Je suis un tas de choses, une toile de Monet
Captant la luminosité d'une fin de journée
Sur la plage d'Etretat, je suis un galet
Qui est tombé de la falaise, je suis affalé
Sur un luxueux canapé, qui n'est pas le mien
Car il est dans un magasin Ikéa et pas à Fabien
Bien sûr, ma vie ne se résume pas que à ça
Je suis poète, si ce mot n'est pas trop désué
S'il sonne encore à vos oreilles, je vous dois ça
Vous qui me lisez si ardemment, je suis en suées
Rien qu'à l'idée que quelqu'un récite un vers
De Baudelaire, Verlaine, Hugo ou de Prévert
Et pour paraphraser, péricliter, je suis moi
Car c'est ce que l'on cherche tous, le premier émoi
Avec soi, le premier déclic, la rencontre
Avec son corps, son discours ou sa montre
Je suis décomplexé, et j'ai hâte d'y être
D'être la tas de choses que j'ai imaginé être
Fabulle 05/05/2013
Captant la luminosité d'une fin de journée
Sur la plage d'Etretat, je suis un galet
Qui est tombé de la falaise, je suis affalé
Sur un luxueux canapé, qui n'est pas le mien
Car il est dans un magasin Ikéa et pas à Fabien
Bien sûr, ma vie ne se résume pas que à ça
Je suis poète, si ce mot n'est pas trop désué
S'il sonne encore à vos oreilles, je vous dois ça
Vous qui me lisez si ardemment, je suis en suées
Rien qu'à l'idée que quelqu'un récite un vers
De Baudelaire, Verlaine, Hugo ou de Prévert
Et pour paraphraser, péricliter, je suis moi
Car c'est ce que l'on cherche tous, le premier émoi
Avec soi, le premier déclic, la rencontre
Avec son corps, son discours ou sa montre
Je suis décomplexé, et j'ai hâte d'y être
D'être la tas de choses que j'ai imaginé être
Fabulle 05/05/2013
Ce soir, j'écris
Et j'écris avec un stylo vert, faute de noir
Que j'aurais pu piocher dans ma trousse
Une chance sur deux, comme un tableau de Renoir
Alors là, bien sûr, vous allez m'interpeller
Pourquoi la comparaison ci-dessus nommée
Il y a un tas d'explications, s'appeller
Renoir ou Reblanc, une chance sur... Sommez!
Je ne vais quand même pas me lancer dans ça
Dans le calcul à tout va, car j'ai dit que j'écrivais
Certes, j'écris, mais rien de profond, c'est comme ça
Après tout, tout n'est pas chef d’œuvre; je vais
Continuer plus longtemps, pour avoir un bon passage
Le mieux serait de changer de sujet
Même si je ne suis pas monarque. Oh, la blague
Bien pourrie, allez, je sors, dû au rejet
De mon humour si particulier, du vague
Qui à l'âme ne fait pas rire tout le monde
C'est ça de se laisser porter par les ondes
Fabulle 05/05/2013
Que j'aurais pu piocher dans ma trousse
Une chance sur deux, comme un tableau de Renoir
Alors là, bien sûr, vous allez m'interpeller
Pourquoi la comparaison ci-dessus nommée
Il y a un tas d'explications, s'appeller
Renoir ou Reblanc, une chance sur... Sommez!
Je ne vais quand même pas me lancer dans ça
Dans le calcul à tout va, car j'ai dit que j'écrivais
Certes, j'écris, mais rien de profond, c'est comme ça
Après tout, tout n'est pas chef d’œuvre; je vais
Continuer plus longtemps, pour avoir un bon passage
Le mieux serait de changer de sujet
Même si je ne suis pas monarque. Oh, la blague
Bien pourrie, allez, je sors, dû au rejet
De mon humour si particulier, du vague
Qui à l'âme ne fait pas rire tout le monde
C'est ça de se laisser porter par les ondes
Fabulle 05/05/2013
jeudi 2 mai 2013
Tenir le monde dans sa main
J'ai le monde (un I-Phone) dans ma main
Barack Obama au bout du fil, je lui somme
D'arrêter les armes comme jouets pour gamins
J'ai Romulus, qui me conte son ancienne Rome
J'ai Berlin, son histoire, sa langue, sa vie
J'ai des baskets dernier cri pour 15€99
J'ai les recherches scientifiques, tous les avis
Les plus pointus sur comment faire une teuf
J'ai des amis, une famille, des collègues
Mon travail, mes loisirs, toute ma culture
Films, livres, tableaux et chanteurs bègues
J'ai ma vie, mais il me manque l'aventure
L'aventure d'aller voir le monde de ses yeux
De parler chinois avec un chinois sans Skype
De comprendre l'autre sans Wikipedia pour Dieu
L'I-Phone est un Jekyll, faîtes que je ne devienne Hyde
Fabulle 02/03/2013
Barack Obama au bout du fil, je lui somme
D'arrêter les armes comme jouets pour gamins
J'ai Romulus, qui me conte son ancienne Rome
J'ai Berlin, son histoire, sa langue, sa vie
J'ai des baskets dernier cri pour 15€99
J'ai les recherches scientifiques, tous les avis
Les plus pointus sur comment faire une teuf
J'ai des amis, une famille, des collègues
Mon travail, mes loisirs, toute ma culture
Films, livres, tableaux et chanteurs bègues
J'ai ma vie, mais il me manque l'aventure
L'aventure d'aller voir le monde de ses yeux
De parler chinois avec un chinois sans Skype
De comprendre l'autre sans Wikipedia pour Dieu
L'I-Phone est un Jekyll, faîtes que je ne devienne Hyde
Fabulle 02/03/2013
Ce qu'il me reste à faire
J'ai envie, tiens! Voilà, ça commence déjà
Le JE rentre en premier, je veux l'éliminer
Faire passer le toi devant le moi, dérangera
Cet égoïsme qui vit tel un nouveau né
Un bébé qui n'a qu'une hâte, découvrir le monde
Voilà ce qu'il me reste à faire, découvrir
En fait, c'est même le but, l'éternelle ronde
De l'humanité, et il me reste à écrire
A composer tant de choses, tant de poèmes
De chefs d’œuvres, de baisers trop salés
De mots incompris, il me reste les "je t'aime"
Qu'on s'enverrait sur de beaux galets
Ce qu'il me reste à faire, c'est continuer
C'est triste à dire, mais rien n'a changé
Où tout change sans qu'on le voit, car dénué
Par notre vision, et par le temps mangé
Fabulle 02/05/2013
Le JE rentre en premier, je veux l'éliminer
Faire passer le toi devant le moi, dérangera
Cet égoïsme qui vit tel un nouveau né
Un bébé qui n'a qu'une hâte, découvrir le monde
Voilà ce qu'il me reste à faire, découvrir
En fait, c'est même le but, l'éternelle ronde
De l'humanité, et il me reste à écrire
A composer tant de choses, tant de poèmes
De chefs d’œuvres, de baisers trop salés
De mots incompris, il me reste les "je t'aime"
Qu'on s'enverrait sur de beaux galets
Ce qu'il me reste à faire, c'est continuer
C'est triste à dire, mais rien n'a changé
Où tout change sans qu'on le voit, car dénué
Par notre vision, et par le temps mangé
Fabulle 02/05/2013
Faites du travail
En ce jour du muguet, j'ai une pensée
Pour tous ces gens qui doivent travailler
Ou qui battent le pavé en rangs agencés
Pour défendre leur travail à voix éraillées
J'envoie également des pensées, à défaut de muguet
A tous ces élèves de prépa, on n'oublie pas
Je vous assure, cette période de concours pas gai
Faîte d'angoisses, de jours où l'avenir se joue là
Et si je voudrais en plus m'envoyer des roses
Me faire une fleur, je penserai à moi
Obligé de travailler mathématiques, si j'ose
Car la statistique le montre, le travail se dévoit
Quand un jour est férié. Alors pour finir
Sur ce premier mai, ce temps nuageux
Sur la cuvette grenobloise, je veux à l'avenir
Vous chanter des temps moins nuageux
Fabulle, 01/05/2013
Pour tous ces gens qui doivent travailler
Ou qui battent le pavé en rangs agencés
Pour défendre leur travail à voix éraillées
J'envoie également des pensées, à défaut de muguet
A tous ces élèves de prépa, on n'oublie pas
Je vous assure, cette période de concours pas gai
Faîte d'angoisses, de jours où l'avenir se joue là
Et si je voudrais en plus m'envoyer des roses
Me faire une fleur, je penserai à moi
Obligé de travailler mathématiques, si j'ose
Car la statistique le montre, le travail se dévoit
Quand un jour est férié. Alors pour finir
Sur ce premier mai, ce temps nuageux
Sur la cuvette grenobloise, je veux à l'avenir
Vous chanter des temps moins nuageux
Fabulle, 01/05/2013
mardi 30 avril 2013
L'homme qui ne savait pas mentir
Il ne peut rien vous cacher, il vous dit tout
Car cet homme ne sait pas vous mentir
Il se décompose quand un mensonge se joue
De lui, indicible, il devient, tout de suite, démentir
A son patron, il doit dire qu'il n'a rien fait
Pour ce projet qui demandait pourtant attention
Son patron le vire, car un petit méfait
Il n'aurait jamais fait pour sauver la situation
Alors, quand je le retrouve au bar, le soir
Et qu'il me raconte, en travers, tous ces déboires
Et que je lui réexplique quelques astuces d'acteurs
Sur la comédie, la farce, l'attrape-spectateurs
Je n'ai qu'une envie, c'est d'échanger nos vies
Pour qu'il puisse mentir rien qu'une fois
Devant une personne et qu'il sauve sa vie
Car nous mentons tous, c'est de l'homme, la loi
Fabulle 30/04/2013
Car cet homme ne sait pas vous mentir
Il se décompose quand un mensonge se joue
De lui, indicible, il devient, tout de suite, démentir
A son patron, il doit dire qu'il n'a rien fait
Pour ce projet qui demandait pourtant attention
Son patron le vire, car un petit méfait
Il n'aurait jamais fait pour sauver la situation
Alors, quand je le retrouve au bar, le soir
Et qu'il me raconte, en travers, tous ces déboires
Et que je lui réexplique quelques astuces d'acteurs
Sur la comédie, la farce, l'attrape-spectateurs
Je n'ai qu'une envie, c'est d'échanger nos vies
Pour qu'il puisse mentir rien qu'une fois
Devant une personne et qu'il sauve sa vie
Car nous mentons tous, c'est de l'homme, la loi
Fabulle 30/04/2013
dimanche 14 avril 2013
Tram
Dans le tram, on entend toutes les voix
Celles des amoureux passionnés qui murmurent
Des mots doux à l'oreille, celles d'Isérois
Qui parlent montagne, celles des gens d'allure
Qui ont toujours quelque chose de bien à dire
Et celles des chanteurs dans les MP3 d'avenir
Même les bébés portent leurs voix en pleurant
En révélant au monde que même petit, ils existent
Les sages, eux, se retiennent de parler, préférant
Penser aux gens dont ils voient la mine triste
Et enfin le poète qui compose son prochain poème
Au milieu des passants de la vie qu'il aime
Et c'est ce même poète qui prêtera attention
A toutes ces voix, grandes ou petites, qui s'élèvent
Dans ce bouillon de société, mais ma station
Est là, et comme tout usager qui rêve
Je dois descendre du tram, quitter ces voix
Et laisser le tram poursuivre sa voie
Fabulle 13/04/2013
Celles des amoureux passionnés qui murmurent
Des mots doux à l'oreille, celles d'Isérois
Qui parlent montagne, celles des gens d'allure
Qui ont toujours quelque chose de bien à dire
Et celles des chanteurs dans les MP3 d'avenir
Même les bébés portent leurs voix en pleurant
En révélant au monde que même petit, ils existent
Les sages, eux, se retiennent de parler, préférant
Penser aux gens dont ils voient la mine triste
Et enfin le poète qui compose son prochain poème
Au milieu des passants de la vie qu'il aime
Et c'est ce même poète qui prêtera attention
A toutes ces voix, grandes ou petites, qui s'élèvent
Dans ce bouillon de société, mais ma station
Est là, et comme tout usager qui rêve
Je dois descendre du tram, quitter ces voix
Et laisser le tram poursuivre sa voie
Fabulle 13/04/2013
mardi 9 avril 2013
La vaisselle
Et les assiettes valsent entre mes mains
Se fracassent parfois, joie estudiantine
Vaisselle nocturne, quand ce n'est pas demain
Ou le surlendemain, car tout s'aglutine
Car on peut finalement se le dire, c'est souvent
Une corvée, quelque chose qu'on ne veut pas
Mais un jour, tous les couverts foutent le camp
Tous mes verres s'écroulent à la fin d'un repas
Il n'y a rien de plus répétitif que la vaisselle
Et c'est bien tout le symbole de la vie
On y revient toujours, la vie est belle
Quand à la fenêtre, on lave en vis-à-vis
Les gens n'ont plus de secret, je n'ai pas de secret
A leur révéler, car on vit tous ensemble
Entre deux fourchettes lavées ou cuillères sucrées
Et nos mains qui lavent, et qui à ta vue, tremblent
Fabulle 09/04/2013
Se fracassent parfois, joie estudiantine
Vaisselle nocturne, quand ce n'est pas demain
Ou le surlendemain, car tout s'aglutine
Car on peut finalement se le dire, c'est souvent
Une corvée, quelque chose qu'on ne veut pas
Mais un jour, tous les couverts foutent le camp
Tous mes verres s'écroulent à la fin d'un repas
Il n'y a rien de plus répétitif que la vaisselle
Et c'est bien tout le symbole de la vie
On y revient toujours, la vie est belle
Quand à la fenêtre, on lave en vis-à-vis
Les gens n'ont plus de secret, je n'ai pas de secret
A leur révéler, car on vit tous ensemble
Entre deux fourchettes lavées ou cuillères sucrées
Et nos mains qui lavent, et qui à ta vue, tremblent
Fabulle 09/04/2013
samedi 6 avril 2013
Y revenir?
"Le plus grand des maux est les guerres civiles"
Pascal
Et pour en finir avec cette affaire,
Il faut pourtant y revenir
Car l'homme blessé veut le faire
Y revenir, ainsi voit-il l'avenir
Mais si l'homme pourrait me lire
Je lui dirai qu'il ne peut revenir
Je sais, c'est facile à dire
Mais c'est ce qu'il ne peut devenir
Car au delà des règlements de comptes
Dont je n'y connais pas grand chose
C'est qu'il a menti, c'est qu'il nous dompte
A l'Assemblée, et de par sa névrose
Il dit: "Je reviens", "Mais non, tu ne le peux"
On ment, on assume les responsabilités
Retire-toi, pour ne pas affoler les mentalités
Pour ne pas créer la révolte des malheureux
Fabulle 06/04/2013
Les yeux dans les yeux
Et sans détours, je vous le dis, je suis attristé
Pour les Français, pour la république
Pour tous ceux qui voudraient se retirer
D'une vie pacifique et démocratique
Je ne vais pas mentir, pour moi, la politique
N'a pas tout le pouvoir qu'on lui donne
L'alternance, pour changer les positions, atypique
Ma vision, en effet, peut-être est-elle conne?
Mais le pire sûrement, je ne perds pas l'espoir
Ou alors me suis-je résigné à ce spectacle
C'est l'heure du grand questionnement, y croire
Le faut-il encore, ou autant annoncer la débâcle?
Mais n'attendez pas de moi la solution
Une réponse psychologique, une tenue parodique
Des verres teintés pour se cacher, une ambition
Car je vous le dis, tout ceci dépasse mon éthique...
Fabulle 05/04/2013
Pour les Français, pour la république
Pour tous ceux qui voudraient se retirer
D'une vie pacifique et démocratique
Je ne vais pas mentir, pour moi, la politique
N'a pas tout le pouvoir qu'on lui donne
L'alternance, pour changer les positions, atypique
Ma vision, en effet, peut-être est-elle conne?
Mais le pire sûrement, je ne perds pas l'espoir
Ou alors me suis-je résigné à ce spectacle
C'est l'heure du grand questionnement, y croire
Le faut-il encore, ou autant annoncer la débâcle?
Mais n'attendez pas de moi la solution
Une réponse psychologique, une tenue parodique
Des verres teintés pour se cacher, une ambition
Car je vous le dis, tout ceci dépasse mon éthique...
Fabulle 05/04/2013
lundi 1 avril 2013
Poètreries IV
Le Qatar veut se payer la Tour Eiffel
Mais je vois bien qu'on se paye ma tête
Sur Grenoble, aujourd'hui, est tombé de la grêle
Puis une tempête de sable, de neige, et d'alouettes
Je suis ensuite monté à la Bastille
Avec mon tractopelle, ai escaladé les falaises
Le tout à l'aise, et j'ai attendu qu'on me titille
Pour partir en deltaplane sur la terre glaise
J'ai atterri dans l'Isère, au milieu des poissons
Qui se moquaient de moi, vils requins
Que les cétacés isérois, mais cette mission
Qui devait rester secrète fut révélé par Arlequin
C'était mon associé, il a disparu en juillet
Il m'a trahi, a offert ses services à ces animaux
Qui m'ont vu plonger parmi eux, tout habillé
Et qui m'ont humilié, moi, le prince des mots!
Fabulle 01/04/2013
Mais je vois bien qu'on se paye ma tête
Sur Grenoble, aujourd'hui, est tombé de la grêle
Puis une tempête de sable, de neige, et d'alouettes
Je suis ensuite monté à la Bastille
Avec mon tractopelle, ai escaladé les falaises
Le tout à l'aise, et j'ai attendu qu'on me titille
Pour partir en deltaplane sur la terre glaise
J'ai atterri dans l'Isère, au milieu des poissons
Qui se moquaient de moi, vils requins
Que les cétacés isérois, mais cette mission
Qui devait rester secrète fut révélé par Arlequin
C'était mon associé, il a disparu en juillet
Il m'a trahi, a offert ses services à ces animaux
Qui m'ont vu plonger parmi eux, tout habillé
Et qui m'ont humilié, moi, le prince des mots!
Fabulle 01/04/2013
dimanche 31 mars 2013
J'aime la poésie
C'est aujourd'hui devenu un mot de révolte
Devenu un tabou sans nom, mais je le dis
J'aime la poésie, et je le crie devant les colts
Le déclame dans les villas et les taudis
Ce cri du cœur, je le vis, je vais marcher
Le raconter à tout ceux que je croiserai
Je leur expliquerai ce à quoi ils étaient attachés
Ce qu'ils ont oublié, que les mots les sauveraient
Je leur chuchoterai même quelques créations
Poèmes faits à la va-vite, à l'image de ce monde
Qui n'arrête pas de tourner, sans savoir la direction
Qu'il doit prendre, c'est pour cela que ma faconde
J'irai la partager, simplement entre mes amis
Les poètes et mes ennemis, j'irai leur dire
Je vous aime comme j'aime cette si cruelle vie
Et la poésie, car elle a encore tout à dire
Fabulle 31/03/2013
Devenu un tabou sans nom, mais je le dis
J'aime la poésie, et je le crie devant les colts
Le déclame dans les villas et les taudis
Ce cri du cœur, je le vis, je vais marcher
Le raconter à tout ceux que je croiserai
Je leur expliquerai ce à quoi ils étaient attachés
Ce qu'ils ont oublié, que les mots les sauveraient
Je leur chuchoterai même quelques créations
Poèmes faits à la va-vite, à l'image de ce monde
Qui n'arrête pas de tourner, sans savoir la direction
Qu'il doit prendre, c'est pour cela que ma faconde
J'irai la partager, simplement entre mes amis
Les poètes et mes ennemis, j'irai leur dire
Je vous aime comme j'aime cette si cruelle vie
Et la poésie, car elle a encore tout à dire
Fabulle 31/03/2013
Indémontrable
Comme il est prouvé qu'on ne peut démontrer
Que deux plus deux font quatre, comment
Pourrais-je croire ceux qui veulent montrer
Comment l'humanité fonctionne, oui, carrément
Il n'y a pas de vérité absolue, même en maths
Ma vie est indémontrable, même si je pense
Descartes en a fait l'expérience, il la rate
Et tout le monde le croit, quelle chance!
Non, rien est démontrable, mais c'est beau
Que l'humanité ne se construise que sur rien
Et si c'était sa seule chance de faire le bien?
De créer les bonnes lois, de faire le gros dos
Sur la méchanceté, et même si la violence
Nous caractériserait soi-disant, ma démence
Est certainement plus significative, plus exhaltante
Pour poursuivre l'aventure, qui n'est que trop tentante
Fabulle 31/03/2013
Que deux plus deux font quatre, comment
Pourrais-je croire ceux qui veulent montrer
Comment l'humanité fonctionne, oui, carrément
Il n'y a pas de vérité absolue, même en maths
Ma vie est indémontrable, même si je pense
Descartes en a fait l'expérience, il la rate
Et tout le monde le croit, quelle chance!
Non, rien est démontrable, mais c'est beau
Que l'humanité ne se construise que sur rien
Et si c'était sa seule chance de faire le bien?
De créer les bonnes lois, de faire le gros dos
Sur la méchanceté, et même si la violence
Nous caractériserait soi-disant, ma démence
Est certainement plus significative, plus exhaltante
Pour poursuivre l'aventure, qui n'est que trop tentante
Fabulle 31/03/2013
Ikea
Peut-être ne me croiriez-vous pas
Mais j'habite dans un magasin Ikea
Dans l'espace expo 35 m2, à droite
De l'espace cuisine, je vis dans une boîte
Chaque jour, à la fermeture, je me cache
Dans des couettes, et les gardiens trop lâches
De tout fouiller, me laisse vivre tranquille
Je me sers dans leurs réserves, je resquille
J'ai pour m'occuper des fausses télévisions
Un tas de livres en suédois, et la vision
De tous ces gens se pressant chez moi
A regarder ce qu'il pourrait ramener chez soi
Voilà ma façon de vivre dans cette société
Je me cache au cœur d'aujourd'hui, été
Comme hiver, je ne consomme plus rien
Mais je vous regarde acheter le bien
Fabulle 30/03/2013
Mais j'habite dans un magasin Ikea
Dans l'espace expo 35 m2, à droite
De l'espace cuisine, je vis dans une boîte
Chaque jour, à la fermeture, je me cache
Dans des couettes, et les gardiens trop lâches
De tout fouiller, me laisse vivre tranquille
Je me sers dans leurs réserves, je resquille
J'ai pour m'occuper des fausses télévisions
Un tas de livres en suédois, et la vision
De tous ces gens se pressant chez moi
A regarder ce qu'il pourrait ramener chez soi
Voilà ma façon de vivre dans cette société
Je me cache au cœur d'aujourd'hui, été
Comme hiver, je ne consomme plus rien
Mais je vous regarde acheter le bien
Fabulle 30/03/2013
vendredi 29 mars 2013
Ce n'est que de la télé
Mais il ne faut pas pourtant ne pas s'en émouvoir
Quand un animateur part d'une chaîne
Laissant sur le carreau, les gens, au revoir
Et en espérant le bientôt, qu'il enchaîne
Mais c'est parfois l'oubli qui attend au tournant
On dit que c'est la règle du milieu, mais pourquoi
L'accepter alors? J'aimerais que dorénavant
On humanise cette boîte qui à la tête, nous aboie
Elle lance des SOS, qu'un sauveur illumine
Les tubes cathodiques ou autres écrans plasmas
Que cet objet miracle, cette cruelle Agrippine
Qui remplit la solitude, et nous fait de l’eczéma
Car c'est tout le paradoxe d'un poète
Ancien, à la télé, il n'y connaît rien
Et moderne, je suis obligé d'en être
Pour vendre un bouquin et ne dire rien
Fabulle 29/03/2013
Quand un animateur part d'une chaîne
Laissant sur le carreau, les gens, au revoir
Et en espérant le bientôt, qu'il enchaîne
Mais c'est parfois l'oubli qui attend au tournant
On dit que c'est la règle du milieu, mais pourquoi
L'accepter alors? J'aimerais que dorénavant
On humanise cette boîte qui à la tête, nous aboie
Elle lance des SOS, qu'un sauveur illumine
Les tubes cathodiques ou autres écrans plasmas
Que cet objet miracle, cette cruelle Agrippine
Qui remplit la solitude, et nous fait de l’eczéma
Car c'est tout le paradoxe d'un poète
Ancien, à la télé, il n'y connaît rien
Et moderne, je suis obligé d'en être
Pour vendre un bouquin et ne dire rien
Fabulle 29/03/2013
jeudi 28 mars 2013
Poème-dictée
Oserais-je, voire pourrais-je dicter ce poème
A mon amie l'orthographe, un éloge laudatif
Grégaire de Monsieur Pivot, mais qui par anathème
M'autorisera ce "je t'aime" abrasif et chétif
Car qui écrit aujourd'hui: photovoltaïque, onomatopée
Anxiogène, intrinsèque, passerait pour un génie
Alors je m'offusque du haut des forêts, de la canopée
D'un séquoia, d'un tilleul, ou de toute l'Amazonie
Et même tout du long du Mississippi, avec les Peaux-Rouges
Dont l'accueil affable restera dans ma mémoire
Surannée, où mes dernières synapses bougent
Pour divaguer ces rythmes étymologiques, d'une gloire
Recherchée pour la défense, l'électrolyse de ma langue
Oui, je l'aurai retrouvée, ma grammaire des cahiers
D'écoliers français, la populace, je l'exhorte, je l'harangue
A coups de kouign-amann et des poèmes pieds de nez
Fabulle 28/03/2013
A mon amie l'orthographe, un éloge laudatif
Grégaire de Monsieur Pivot, mais qui par anathème
M'autorisera ce "je t'aime" abrasif et chétif
Car qui écrit aujourd'hui: photovoltaïque, onomatopée
Anxiogène, intrinsèque, passerait pour un génie
Alors je m'offusque du haut des forêts, de la canopée
D'un séquoia, d'un tilleul, ou de toute l'Amazonie
Et même tout du long du Mississippi, avec les Peaux-Rouges
Dont l'accueil affable restera dans ma mémoire
Surannée, où mes dernières synapses bougent
Pour divaguer ces rythmes étymologiques, d'une gloire
Recherchée pour la défense, l'électrolyse de ma langue
Oui, je l'aurai retrouvée, ma grammaire des cahiers
D'écoliers français, la populace, je l'exhorte, je l'harangue
A coups de kouign-amann et des poèmes pieds de nez
Fabulle 28/03/2013
Poète à vendre
Je suis poète et il est temps de me vendre
Et ça commence par convaincre un éditeur
Alors voilà 10 raisons pratiques de m'entendre
Sur pourquoi mon livre chez tous les distributeurs
Il vous faut un poète connu, et j'ai vérifié
Il n'y en a aucun à la lettre F, il vous faut
Un ambassadeur de la poésie, un poète à qui se fier
Il faut remettre de la poésie, et non de l'info
Dans le cœur des gens, il faut les chérir
Les rassurer, leur donner un autre point de vue
Il faut les émouvoir en les faisant réfléchir
Et je ne fléchirai dans cette mission, la revue
Touche à sa fin, mais le message est simple
Citez-moi un poète vivant que la plupart
Des gens connaîtrait, je veux pour Olympe
Ceci, que la poésie prenne un nouveau départ
Fabulle 27/03/2013
Et ça commence par convaincre un éditeur
Alors voilà 10 raisons pratiques de m'entendre
Sur pourquoi mon livre chez tous les distributeurs
Il vous faut un poète connu, et j'ai vérifié
Il n'y en a aucun à la lettre F, il vous faut
Un ambassadeur de la poésie, un poète à qui se fier
Il faut remettre de la poésie, et non de l'info
Dans le cœur des gens, il faut les chérir
Les rassurer, leur donner un autre point de vue
Il faut les émouvoir en les faisant réfléchir
Et je ne fléchirai dans cette mission, la revue
Touche à sa fin, mais le message est simple
Citez-moi un poète vivant que la plupart
Des gens connaîtrait, je veux pour Olympe
Ceci, que la poésie prenne un nouveau départ
Fabulle 27/03/2013
Des gens guindés
Veste et sur-gilet regardant le tribunal
C'est une des visions de cet après-midi
Où le soleil faisait une apparition, "banal?"
Me direz-vous, mais c'est la vie d'un mercredi
Et de ces gens guindés, partis se défendre
Devant le juge, les jurés, et le peuple
Ils pensent que la cravate va les vendre
Que ça leur sert de savoir ce qu'est un isotope
Et qu'un jour, ils gagneront à un jeu télé
Genre Questions pour un champion, ils pensent
Qu'ils crèveront l'écran, et que sans délai
On les reconnaîtrait dans la rue, la danse
De l'oubli continuera pourtant, la roue tourne
Comme dans ce jeu de fortune auquel il a participé
Comme à ce procès où il est jugé, où comme il tourne
Une scène de cinéma, gardant son rôle jusqu'au R.I.P.
Fabulle 27/03/2013
C'est une des visions de cet après-midi
Où le soleil faisait une apparition, "banal?"
Me direz-vous, mais c'est la vie d'un mercredi
Et de ces gens guindés, partis se défendre
Devant le juge, les jurés, et le peuple
Ils pensent que la cravate va les vendre
Que ça leur sert de savoir ce qu'est un isotope
Et qu'un jour, ils gagneront à un jeu télé
Genre Questions pour un champion, ils pensent
Qu'ils crèveront l'écran, et que sans délai
On les reconnaîtrait dans la rue, la danse
De l'oubli continuera pourtant, la roue tourne
Comme dans ce jeu de fortune auquel il a participé
Comme à ce procès où il est jugé, où comme il tourne
Une scène de cinéma, gardant son rôle jusqu'au R.I.P.
Fabulle 27/03/2013
dimanche 24 mars 2013
A la fenêtre de l'hôpital
Je passais devant le grillage de ce centre
Ils appellent ça "centre médical", mais pourquoi
Y enfermait les gens? C'est décidé, j'y rentre
Pour retrouver celle qui m'a mise en désarroi
Car à la fenêtre de cet hôpital, me regardait
Une jeune patiente, qui tenait, négligente
Des fleurs dans la main, elle les laissa tomber
Je les ramassai, et à l'accueil, me présente
Bien sûr, j'ai le rôle parfait, les fleurs en main
Et je demande à voir celle pour qui mon coeur
J'aurai donné si cela aurait pu la soigner demain
L'hôtesse me montre sa chambre, est-ce que j'y vais?
Le destin me disait oui, mais qui suis-je pour elle?
Je fuis, lui laissant ce poème et les fleurs délavées.
Fabulle 24/03/2013
Ils appellent ça "centre médical", mais pourquoi
Y enfermait les gens? C'est décidé, j'y rentre
Pour retrouver celle qui m'a mise en désarroi
Car à la fenêtre de cet hôpital, me regardait
Une jeune patiente, qui tenait, négligente
Des fleurs dans la main, elle les laissa tomber
Je les ramassai, et à l'accueil, me présente
Bien sûr, j'ai le rôle parfait, les fleurs en main
Et je demande à voir celle pour qui mon coeur
J'aurai donné si cela aurait pu la soigner demain
L'hôtesse me montre sa chambre, est-ce que j'y vais?
Le destin me disait oui, mais qui suis-je pour elle?
Je fuis, lui laissant ce poème et les fleurs délavées.
Fabulle 24/03/2013
Les héroïnes des temps modernes
Il y en avait une devant moi, sous la pluie
Je marchais dans la rue, elle portait un sac
Avec du linge, elle boitait, elle s'essuie
L’œil, elle a l'air roumaine, j'ai le trac
Car je ne sais jamais comment entrer en scène
Quel texte jouer face à ce public
Je ne dirai que des banalités de mécènes
"Je ne peux parrainer toute la misère et sa clique"
Non, franchement, je m'en veux dans ces instants
Jouant bêtement l'indifférence, baissant le regard
Sur un trottoir qui ne mérite pas en ces temps
Que l'on y jette un œil pour ne pas voir les hagards
Les perdus de la société, et c'est en faisant
Mon Maupassant que je me rachète, un début
Diront certains, acte lâche au demeurant
Pour pouvoir rester de moi-même imbu
Fabulle 24/03/2013
Je marchais dans la rue, elle portait un sac
Avec du linge, elle boitait, elle s'essuie
L’œil, elle a l'air roumaine, j'ai le trac
Car je ne sais jamais comment entrer en scène
Quel texte jouer face à ce public
Je ne dirai que des banalités de mécènes
"Je ne peux parrainer toute la misère et sa clique"
Non, franchement, je m'en veux dans ces instants
Jouant bêtement l'indifférence, baissant le regard
Sur un trottoir qui ne mérite pas en ces temps
Que l'on y jette un œil pour ne pas voir les hagards
Les perdus de la société, et c'est en faisant
Mon Maupassant que je me rachète, un début
Diront certains, acte lâche au demeurant
Pour pouvoir rester de moi-même imbu
Fabulle 24/03/2013
Limassol
Mon regard se tourne forcément vers ma Chypre
Qui souffre de dettes, de choses économiques
Dont je n'y comprends pas grand chose, le cheap
Qui nous atteint tous, et Chypre, qui n'abdique
Elle se défend, comme ma Limassol
Ma porte d'entrée dans ce pays onirique
Et même si je suis resté une journée sur son sol
Je me souviens du ciel, de la terre, du magique
Alors, moi, je ne suis pas économiste, mais poète
Et je ne fais que penser aux gens, aux prières
Qu'ils font, aux attentes de ces habitants esthètes
Qui ont réussi à allier Méditerranée et mes vers
Alors, dans ce pays déjà bien divisé
Les banques ont fléchi, réunissez-vous
Mes frères, j'aurai pris pour vous l'Elysée
Si cela était possible, pour nous sortir du joug
Fabulle 22.03/2013
Qui souffre de dettes, de choses économiques
Dont je n'y comprends pas grand chose, le cheap
Qui nous atteint tous, et Chypre, qui n'abdique
Elle se défend, comme ma Limassol
Ma porte d'entrée dans ce pays onirique
Et même si je suis resté une journée sur son sol
Je me souviens du ciel, de la terre, du magique
Alors, moi, je ne suis pas économiste, mais poète
Et je ne fais que penser aux gens, aux prières
Qu'ils font, aux attentes de ces habitants esthètes
Qui ont réussi à allier Méditerranée et mes vers
Alors, dans ce pays déjà bien divisé
Les banques ont fléchi, réunissez-vous
Mes frères, j'aurai pris pour vous l'Elysée
Si cela était possible, pour nous sortir du joug
Fabulle 22.03/2013
samedi 16 mars 2013
Giacometti
Il voulait trouver l'homme, et pour ça
Il l'a mis en cage, il l'a sculpté en grand
En petit, l'a peint en noir, et il amassa
Portraits sur portraits, têtes d'Orient
Il a voulu sculpter la tête d'un homme
Pour y mette chaque homme, vaine chose
Car ce qui fait l'homme, c'est chaque homme
L'unicité dans la multitude, une pose
Parmi tant d'autres, mais si précise
Que c'est ça qui fait un homme, par contre
Il a réussi à trouver le sens dans l'incise
Du bronze, le sens de l'homme quand il montre
A tous la bonne direction, l'homme qui marche
Cela caractérise bien l'homme, il veut progresser
Évoluer et tant pis s'il loupera une marche
Dans l'escalier de la vie et de l'humanité
Fabulle 16/03/2013
Il l'a mis en cage, il l'a sculpté en grand
En petit, l'a peint en noir, et il amassa
Portraits sur portraits, têtes d'Orient
Il a voulu sculpter la tête d'un homme
Pour y mette chaque homme, vaine chose
Car ce qui fait l'homme, c'est chaque homme
L'unicité dans la multitude, une pose
Parmi tant d'autres, mais si précise
Que c'est ça qui fait un homme, par contre
Il a réussi à trouver le sens dans l'incise
Du bronze, le sens de l'homme quand il montre
A tous la bonne direction, l'homme qui marche
Cela caractérise bien l'homme, il veut progresser
Évoluer et tant pis s'il loupera une marche
Dans l'escalier de la vie et de l'humanité
Fabulle 16/03/2013
Est-ce qu'un jour?
Un jour, exposera-t-on mes poèmes comme si
Ceux-ci importaient vraiment, s'afficheront-ils
En galerie comme pour retracer la vie, les idylles
D'un poète de Normandie, d'un homme indécis
Est-ce que des experts se pencheront sur mes écrits
Pour en chercher le sens de tout ceci, moi-même
Je ne le comprends pas, c'est comme un je t'aime
Sa force ne s'exprime pas, mes poèmes, un cri?
C'est à eux de trancher, mais si un jour
Des gens iront au musée pour lire ces vers
Alors voici mon conseil, laissez-vous aller vers
Là où vous voulez aller, je ne peux, comme toujours
Refréner les envies des gens, du public
Car oui, s'il y a musée, il y aura public
Alors c'est à vous que je m'adresserai maintenant
Tant que je puis écrire sans la pression d'un marchand
Fabulle 16/03/2013
Ceux-ci importaient vraiment, s'afficheront-ils
En galerie comme pour retracer la vie, les idylles
D'un poète de Normandie, d'un homme indécis
Est-ce que des experts se pencheront sur mes écrits
Pour en chercher le sens de tout ceci, moi-même
Je ne le comprends pas, c'est comme un je t'aime
Sa force ne s'exprime pas, mes poèmes, un cri?
C'est à eux de trancher, mais si un jour
Des gens iront au musée pour lire ces vers
Alors voici mon conseil, laissez-vous aller vers
Là où vous voulez aller, je ne peux, comme toujours
Refréner les envies des gens, du public
Car oui, s'il y a musée, il y aura public
Alors c'est à vous que je m'adresserai maintenant
Tant que je puis écrire sans la pression d'un marchand
Fabulle 16/03/2013
Ces gens qui fument...
A la porte de leur magasin, ils regardent
Les possibles clients tout en en grillant une
Et en face de leurs échoppes, sur l'estrade
Du concurrent, le même spectacle, de leurs hunes
Ils fument, car on ne fume plus à l'intérieur
Le gouvernement l'a interdit, et tous ces gens
Qui ne se disent mot, se retrouve à l'extérieur
Soulageant leur besoin de nicotine, l'argent
Attendra, le client attendra, je peux bien fumer
Tranquille avec tous ces gens qui m'importunent
Dans mon magasin, comme si j'étais l'armée
Et que je pouvais tout régler, leurs problèmes de tunes
De couple, de famille, et d'appareils déféctueux
Non, mais allez voir le SAV, je ne peux pas
M'occuper de toute la misère des malheureux
Moi, je dois vivre, et ramener de la viande au repas
Fabulle 16/03/2013
Les possibles clients tout en en grillant une
Et en face de leurs échoppes, sur l'estrade
Du concurrent, le même spectacle, de leurs hunes
Ils fument, car on ne fume plus à l'intérieur
Le gouvernement l'a interdit, et tous ces gens
Qui ne se disent mot, se retrouve à l'extérieur
Soulageant leur besoin de nicotine, l'argent
Attendra, le client attendra, je peux bien fumer
Tranquille avec tous ces gens qui m'importunent
Dans mon magasin, comme si j'étais l'armée
Et que je pouvais tout régler, leurs problèmes de tunes
De couple, de famille, et d'appareils déféctueux
Non, mais allez voir le SAV, je ne peux pas
M'occuper de toute la misère des malheureux
Moi, je dois vivre, et ramener de la viande au repas
Fabulle 16/03/2013
Walking in the wind
Je marche au vent dans les rues de la ville
Le vent semble être contre moi, je continue
Et même si ça souffle quand je me découvre pile
Je n'accuse pas ce vent, et je tombe des nues
Quand j'apprends que la météo annonçait
Un superbe temps, ce qu'ils ont d'ailleurs eu
Mais ça soufflait contre moi, le vent me menaçait
Et je ne m'en rendais pas compte dans la rue
Alors le vent ne doit pas aimer la poésie
J'ai d'ailleurs eu quelques mots à son encontre
Mais rien de méchant, mais même d'Asie
Celui-ci m'a eu en grippe, il se montre
Plus que cavalier avec moi, alors il va voir
De quoi je suis capable, la rumeur court
Plus vite que le vent, et les gens vont croire
Ce que je dis, et je prendrais le vent de court
Fabulle 16/03/2013
Le vent semble être contre moi, je continue
Et même si ça souffle quand je me découvre pile
Je n'accuse pas ce vent, et je tombe des nues
Quand j'apprends que la météo annonçait
Un superbe temps, ce qu'ils ont d'ailleurs eu
Mais ça soufflait contre moi, le vent me menaçait
Et je ne m'en rendais pas compte dans la rue
Alors le vent ne doit pas aimer la poésie
J'ai d'ailleurs eu quelques mots à son encontre
Mais rien de méchant, mais même d'Asie
Celui-ci m'a eu en grippe, il se montre
Plus que cavalier avec moi, alors il va voir
De quoi je suis capable, la rumeur court
Plus vite que le vent, et les gens vont croire
Ce que je dis, et je prendrais le vent de court
Fabulle 16/03/2013
On ne rêve pas
Le jardin des cyprès, ma rencontre fortuite
L'amour de ma vie, celle que j'embrasse
Que je suivrais quand elle prendra la fuite
Car cela me perdra, je boirai la tasse
En me noyant dans un océan de chagrin
C'est pourquoi je n'ose penser aux lendemains
Qui sont si cruels et incertains, sans chemin
Par lequel on est sûr de passer, chaque matin
Je me pose la même question, m'aime-t-elle encore?
Tout en priant que sa réponse soit oui, je passe
Ma main dans ses cheveux, ce sont de l'or
Je ne rêve que d'elle, il faut que je l'enlace
Car la vie me tracasse, encore ai-je la chance
De voir celle pour qui mon cœur bat
Et même ci ce n'est qu'un rêve ou une transe
Cela est bien réel, ou bien peut-être pas...
Fabulle 14/03/2013
L'amour de ma vie, celle que j'embrasse
Que je suivrais quand elle prendra la fuite
Car cela me perdra, je boirai la tasse
En me noyant dans un océan de chagrin
C'est pourquoi je n'ose penser aux lendemains
Qui sont si cruels et incertains, sans chemin
Par lequel on est sûr de passer, chaque matin
Je me pose la même question, m'aime-t-elle encore?
Tout en priant que sa réponse soit oui, je passe
Ma main dans ses cheveux, ce sont de l'or
Je ne rêve que d'elle, il faut que je l'enlace
Car la vie me tracasse, encore ai-je la chance
De voir celle pour qui mon cœur bat
Et même ci ce n'est qu'un rêve ou une transe
Cela est bien réel, ou bien peut-être pas...
Fabulle 14/03/2013
vendredi 8 mars 2013
Je suis une fille
Puisqu'il faut choisir
A mots doux, je peux le dire
Sur la tête d'une brindille
Je suis une fille
Si on me titille
Ce sera loin d'une peccadille
Avec contrefaçon
Je ne serai plus un garçon
Et puisqu'il faut le dire
Et comme je vois l'avenir
De poète, je serai poétesse
Si le choix, on me laisse
Fabulle 08/03/2013
P.S. Je crois qu'une explication s'impose
Si je fais ce poème, c'est pour le délire d'abord
Et pour que la journée de la femme devienne mienne
Car après tout, je n'ai pas envie de perdre une journée
Pour cela, vaut mieux être androgyne, féministe, mysogine
Comme ça, on fait tous les genres, et on est mal vu de tous...
A mots doux, je peux le dire
Sur la tête d'une brindille
Je suis une fille
Si on me titille
Ce sera loin d'une peccadille
Avec contrefaçon
Je ne serai plus un garçon
Et puisqu'il faut le dire
Et comme je vois l'avenir
De poète, je serai poétesse
Si le choix, on me laisse
Fabulle 08/03/2013
P.S. Je crois qu'une explication s'impose
Si je fais ce poème, c'est pour le délire d'abord
Et pour que la journée de la femme devienne mienne
Car après tout, je n'ai pas envie de perdre une journée
Pour cela, vaut mieux être androgyne, féministe, mysogine
Comme ça, on fait tous les genres, et on est mal vu de tous...
Frustré
Hier, le soleil, on se dit la fin de l'hiver
Et j'ai sport, course d'orientation, je me dis
Chouette! Et on étudie des cartes, du vert
Soit clair, soit plus foncé, et l'après-midi
Passe, je rentre chez moi en survêtement
Que je n'ai pas utilisé, et frustré, je ressors
La musique dans ma tête, un assortiment
De Lana Del Rey et de jogging, je vais dehors
Oui, vous ne rêvez pas, je suis allé courir
Moi, poète, je cours, aussi éloigné que cela est
De moi, de ma personnalité, je me suis vu offrir
Le soleil, me suis vidé la tête, j'ai sué
Car même si je ne sais toujours pas pourquoi on court
J'ai peut-être un début de réponse, c'est pour vivre
Comme si courir était l'apanage de l'homme, des jours
Que l'on passe, comme si c'était mieux que lire un livre
Fabulle 08/03/2013
Et j'ai sport, course d'orientation, je me dis
Chouette! Et on étudie des cartes, du vert
Soit clair, soit plus foncé, et l'après-midi
Passe, je rentre chez moi en survêtement
Que je n'ai pas utilisé, et frustré, je ressors
La musique dans ma tête, un assortiment
De Lana Del Rey et de jogging, je vais dehors
Oui, vous ne rêvez pas, je suis allé courir
Moi, poète, je cours, aussi éloigné que cela est
De moi, de ma personnalité, je me suis vu offrir
Le soleil, me suis vidé la tête, j'ai sué
Car même si je ne sais toujours pas pourquoi on court
J'ai peut-être un début de réponse, c'est pour vivre
Comme si courir était l'apanage de l'homme, des jours
Que l'on passe, comme si c'était mieux que lire un livre
Fabulle 08/03/2013
mercredi 6 mars 2013
Aux mots...
Mariage: les mots ont des sens précis
Mais les sens changent comme les époques
Et qui crie "C'est d'un autre âge" apprécie
Le changement, et ceux "C'est ce qui nous fait" rétorquent
Qu'on ne peut faire des mots ce qu'on veut, la poésie
Ils doivent sûrement l'apprécier, je suis là
Pour leur rappeler, car tous souffrent d'amnésie
Que ce sont les hommes qui font les mots, voilà
Alors peu importe le sens qu'on donne aux mots
Car chaque mot a un sens différent pour chacun
Chacun doit lui donner un sens, c'est son mot
Et pas le mot des autres, c'est un arlequin
Qu'un mot! Et pire, il y a la façon de le prononcer
C'est toute une nuance, tous ces trémolos
A décrypter, c'est si difficile de communiquer
C'est pour ça que je fais cet hommage aux mots!
Fabulle 06/03/2013
Mais les sens changent comme les époques
Et qui crie "C'est d'un autre âge" apprécie
Le changement, et ceux "C'est ce qui nous fait" rétorquent
Qu'on ne peut faire des mots ce qu'on veut, la poésie
Ils doivent sûrement l'apprécier, je suis là
Pour leur rappeler, car tous souffrent d'amnésie
Que ce sont les hommes qui font les mots, voilà
Alors peu importe le sens qu'on donne aux mots
Car chaque mot a un sens différent pour chacun
Chacun doit lui donner un sens, c'est son mot
Et pas le mot des autres, c'est un arlequin
Qu'un mot! Et pire, il y a la façon de le prononcer
C'est toute une nuance, tous ces trémolos
A décrypter, c'est si difficile de communiquer
C'est pour ça que je fais cet hommage aux mots!
Fabulle 06/03/2013
Zweig ou ma raison de vivre
Je dois vous avouer un truc, ça fait
Plus de 15 jours que je suis sur ce poème
La panne sèche, comme on dit, c'est un fait
La feuille reste blanche, pourtant, j'aime
Zweig, et plus particulièrement son joueur d'échec
Cette folie douce pour lutter face au nazisme
Et je ne me voyais pas de cet Autrichien ou Tchèque
Faire mieux, voire aussi bien, sans néologisme
Alors pour que tout le monde comprenne ce poème
Et la galère dans laquelle je me suis mis
En titrant le poème sus-dit, ces problèmes
Sont ce pourquoi je vis, et que j'ai pour ami
Ces grands de la poésie, du roman, de l'écriture
Et voilà comment un poète se rattrape d'un pas
Qu'il s'oblige à faire, de cette aventure
Pas obligée, mais tellement nécessaire au mea culpa
Fabulle 06
Plus de 15 jours que je suis sur ce poème
La panne sèche, comme on dit, c'est un fait
La feuille reste blanche, pourtant, j'aime
Zweig, et plus particulièrement son joueur d'échec
Cette folie douce pour lutter face au nazisme
Et je ne me voyais pas de cet Autrichien ou Tchèque
Faire mieux, voire aussi bien, sans néologisme
Alors pour que tout le monde comprenne ce poème
Et la galère dans laquelle je me suis mis
En titrant le poème sus-dit, ces problèmes
Sont ce pourquoi je vis, et que j'ai pour ami
Ces grands de la poésie, du roman, de l'écriture
Et voilà comment un poète se rattrape d'un pas
Qu'il s'oblige à faire, de cette aventure
Pas obligée, mais tellement nécessaire au mea culpa
Fabulle 06
mercredi 20 février 2013
Otages
On me retient et je ne sais pourquoi
Je suis l'ennemi car j'appartiens à un pays
Je suis otage sans savoir de quoi
Il m'en retourne, je suis meurtri, ébahi
Devant cette violence, cette injustice
Et mon destin soumis à des mains
Que je vois seulement à travers l'interstice
Du bandeau sur mes yeux, mes lendemains?
Ils sont incertains, je pense tout le jour
A ceux restés chez eux, aux miens inquiets
Pour moi qui n'ait rien fait, chaque jour
Ces pensées se bousculent sur de petits papiers
Va-t-on me libérer? Pourrai-je revoir
Ma plaine, même si celle-ci est morne
C'est la mienne, et ses yeux, vais-je revoir?
Je ne vis que pour ça, réembrasser ma licorne
Fabulle 20/02/2013
Je suis l'ennemi car j'appartiens à un pays
Je suis otage sans savoir de quoi
Il m'en retourne, je suis meurtri, ébahi
Devant cette violence, cette injustice
Et mon destin soumis à des mains
Que je vois seulement à travers l'interstice
Du bandeau sur mes yeux, mes lendemains?
Ils sont incertains, je pense tout le jour
A ceux restés chez eux, aux miens inquiets
Pour moi qui n'ait rien fait, chaque jour
Ces pensées se bousculent sur de petits papiers
Va-t-on me libérer? Pourrai-je revoir
Ma plaine, même si celle-ci est morne
C'est la mienne, et ses yeux, vais-je revoir?
Je ne vis que pour ça, réembrasser ma licorne
Fabulle 20/02/2013
Aurigny
Si de Granville, j'aurais pu tout recommencer à Jersey
De Cherbourg, j'irai tout recommencer à Aurigny
Car c'est de cette grande ville que je m'exerçais
A être le meilleur, et c'est d'ici que tout mon déni
Ma bonté se montrait, je piquerai un bateau
Et ferait cap vers l'Angleterre la plus proche
J'installerai ma serviette sur la plage, mon château
Sera là, et se détruira à la prochaine vague qui approche
Et qui emmènera de concert tout un tas d'éxilés
D'éxilés de la vie, du travail et du bonheur
Ils voudront revivre, et je leur chanterai affalé
Sur les rochers, sous la pluie, on n'aura plus d'heure
On mangera quand on on voudra des bigourneaux
Ou des tourteaux qu'on trouvera, je composerai
Au vent et à la reine mer, les étourneaux
Seront nos facteurs, et c'est d'ici que je capitulerai
Fabulle 20/02/2013
De Cherbourg, j'irai tout recommencer à Aurigny
Car c'est de cette grande ville que je m'exerçais
A être le meilleur, et c'est d'ici que tout mon déni
Ma bonté se montrait, je piquerai un bateau
Et ferait cap vers l'Angleterre la plus proche
J'installerai ma serviette sur la plage, mon château
Sera là, et se détruira à la prochaine vague qui approche
Et qui emmènera de concert tout un tas d'éxilés
D'éxilés de la vie, du travail et du bonheur
Ils voudront revivre, et je leur chanterai affalé
Sur les rochers, sous la pluie, on n'aura plus d'heure
On mangera quand on on voudra des bigourneaux
Ou des tourteaux qu'on trouvera, je composerai
Au vent et à la reine mer, les étourneaux
Seront nos facteurs, et c'est d'ici que je capitulerai
Fabulle 20/02/2013
samedi 16 février 2013
H.L.M.
Le ciel est bleu au dessus de ma cité H.L.M.
Je descends les escaliers miteux pour voir le soleil
Sentir ses rayons sur mon visage, voir si j'aime
Encore les choses simples dans ce trop plein de pareil
En bas, je rencontre Amed, Kevin et Lee
Ils discutent de tout et de rien, de leur jeunesse
Peut-être désavouée dans ces tours de délits
D'aventures et d'obscurité, de froid qui agresse
Je vais dans le parc à la recherche d'illumination
Une petite butte sur laquelle je grimpe, un nuage
Qui traverse mon ciel, un fleuron de l'aviation
Qui me fait partir pour une autre destination, un voyage
Que je m'offre, à défaut de le vivre, rester
Ici, toute la journée, voici mon quotidien
Auquel je voudrais échapper, ou sinon monter
En haut de la tour, je devrais, rien ne me retient
Fabulle 16/02/2013
Je descends les escaliers miteux pour voir le soleil
Sentir ses rayons sur mon visage, voir si j'aime
Encore les choses simples dans ce trop plein de pareil
En bas, je rencontre Amed, Kevin et Lee
Ils discutent de tout et de rien, de leur jeunesse
Peut-être désavouée dans ces tours de délits
D'aventures et d'obscurité, de froid qui agresse
Je vais dans le parc à la recherche d'illumination
Une petite butte sur laquelle je grimpe, un nuage
Qui traverse mon ciel, un fleuron de l'aviation
Qui me fait partir pour une autre destination, un voyage
Que je m'offre, à défaut de le vivre, rester
Ici, toute la journée, voici mon quotidien
Auquel je voudrais échapper, ou sinon monter
En haut de la tour, je devrais, rien ne me retient
Fabulle 16/02/2013
Trop
Ce qui me rend fou, c'est que je sais
Qu'il y a trop d'informations pour les connaître
Toutes, trop de livres à lire, trop à penser
Et trop peu de temps pour un jour voir naître
Pour un jour, écrire le poème parfait
Le poème que Verlaine, Hugo, Baudelaire
Ont rêvé d'écrire, celui que Rimbaud a vite fait
D'abandonner, celui qui fera vibrer la Terre
On le sait tous, ce poème est utopique
Le mien, les autres, on devrait au lieu
De composer, aller bronzer aux tropiques
Mais on sait bien qu'au fond de nous
Rien n'arrêtera cette recherche, ce poème
Et qu'on continuera à observer le fond de nous
Fabulle 16/02/2013
Qu'il y a trop d'informations pour les connaître
Toutes, trop de livres à lire, trop à penser
Et trop peu de temps pour un jour voir naître
Pour un jour, écrire le poème parfait
Le poème que Verlaine, Hugo, Baudelaire
Ont rêvé d'écrire, celui que Rimbaud a vite fait
D'abandonner, celui qui fera vibrer la Terre
On le sait tous, ce poème est utopique
Le mien, les autres, on devrait au lieu
De composer, aller bronzer aux tropiques
Mais on sait bien qu'au fond de nous
Rien n'arrêtera cette recherche, ce poème
Et qu'on continuera à observer le fond de nous
Fabulle 16/02/2013
Bonjour
Je t'aime, mais je ne sais comment le montrer
Aux quatre vents, j'ai ouvert mon coeur
A la poésie, je me suis sacrifié, j'ai rencontré
Des spécialistes, Cupidon, Ovide, les Pleurs
Et j'ai trouvé, oui, j'ai trouvé ce à quoi
L'amour tenait, c'est simple comme bonjour
Et c'est là toute la clé du succès, la loi
Du perpétuel contre celle de chaque jour
Je me réveille dans notre lit, un rayon
Te caressant la joue, cette vision divine
A laquelle je fais face, l'amour qu'un crayon
Ne pourra jamais décrire, tout s'illumine
Et je me penche vers toi pour te glisser à l'oreille
Un bonjour, oui, un bonjour car rien ne remplacera
Un bonjour, même pas un je t'aime au réveil
Non, un bonjour et mon amour, tu sauras
Fabulle 14/02/2013
Aux quatre vents, j'ai ouvert mon coeur
A la poésie, je me suis sacrifié, j'ai rencontré
Des spécialistes, Cupidon, Ovide, les Pleurs
Et j'ai trouvé, oui, j'ai trouvé ce à quoi
L'amour tenait, c'est simple comme bonjour
Et c'est là toute la clé du succès, la loi
Du perpétuel contre celle de chaque jour
Je me réveille dans notre lit, un rayon
Te caressant la joue, cette vision divine
A laquelle je fais face, l'amour qu'un crayon
Ne pourra jamais décrire, tout s'illumine
Et je me penche vers toi pour te glisser à l'oreille
Un bonjour, oui, un bonjour car rien ne remplacera
Un bonjour, même pas un je t'aime au réveil
Non, un bonjour et mon amour, tu sauras
Fabulle 14/02/2013
Théorie du complot
Si vous venez de lire mon dernier poème
Vous pourriez croire qu'en effet, quelqu'un
Est derrière tout ça, derrière ce que j'aime
Qu'il contrôle la vie, l'histoire, et le pain
Et là, j'entends déjà les théoriciens
Du complot, maladie moderne envers le système
Ou bien fulgurance incomprise? Moi, rien
Ne m'y fait penser, je ne rédige que des poèmes
Et non une vérité, même si cela est tentant
De croire qu'on la tient vraiment, le flou
Artistique que la vie entretient, s'étend
On n'y comprend plus rien, et pour ne devenir fou
On échafaude des théories de compréhension
Et le complot qui nous tend les bras s'évertue
A nous faire perdre la tête, comme si la décision
D'un mec derrière ses ordis ferait que je me tue
Fabulle 14/02/2013
Vous pourriez croire qu'en effet, quelqu'un
Est derrière tout ça, derrière ce que j'aime
Qu'il contrôle la vie, l'histoire, et le pain
Et là, j'entends déjà les théoriciens
Du complot, maladie moderne envers le système
Ou bien fulgurance incomprise? Moi, rien
Ne m'y fait penser, je ne rédige que des poèmes
Et non une vérité, même si cela est tentant
De croire qu'on la tient vraiment, le flou
Artistique que la vie entretient, s'étend
On n'y comprend plus rien, et pour ne devenir fou
On échafaude des théories de compréhension
Et le complot qui nous tend les bras s'évertue
A nous faire perdre la tête, comme si la décision
D'un mec derrière ses ordis ferait que je me tue
Fabulle 14/02/2013
Le groupe Kronos
Le temps vient de réveler son plus grand secret
Il est car nous sommes, si le groupe Kronos
Ne changeait pas l'histoire, s'il ne crée
Les changements nécessaires, si du Laos
Nous n'avons pas fait éclore les Khmers
Si de l'Egypte, nous n'avons pas les pyramides
Construites, si de Néron, je n'ai pas tué la mère
Si de Corneille, je n'ai pas écrit Le Cid
Si de ma vie, je n'aurais pas tenu la tête
De Louis XVI à Paris, si je n'ai pas marché
Avec Gandhi pour du sel, je ne serai peut-être
Même sûrement pas là. Le groupe doit chercher
Les incohérences de l'histoire, nos indices
Que nous nous laissons pour modifier ce qui
A déjà été modifié, nous sommes les destinicides
Pour que de nos vies, l'on préserve tout ce qui
Est.
Fabulle 14/02/2013
Il est car nous sommes, si le groupe Kronos
Ne changeait pas l'histoire, s'il ne crée
Les changements nécessaires, si du Laos
Nous n'avons pas fait éclore les Khmers
Si de l'Egypte, nous n'avons pas les pyramides
Construites, si de Néron, je n'ai pas tué la mère
Si de Corneille, je n'ai pas écrit Le Cid
Si de ma vie, je n'aurais pas tenu la tête
De Louis XVI à Paris, si je n'ai pas marché
Avec Gandhi pour du sel, je ne serai peut-être
Même sûrement pas là. Le groupe doit chercher
Les incohérences de l'histoire, nos indices
Que nous nous laissons pour modifier ce qui
A déjà été modifié, nous sommes les destinicides
Pour que de nos vies, l'on préserve tout ce qui
Est.
Fabulle 14/02/2013
mercredi 13 février 2013
Néron
L'histoire a fait trop vite le procés de Néron
Celui qui ne voulait pas devenir empereur
Se souvenant de Platon, ayant peur de Charon
Et de sa barque, qu'Agrippine menait. La rumeur
Que Caligula avait été tué courait, et Claude
Caché derrière un rideau aura été couronné
Messaline l'épousera, Agrippine la fera assassinée
Et mit en place de l'histoire, la plus grande fraude
Néron, dix-sept ans, sera l'empereur
Son pire cauchemar, certainement, avec sa mère
Alors, il essaiera d'être moderne, ouvreur
Des esprits, un homme de mon temps, mais le fer
Est manié par les sénateurs, alors exit
Les impôts diminués au peuple, l'interdiction
Des spectacles sanglants, et les discours dixit
De Néron qui ne seront écoutés, l'ambition
D'une mère aura rendu Néron fou, il aurait pu
Etre comme moi, un poète, peut-être mauvais
Mais la poésie l'aurait sauvé, main non, repu
Par le devoir, il assassinera sa mère dépravée
Epousera Poppée, sera accusé d'avoir mis
Le feu à sa ville, Rome, tout en ayant déclamé
Quelques vers devant la ville enflammée, des amis
Mal attentionnés l'auraient mis pour lui, accaparés
Du pouvoir de l'empereur. Tous l'abandonneront
Même Sénèque, à part Acté, il était lucide
Il savait que l'histoire ferait de lui un fanfaron
Un fou, un criminel, on retiendrait le matricide
Et que la vérité sera remplacée par des mensonges
Que l'on croient encore aujourd'hui, dans un songe
Il s'enfermera, aurait voulu un mariage pour tous
Aurait-il vécu ici? Néron, je serai à ta rescousse
Fabulle 13/02/2013
P.S.: Néron n'a pas voulu être empereur, les détails
croustillants dans Maman, je veux pas être empereur
de Françoise Xenakis. Mais bien sûr, Néron est devenu
fou, est tombé dans le tourbillon de l'alcool, je ne le défends
pas pour ça, mais le tableau sur Néron m'avait été trop noirci...
Celui qui ne voulait pas devenir empereur
Se souvenant de Platon, ayant peur de Charon
Et de sa barque, qu'Agrippine menait. La rumeur
Que Caligula avait été tué courait, et Claude
Caché derrière un rideau aura été couronné
Messaline l'épousera, Agrippine la fera assassinée
Et mit en place de l'histoire, la plus grande fraude
Néron, dix-sept ans, sera l'empereur
Son pire cauchemar, certainement, avec sa mère
Alors, il essaiera d'être moderne, ouvreur
Des esprits, un homme de mon temps, mais le fer
Est manié par les sénateurs, alors exit
Les impôts diminués au peuple, l'interdiction
Des spectacles sanglants, et les discours dixit
De Néron qui ne seront écoutés, l'ambition
D'une mère aura rendu Néron fou, il aurait pu
Etre comme moi, un poète, peut-être mauvais
Mais la poésie l'aurait sauvé, main non, repu
Par le devoir, il assassinera sa mère dépravée
Epousera Poppée, sera accusé d'avoir mis
Le feu à sa ville, Rome, tout en ayant déclamé
Quelques vers devant la ville enflammée, des amis
Mal attentionnés l'auraient mis pour lui, accaparés
Du pouvoir de l'empereur. Tous l'abandonneront
Même Sénèque, à part Acté, il était lucide
Il savait que l'histoire ferait de lui un fanfaron
Un fou, un criminel, on retiendrait le matricide
Et que la vérité sera remplacée par des mensonges
Que l'on croient encore aujourd'hui, dans un songe
Il s'enfermera, aurait voulu un mariage pour tous
Aurait-il vécu ici? Néron, je serai à ta rescousse
Fabulle 13/02/2013
P.S.: Néron n'a pas voulu être empereur, les détails
croustillants dans Maman, je veux pas être empereur
de Françoise Xenakis. Mais bien sûr, Néron est devenu
fou, est tombé dans le tourbillon de l'alcool, je ne le défends
pas pour ça, mais le tableau sur Néron m'avait été trop noirci...
Comme on croise les gens
Des nuées de passants passent à côté
De moi quand je marche dans les rues
Et dans chaque regard que l'on peut me doter
Je vois une histoire dans ces regards de morue
De loup, ou de bisounours, que chaque destin
S'entrecroise dans le regard me fascine
Et façonne l'humanité, que chaque matin
Se fasse dans les yeux des gens, j'hallucine
La vie est comme on croise les gens
Furtive, elle est une bravade qu'on ose faire
Car on ne connaît pas l'autre camp
Comme la vie qui est ces rues où l'on erre
Si je pouvais, je passerai mon temps à marcher
A rencontrer cet autre qui me fait face
Si je pouvais, j'écrirai toujours sur le marché
Entre les vies des gens, qui se font et se cassent
Fabulle 06/02/2013
De moi quand je marche dans les rues
Et dans chaque regard que l'on peut me doter
Je vois une histoire dans ces regards de morue
De loup, ou de bisounours, que chaque destin
S'entrecroise dans le regard me fascine
Et façonne l'humanité, que chaque matin
Se fasse dans les yeux des gens, j'hallucine
La vie est comme on croise les gens
Furtive, elle est une bravade qu'on ose faire
Car on ne connaît pas l'autre camp
Comme la vie qui est ces rues où l'on erre
Si je pouvais, je passerai mon temps à marcher
A rencontrer cet autre qui me fait face
Si je pouvais, j'écrirai toujours sur le marché
Entre les vies des gens, qui se font et se cassent
Fabulle 06/02/2013
mercredi 6 février 2013
Fabulle versus Fabien
Mince dans le reflet de la fenêtre
Je me prête à dire que je suis beau
Gros sur le dos d'une cuillère, l'être
S'entête à maigrir, un coup de rabot
Voilà tel que je suis, je me présente
A vous, à moi, de vous, de moi à moi
Avec mes mots, les choses qui me hantent
Et la nostalgie d'une poésie d'émoi
Je me soucie de ces apparences de porte
Fenêtre ou porte-fenêtre, car c'est tel
Que je me vois ou peux me voir, c'est l'escorte
Qui me suis, mon ombre, mon reflet, l'éternel
Et se voir dans ce miroir improvisé
M'en fait dire plus que ce que je voudrais
Comme une paranthèse lors d'un débat télévisé
Fabulle versus Fabien, pour le résultat, vous attendrez...
Fabulle (ou Fabien?) 01/02/2013
Je me prête à dire que je suis beau
Gros sur le dos d'une cuillère, l'être
S'entête à maigrir, un coup de rabot
Voilà tel que je suis, je me présente
A vous, à moi, de vous, de moi à moi
Avec mes mots, les choses qui me hantent
Et la nostalgie d'une poésie d'émoi
Je me soucie de ces apparences de porte
Fenêtre ou porte-fenêtre, car c'est tel
Que je me vois ou peux me voir, c'est l'escorte
Qui me suis, mon ombre, mon reflet, l'éternel
Et se voir dans ce miroir improvisé
M'en fait dire plus que ce que je voudrais
Comme une paranthèse lors d'un débat télévisé
Fabulle versus Fabien, pour le résultat, vous attendrez...
Fabulle (ou Fabien?) 01/02/2013
mercredi 30 janvier 2013
Je serai...
Balançons nos chaussettes dans le fleuve
Et marchons sur la berge, regarde les étoiles
Et respire, tu es en vie, et qu'il pleuve
Sur nous un océan de bonheur, les voiles
Mettons sur les îles, ressens cette brise
La crise est derrière, et notre entreprise
Ne coulera pas, caresse le vent, la pluie
Reste sur tes premières impressions, que luit
Sur cette Terre ton aura, que resplendisse
Celle que tu es, et trompe mes ardeurs
Oublie ce que j'écris, les choses se contredisent
Je ne veux que toi, je veux sentir mon coeur
Toujours battre pour toi, et peut-être, qui sait
Que le tien battera pour moi, même une fois
Je serai le plus heureux des hommes, même délaissé
Même délavé, je vivrai de mon amour pour toi
Fabulle 30/01/2013
Et marchons sur la berge, regarde les étoiles
Et respire, tu es en vie, et qu'il pleuve
Sur nous un océan de bonheur, les voiles
Mettons sur les îles, ressens cette brise
La crise est derrière, et notre entreprise
Ne coulera pas, caresse le vent, la pluie
Reste sur tes premières impressions, que luit
Sur cette Terre ton aura, que resplendisse
Celle que tu es, et trompe mes ardeurs
Oublie ce que j'écris, les choses se contredisent
Je ne veux que toi, je veux sentir mon coeur
Toujours battre pour toi, et peut-être, qui sait
Que le tien battera pour moi, même une fois
Je serai le plus heureux des hommes, même délaissé
Même délavé, je vivrai de mon amour pour toi
Fabulle 30/01/2013
Fibre écologique
J'ai lu un apocryphe, une apocalypse de plus
Qui disait que le fléau viendrait de nous
Qui peignait un tableau de l'humanité, du foetus
Au maccabé, l'écologie nous fait tordre le cou
Car on n'écoute rien aux gémissements de Nature
Qu'on ne devrait même pas personnaliser, excuses,
Voilà que nos ancêtres qui ont souffert l'aventure
N'ont servi à rien, car leurs histoires s'usent
Dans nos têtes. On ne retient rien, même moi
Nous sommes en perpétuelles vacances, une fibre
Ecologique aurait dû naître après cet émoi
Que ce livre de l'humanité, bon débarras! Si libre
D'esprit, de pessimisme et de beau catastrophisme
Mais non, ma fibre reste enfouie, ça me perturbe
Suis-je humain? Apparemment oui car notre mutisme
Ecologique fera de cette planète, notre turbe*
Fabulle 30/01/2013
*Turbe: tombeau turc, mais ce n'est pas le turc l'important,
c'est le tombeau...
**La référence: L'humanité disparaîtra, bon débarras!
Je le conseille, ça fait réfléchir...
Qui disait que le fléau viendrait de nous
Qui peignait un tableau de l'humanité, du foetus
Au maccabé, l'écologie nous fait tordre le cou
Car on n'écoute rien aux gémissements de Nature
Qu'on ne devrait même pas personnaliser, excuses,
Voilà que nos ancêtres qui ont souffert l'aventure
N'ont servi à rien, car leurs histoires s'usent
Dans nos têtes. On ne retient rien, même moi
Nous sommes en perpétuelles vacances, une fibre
Ecologique aurait dû naître après cet émoi
Que ce livre de l'humanité, bon débarras! Si libre
D'esprit, de pessimisme et de beau catastrophisme
Mais non, ma fibre reste enfouie, ça me perturbe
Suis-je humain? Apparemment oui car notre mutisme
Ecologique fera de cette planète, notre turbe*
Fabulle 30/01/2013
*Turbe: tombeau turc, mais ce n'est pas le turc l'important,
c'est le tombeau...
**La référence: L'humanité disparaîtra, bon débarras!
Je le conseille, ça fait réfléchir...
L'étape supérieure
La poésie m'a sauvé, vous le savez
Mais je n'ai pas le choix, je dois passer
A l'étape supérieure et c'est de vous sauvez
Avec la poésie, une tache exacerbée
Vous savez? Voilà qu'il recommence, mégalomane
Le poète, comme s'il pouvait tenir dans sa main
L'humanité et en faire ce qu'il en veut, la manne
Semble compliquée, on ne peut changer le lendemain
Et en plus, je devrais y arriver avec des mots
Voilà la mission qui m'incombe, qui me tombe
Dessus, car c'est en prenant conscience des maux
De la Terre, de notre folie, de nos bombes
Que je me suis dit, tel l'optimiste, que je suis
Que se sauver était encore possible, moi
Le poète universel représentant ceux qui fuient
Et ceux qui restent, j'écrirai car il me reste la foi
Fabulle 30/01/2013
Mais je n'ai pas le choix, je dois passer
A l'étape supérieure et c'est de vous sauvez
Avec la poésie, une tache exacerbée
Vous savez? Voilà qu'il recommence, mégalomane
Le poète, comme s'il pouvait tenir dans sa main
L'humanité et en faire ce qu'il en veut, la manne
Semble compliquée, on ne peut changer le lendemain
Et en plus, je devrais y arriver avec des mots
Voilà la mission qui m'incombe, qui me tombe
Dessus, car c'est en prenant conscience des maux
De la Terre, de notre folie, de nos bombes
Que je me suis dit, tel l'optimiste, que je suis
Que se sauver était encore possible, moi
Le poète universel représentant ceux qui fuient
Et ceux qui restent, j'écrirai car il me reste la foi
Fabulle 30/01/2013
La vie est complexe
Chaque action aura une repercursion sur la Terre
Et quand on comprend ça, la vie devient complexe
Chaque choix, mûrement réfléchi, j'y perds
Mais la planète gagne, j'y gagne, et je laisse
La Terre s'engoufrer encore plus loin dans les abysses
Auquel l'homme l'y a plongé, car reproduction
Pesticides, réchauffement, guerre, pestes grises
Jaunes, brunes ou vertes, toute consommation
Nuit, alors je ne fais plus rien pour la Terre
Pensant que c'est la meilleure façon de la sauver
Dois-je me masturber, pour ne pas être père
Ne pas enfanter, ou dois-je laisser les pesticides s'en charger
Est-ce déjà trop tard, alors je dois m'en foutre
Que pourrais-je faire maintenant que c'est perdu?
Crier, me taire, agir, détruire la poutre
A laquelle je me pendais, ou acheter ce qui m'est dû?
Fabulle 30/01/2013
Et quand on comprend ça, la vie devient complexe
Chaque choix, mûrement réfléchi, j'y perds
Mais la planète gagne, j'y gagne, et je laisse
La Terre s'engoufrer encore plus loin dans les abysses
Auquel l'homme l'y a plongé, car reproduction
Pesticides, réchauffement, guerre, pestes grises
Jaunes, brunes ou vertes, toute consommation
Nuit, alors je ne fais plus rien pour la Terre
Pensant que c'est la meilleure façon de la sauver
Dois-je me masturber, pour ne pas être père
Ne pas enfanter, ou dois-je laisser les pesticides s'en charger
Est-ce déjà trop tard, alors je dois m'en foutre
Que pourrais-je faire maintenant que c'est perdu?
Crier, me taire, agir, détruire la poutre
A laquelle je me pendais, ou acheter ce qui m'est dû?
Fabulle 30/01/2013
A la seule lueur de la lune
Je me suis baissé, et j'ai vu par la fenêtre
Une lune, toute blanche et toute ronde, là-haut
Elle brillait et me surplombait, me faisait être
Quelqu'un, une autre personne, d'autres idéaux
Elle me rappelait les lucioles, me rappelait à l'ordre
Celui d'écrire de tous temps, de nuit ou de jour
A sa lueur ou à celle d'une chandelle, et tordre
Les idées reçues, je devais écrire toujours et toujours
Cette lune digne de Méliés me regarda
Elle me transperça pour voir mon âme, la poésie
Est pleine de mystère, la lune ne tarda
Pas à me le faire découvrir, en Micronésie
Je suis parti, pour m'isoler, pour voir si la lune
Porterait le même regard sur moi, si un échappatoire
Il pourrait exister, mais aucune fuite, aucune tribune
Ne me sauvera, je suis condamné à faire l'écritoire
Fabulle 28/01/2013
Une lune, toute blanche et toute ronde, là-haut
Elle brillait et me surplombait, me faisait être
Quelqu'un, une autre personne, d'autres idéaux
Elle me rappelait les lucioles, me rappelait à l'ordre
Celui d'écrire de tous temps, de nuit ou de jour
A sa lueur ou à celle d'une chandelle, et tordre
Les idées reçues, je devais écrire toujours et toujours
Cette lune digne de Méliés me regarda
Elle me transperça pour voir mon âme, la poésie
Est pleine de mystère, la lune ne tarda
Pas à me le faire découvrir, en Micronésie
Je suis parti, pour m'isoler, pour voir si la lune
Porterait le même regard sur moi, si un échappatoire
Il pourrait exister, mais aucune fuite, aucune tribune
Ne me sauvera, je suis condamné à faire l'écritoire
Fabulle 28/01/2013
vendredi 25 janvier 2013
Electronique
Electrique, j'électrise la foule, le vent
Le Tonnerre, les éclairs n'ont qu'à gronder
Le poète résistera, glissera le paravent
Sur ses sentiments, attendra la fin de l'ondée
Le soleil chavirera, l'éruption arrivera
Une CME d'enfer qui traversera l'univers
Coiffera sur le poteau l'homme et son bras
Détruira leur radio, leur message, leur vers
On a du mal à croire qu'une suite de digit
Peut gouverner notre monde, qu'un seul bit
Peut changer la face de la planète
Mais l'électronique me rappelle, allez, j'arrête
Fabulle 25/01/2013
Le Tonnerre, les éclairs n'ont qu'à gronder
Le poète résistera, glissera le paravent
Sur ses sentiments, attendra la fin de l'ondée
Le soleil chavirera, l'éruption arrivera
Une CME d'enfer qui traversera l'univers
Coiffera sur le poteau l'homme et son bras
Détruira leur radio, leur message, leur vers
On a du mal à croire qu'une suite de digit
Peut gouverner notre monde, qu'un seul bit
Peut changer la face de la planète
Mais l'électronique me rappelle, allez, j'arrête
Fabulle 25/01/2013
Gangnam Style
Je me trimballe dans les rues de Séoul
A dos de cheval, en pédalant dans la semoule
Le monde entier à mes trousses, je tousse
Je mange le coréen, attention les secousses
Je me marche dans les quartiers de Séoul
Sur les dos d'âne, avec style, l'air cool
Les gens me suivent, dansent et chantent
Je saute par les fenêtres, ça se décante
Je nage dans le port, la baie de Séoul
A nageoires de poisson, et je me coule
La célébrité a ses revers, le ridicule
Me tuera un jour, reste à faire le bon calcul
Je me meurs sur les trottoirs de Séoul
A marchander mes gestes, ma verve, je roule
Sur une voie dangereuse, poète planétaire
Contre mal de dos assuré, je me vole la Terre
Fabulle 25/01/2013
A dos de cheval, en pédalant dans la semoule
Le monde entier à mes trousses, je tousse
Je mange le coréen, attention les secousses
Je me marche dans les quartiers de Séoul
Sur les dos d'âne, avec style, l'air cool
Les gens me suivent, dansent et chantent
Je saute par les fenêtres, ça se décante
Je nage dans le port, la baie de Séoul
A nageoires de poisson, et je me coule
La célébrité a ses revers, le ridicule
Me tuera un jour, reste à faire le bon calcul
Je me meurs sur les trottoirs de Séoul
A marchander mes gestes, ma verve, je roule
Sur une voie dangereuse, poète planétaire
Contre mal de dos assuré, je me vole la Terre
Fabulle 25/01/2013
mardi 22 janvier 2013
A la recherche du lien
Sentiment de bizarrerie dans ma vie qui pend
Que fais-je là? Pourquoi la banale solitude
Dont je fais l'objet refuse de partir, suspend
Ma vie à un fil, un balancier de turpitudes
Et ce métronome qui rythme mes pas continue
Sans une once de pitié pour moi, ma réflexion
Sur cette vie tous azimuts se perd, je suis venu
Mais je n'ai pas encore vaincu, je suis ce centurion
Qui demandait pardon à Jésus, celui
Qui demandait d'être guéri sans savoir
De quel mal il était atteint, je suis ce puits
Que la Samaritaine puisait, je suis un Renoir
Dont les couleurs pâles reflètent mon ombre
Je ne suis rien, et je ne trouve pas ça bien
Je veux qu'on me reconnaisse, je veux du nombre
Pour ça, je fais des maths, c'est peut-être ça, le lien
Fabulle 22/01/2013
Que fais-je là? Pourquoi la banale solitude
Dont je fais l'objet refuse de partir, suspend
Ma vie à un fil, un balancier de turpitudes
Et ce métronome qui rythme mes pas continue
Sans une once de pitié pour moi, ma réflexion
Sur cette vie tous azimuts se perd, je suis venu
Mais je n'ai pas encore vaincu, je suis ce centurion
Qui demandait pardon à Jésus, celui
Qui demandait d'être guéri sans savoir
De quel mal il était atteint, je suis ce puits
Que la Samaritaine puisait, je suis un Renoir
Dont les couleurs pâles reflètent mon ombre
Je ne suis rien, et je ne trouve pas ça bien
Je veux qu'on me reconnaisse, je veux du nombre
Pour ça, je fais des maths, c'est peut-être ça, le lien
Fabulle 22/01/2013
C'était dit
Bien mal m'en a pris de me promener la nuit
Dans les quartiers malfamés de Grenoble
Me voilà face à une bande, ça pose un ennui
De taille pour ma vie, pourquoi fais-je snob?
J'étais mal parti et j'ai décidé que la poésie
Sauverait une fois de plus ma vie, je commençais
A parler en espérant que ce ne serait l'hérésie
De trop, mais étrangement, je réussis à les hameçonner
J'avais trouvé le filon, la voie de la logorhée
Même si j'étais persuadé qu'ils ne savaient ce que c'est
Je parlais comme j'aurais pu courir, une fuite créée
De toute pièce, ma fuite qui s'annonçait, s'avançait
Et voilà le moment de l'envoi, qui devait être
Celui de l'envol, du sauvetage, mais j'ai raté
Ma sortie car on me garda pour le bouffon être
De ces cités, le ménestrel nouveau des quartiers
Fabulle 22/01/2012
Dans les quartiers malfamés de Grenoble
Me voilà face à une bande, ça pose un ennui
De taille pour ma vie, pourquoi fais-je snob?
J'étais mal parti et j'ai décidé que la poésie
Sauverait une fois de plus ma vie, je commençais
A parler en espérant que ce ne serait l'hérésie
De trop, mais étrangement, je réussis à les hameçonner
J'avais trouvé le filon, la voie de la logorhée
Même si j'étais persuadé qu'ils ne savaient ce que c'est
Je parlais comme j'aurais pu courir, une fuite créée
De toute pièce, ma fuite qui s'annonçait, s'avançait
Et voilà le moment de l'envoi, qui devait être
Celui de l'envol, du sauvetage, mais j'ai raté
Ma sortie car on me garda pour le bouffon être
De ces cités, le ménestrel nouveau des quartiers
Fabulle 22/01/2012
mardi 15 janvier 2013
On n'a jamais vu
Plus con, plus psychatriquement barré
Plus poétique, plus drôle, plus ridicule
Plus m'as-tu-vu, plus excentrique, plus carré
Plus débile, plus rigoureux, plus Fabulle
A côté de ça, les Fleurs du Mal, c'est de la gnognotte
Et le Bateau Ivre, je n'en parle même pas
Des Fêtes Galantes, je vous en donnerai, je grignotte
Même les Contemplations par petits bouts à mes repas
Apollinaire m'a envoyé un de ces caligrammes
Pour dire combien j'étais le plus talenteux
Eluard m'a envoyé aussi un télégramme
A propos de Terre et d'orange, encore heureux
Que rien n'a été publié, car mes poèmes
Les surpassent tous, et même si personne ne le dit
Je l'annonce au culot, car personne, ni ceux qui n'aiment
Ne vérifieront de tout façon, les poèmes d'un poète maudit
Fabulle 15/01/2013
Plus poétique, plus drôle, plus ridicule
Plus m'as-tu-vu, plus excentrique, plus carré
Plus débile, plus rigoureux, plus Fabulle
A côté de ça, les Fleurs du Mal, c'est de la gnognotte
Et le Bateau Ivre, je n'en parle même pas
Des Fêtes Galantes, je vous en donnerai, je grignotte
Même les Contemplations par petits bouts à mes repas
Apollinaire m'a envoyé un de ces caligrammes
Pour dire combien j'étais le plus talenteux
Eluard m'a envoyé aussi un télégramme
A propos de Terre et d'orange, encore heureux
Que rien n'a été publié, car mes poèmes
Les surpassent tous, et même si personne ne le dit
Je l'annonce au culot, car personne, ni ceux qui n'aiment
Ne vérifieront de tout façon, les poèmes d'un poète maudit
Fabulle 15/01/2013
En filigrane
Quand je ferme les yeux, je vois des horreurs
Quand je les ouvre, je refuse de les voir
Le mal est en filigrane, dans un noir
Bien visible, entre deux battements de coeur
C'est d'ailleurs là qu'il fait le plus mal
Regardez un dessin, fait avec un crayon
Appuyé, et regardez en l'envers, retournons
La feuille, voilà ce qu'est le mal, invisible et banal
Je n'aurai jamais pu être le dessinateur
Du bien et du mal, je force trop le trait
Quand tout est nuance, entre chaud et frais
Voire tiède, une comédie réchauffée, un auteur
Qui se repète encore et encore, comme moi
Serai-je le mal incarné, comme si en filigrane
La vie habiterait en moi, comme si de mon âme
Le mal en serait devenu mon seul émoi
Fabulle 14/01/2013
Quand je les ouvre, je refuse de les voir
Le mal est en filigrane, dans un noir
Bien visible, entre deux battements de coeur
C'est d'ailleurs là qu'il fait le plus mal
Regardez un dessin, fait avec un crayon
Appuyé, et regardez en l'envers, retournons
La feuille, voilà ce qu'est le mal, invisible et banal
Je n'aurai jamais pu être le dessinateur
Du bien et du mal, je force trop le trait
Quand tout est nuance, entre chaud et frais
Voire tiède, une comédie réchauffée, un auteur
Qui se repète encore et encore, comme moi
Serai-je le mal incarné, comme si en filigrane
La vie habiterait en moi, comme si de mon âme
Le mal en serait devenu mon seul émoi
Fabulle 14/01/2013
My darkest day
J'avais 9 ans, 10 mois et 18 jours
Et je n'ai pas pu voir mon dessin animé
11 ans, 4 mois et 2 jours après, toujours
Je me souviens et revois ce que j'avais éliminé
De mon esprit, le flash spécial de Pujadas
Bilalian et autres journalistes interloqués
Commentants des images de non-sens, il se passe
Un crash de plus, une évacuation, disloquées
Les tours s'effondrent une à une, comment réagir
En direct à la télévision, Bilalian, spectateur
Privilégié mais modèle, nous montre que réagir
Ne sert plus à rien, l'image parle, les acteurs
Courent, Le monde vient de se briser, La chute
Et sans jeu de mot, L'humour en vient indécent
D'un type d'Etats-Unis, et moi, dont on me disait chut
Et Regarde l'histoire, la plus cruelle, celle du sang
Fabulle 14/01/2013
Et je n'ai pas pu voir mon dessin animé
11 ans, 4 mois et 2 jours après, toujours
Je me souviens et revois ce que j'avais éliminé
De mon esprit, le flash spécial de Pujadas
Bilalian et autres journalistes interloqués
Commentants des images de non-sens, il se passe
Un crash de plus, une évacuation, disloquées
Les tours s'effondrent une à une, comment réagir
En direct à la télévision, Bilalian, spectateur
Privilégié mais modèle, nous montre que réagir
Ne sert plus à rien, l'image parle, les acteurs
Courent, Le monde vient de se briser, La chute
Et sans jeu de mot, L'humour en vient indécent
D'un type d'Etats-Unis, et moi, dont on me disait chut
Et Regarde l'histoire, la plus cruelle, celle du sang
Fabulle 14/01/2013
Phoenix Wright Blues
Ce soir, j'ai mangé des côtelettes de porc
Et toute personne ayant joué à Phoenix Wright
(Ce qui est mon cas) ne savait quand on sort
Cette preuve accablante, preuve qui donne right
A nous, et toutes ces personnes se reconnaissent
Dans ce que je viens d'écrire, défendre
L'accusé à tout prix, (2€, les deux) et j'y laisse
Les os, ceux de mes côtelettes, il faut entendre
Alors ceux qui n'ont pas joué à Phoenix Wright
Ne peuvent pas comprendre les blues dont j'ai été
L'objet quelques instants, alors, à ces ouailles
Je vais décrire le jeu joué tout un été
Avocat-hérisson dont la bourde est la marque
De fabrique, possède pour seul objet, un badge
Dont tout le monde s'en fout, sorte de Plutarque
Japonais francisé, voilà ce qu'un Wright engage
Fabulle 14/01/2013
Et toute personne ayant joué à Phoenix Wright
(Ce qui est mon cas) ne savait quand on sort
Cette preuve accablante, preuve qui donne right
A nous, et toutes ces personnes se reconnaissent
Dans ce que je viens d'écrire, défendre
L'accusé à tout prix, (2€, les deux) et j'y laisse
Les os, ceux de mes côtelettes, il faut entendre
Alors ceux qui n'ont pas joué à Phoenix Wright
Ne peuvent pas comprendre les blues dont j'ai été
L'objet quelques instants, alors, à ces ouailles
Je vais décrire le jeu joué tout un été
Avocat-hérisson dont la bourde est la marque
De fabrique, possède pour seul objet, un badge
Dont tout le monde s'en fout, sorte de Plutarque
Japonais francisé, voilà ce qu'un Wright engage
Fabulle 14/01/2013
samedi 12 janvier 2013
Une histoire de calendriers
Si vous me demandez ce qui me caractérise
Si de Fabien, un seul mot devrait sortir
Ce serait le calendrier, ma vie, cette frise
S'est déroulée comme on arrache ou retire
Les feuilles d'un calendrier, ça a commencé
A l'internat, moi, la coqueluche de ce Noël
Ramenant, fin et beau, de la connaissance condencée
Infos inutiles mais drôles, je l'ai belle
De savoir qu'il y a plus d'étoiles dans l'espace
Que de grains de sable sur Terre, et le déferlement
Calendaire continue, le calendrier salace
Ou sexy selon le sexe, photo à l'appui, l'abonnement
Désormais pris pour le cadeau de Noël de Patricia
Comme si un cheval pouvait s'intéresser au jour
Que nous sommes, la Vieille Rome, des accacias
Des énigmes prises de têtes, des chatons, chaque jour
Et pire encore, car Fabulle s'y est mis
A égrainer les jours, à écrire les hasards de l'objet
Star de ce poème, des 10/10/10 à l'invasion ennemis
Des Huns le 11/11/11, du calendrier, j'en ai mangé
Et j'en mangerai encore, je ne peux pas
Me dépatouiller de cela, comment sortir
Du temps, du mois ou les jours, je ne peux pas
Tant pis, chaque jour, un peu plus, je vais m'abrutir
Fabulle 10/01/2013
Si de Fabien, un seul mot devrait sortir
Ce serait le calendrier, ma vie, cette frise
S'est déroulée comme on arrache ou retire
Les feuilles d'un calendrier, ça a commencé
A l'internat, moi, la coqueluche de ce Noël
Ramenant, fin et beau, de la connaissance condencée
Infos inutiles mais drôles, je l'ai belle
De savoir qu'il y a plus d'étoiles dans l'espace
Que de grains de sable sur Terre, et le déferlement
Calendaire continue, le calendrier salace
Ou sexy selon le sexe, photo à l'appui, l'abonnement
Désormais pris pour le cadeau de Noël de Patricia
Comme si un cheval pouvait s'intéresser au jour
Que nous sommes, la Vieille Rome, des accacias
Des énigmes prises de têtes, des chatons, chaque jour
Et pire encore, car Fabulle s'y est mis
A égrainer les jours, à écrire les hasards de l'objet
Star de ce poème, des 10/10/10 à l'invasion ennemis
Des Huns le 11/11/11, du calendrier, j'en ai mangé
Et j'en mangerai encore, je ne peux pas
Me dépatouiller de cela, comment sortir
Du temps, du mois ou les jours, je ne peux pas
Tant pis, chaque jour, un peu plus, je vais m'abrutir
Fabulle 10/01/2013
Regards
L'homme ne regarde jamais les choses
On ne fait qu'apercevoir, entrapercevoir
Effleurer des yeux, se pencher quand on ose
Mais regarder, jamais, l'homme ne fait que voir
Et des choses il en voit, mais les regardent-ils?
Non, a-t-il déjà observé son corps, sa forme
Sa silhouette, sa consistance, son aspect, ses cils
Qu'il bat d'ailleurs si rapidement, son haut de forme
L'a-t-il examiné sous toutes les coutures
Non, non et non, le poète lui regarde
Il s'arrête, ne pense à rien, et l'aventure
Est là, sous ses yeux, il se prend par mégarde
A s'adorer, puis à se détester, à s'aimer
De nouveau, se trouver moche, se trouver beau
Un poète n'a pas besoin de voyager pour déclamer
Des vers, non, il a ses yeux pour écrire comme Rimbaud
Fabulle 10/01/2013
On ne fait qu'apercevoir, entrapercevoir
Effleurer des yeux, se pencher quand on ose
Mais regarder, jamais, l'homme ne fait que voir
Et des choses il en voit, mais les regardent-ils?
Non, a-t-il déjà observé son corps, sa forme
Sa silhouette, sa consistance, son aspect, ses cils
Qu'il bat d'ailleurs si rapidement, son haut de forme
L'a-t-il examiné sous toutes les coutures
Non, non et non, le poète lui regarde
Il s'arrête, ne pense à rien, et l'aventure
Est là, sous ses yeux, il se prend par mégarde
A s'adorer, puis à se détester, à s'aimer
De nouveau, se trouver moche, se trouver beau
Un poète n'a pas besoin de voyager pour déclamer
Des vers, non, il a ses yeux pour écrire comme Rimbaud
Fabulle 10/01/2013
Mon deuxième premier poème
2013 est commencé, voici mon premier poème
Chaque poème est toujours un premier, j'aime
Tout et la musique qui traverse mes oreilles
Transcende mon cerveau, je me réveille
De ma torpeur solitaire, je navigue dans
Les brumes de l'océan, l'océan d'un monde
Que je ne comprends pas, dents pour dents
Et oeil pour oeil qu'on me rend, une seconde
Et tout change, l'émotion, les pleurs
La mélodie, laissez-moi une chance
Laissez-moi réfléchir, je vous enverrai des fleurs
Vous ferai un éloge, dont je me contrebalance
Et j'ouvrirai les yeux, le plus grand
Que je puisse, et me rendormirai
Car il ne fait pas bon être éveillé en cet an
Çà crée des ennuis, tant pis, insomnie, on dirait
Fabulle 09/01/2013
Chaque poème est toujours un premier, j'aime
Tout et la musique qui traverse mes oreilles
Transcende mon cerveau, je me réveille
De ma torpeur solitaire, je navigue dans
Les brumes de l'océan, l'océan d'un monde
Que je ne comprends pas, dents pour dents
Et oeil pour oeil qu'on me rend, une seconde
Et tout change, l'émotion, les pleurs
La mélodie, laissez-moi une chance
Laissez-moi réfléchir, je vous enverrai des fleurs
Vous ferai un éloge, dont je me contrebalance
Et j'ouvrirai les yeux, le plus grand
Que je puisse, et me rendormirai
Car il ne fait pas bon être éveillé en cet an
Çà crée des ennuis, tant pis, insomnie, on dirait
Fabulle 09/01/2013
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