mardi 17 septembre 2013

Patricio Pardo

A 19 ans, il partit lutter contre Pinochet
Car les militaires lui interdisaient la liberté
Allende mort, Jean Moulin lui apprit à se cacher
Distribuer des tracts, saboter, bref, résister

Le Chili avait besoin de lui, de son peuple
Besoin de libres penseurs qui ont un cœur
Mais quand les amis meurent, tout se dépeuple
Reste la famille qu'il faut envoyer loin des horreurs

Vient alors le temps de l'exil, partir
Car sa vie en dépend, la France, par exemple
Paris, puis à une cordillère des Andes, revenir
Grenoble, ce sera notre refuge, notre temple

Mais la lutte n'est pas fini, Pinochet pas parti
Mais la fin vient, enfin, et je resterai ici
J'y ai fait ma vie, à la France, je dis merci
Santiago m'attendra, grandira, j'en fais le pari

Fabulle 14/09/2013

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