Il fait beau sur la France, les paysans
Rentrent le foin, non plus à la main
Les temps changent, les tracteurs en dansant
Marquent la fin de l'été, un nouveau lendemain
Les travailleurs s'engouffrent dans le métro
Avec un goût d’insatisfait, ils traînent
Dans les stations, cherchant ce plus, ce trop
Ils découvrent que c'est eux et la sortie, prennent
Le soir, les gens ne sont plus en terrasse
Ils regardent la télévision, danse et cuisine
Une nouvelle émission où seules les crasses
Entre candidats captivent, empêchent la sourdine
Et moi, dans tout ça, je marche dans les rues
Désertées au profit des foyers, je continue
Malgré tout, à me dire "C'est l'été", j'y ai cru
Et je suis rentré chez moi, comme convenu
Fabulle 02/09/2013
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