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samedi 6 avril 2013

Y revenir?

 "Le plus grand des maux est les guerres civiles"
Pascal

Et pour en finir avec cette affaire,
Il faut pourtant y revenir
Car l'homme blessé veut le faire
Y revenir, ainsi voit-il l'avenir

Mais si l'homme pourrait me lire
Je lui dirai qu'il ne peut revenir
Je sais, c'est facile à dire
Mais c'est ce qu'il ne peut devenir

Car au delà des règlements de comptes
Dont je n'y connais pas grand chose
C'est qu'il a menti, c'est qu'il nous dompte
A l'Assemblée, et de par sa névrose

Il dit: "Je reviens", "Mais non, tu ne le peux"
On ment, on assume les responsabilités
Retire-toi, pour ne pas affoler les mentalités
Pour ne pas créer la révolte des malheureux

Fabulle 06/04/2013

mardi 19 juillet 2011

Moi, j'affabule!

"Il y a des gens qui mentent simplement pour mentir"
C'est faux, et je ne mens pas, j'affabule
Ce qui est loin de mentir, c'est imaginer
Mais comme Pascal n'aime pas cette libellule
Qu'est la rêverie, l'évasion, me débiner

Je dois, et partir voyager en esprit
Je vais et Google Earth est fait pour ça
Il avait oublié Internet dans son mépris
Ce qui prouve bien que tu n'y penses pas à ça

Oui, au retour du poète et de l'homme
L’honnête, le trompé, le diverti, l'ennuyé
Par tes pensées que même n'oserait une pomme
Germait dans son esprit pareil idée appuyée

Sur la simple raison de gloire, vain
Est ton travail, reconnais-le, martyrise
Encore tes descendants, arrête, demain
Ou sinon d'empirer, ton empire est en crise

Fabulle 18/07/2011

vendredi 15 juillet 2011

Pour un buste

"C'est ce qui nous rend incapables de savoir certainement
et d'ignorer absolument"
C'est certain, je ne sais rien, et pour preuve
Je ne connaissais pas Pascal, je ne pensais pas
Qu'en écoutant son propos à débit de fleuve
Je n'en apprendrais pas plus avant mon trépas

Ce qui est sûr, cependant, c'est que je vois
Que la mer revient vers moi certainement
Et si je reste à griffonner ces tristes lois
Sur la plage, je serai mouillé et je ne mens

Je suis donc capable de prévoir l'avenir
Mais ceci dit, je ne sais rien, la mer
Pourrait se retirer d'un trait sans prévenir
Et désemparé, encore plus, serais-je sur terre

Donc rien ne sert de savoir ce que l'on peut
Connaître ou pas, recherchons juste
Et nous trouverons, si Dieu le veut
Le mensonge qui me vaudra un buste

Fabulle 14/07/2011

samedi 9 juillet 2011

Avant de lire Pascal

"Quand on lit trop vite ou trop doucement,
on n'entend rien"

Tiens, je vais laisser un post-it sur le frigo
Sur la pensée récurrente qu'à ma femme
De me faire penser à descendre mon ego
En même temps que les poubelles, l'âme

De tout ceci, avec quelques autres post-it
Je ne les publierai jamais pour qu'après
On les publie, qu'on les lise, qu'on les récite
Aux derniers salons mondains des Près

Finalement, pourquoi les aurait-on publier?
Ce ne sont qu'après tout des notes à jeter
Des réflexions de ma tête projetées de fou à lier
Des fragments de pensées en étant hâté

J'aurais dû ne jamais les écrire, les garder
Rien que pour moi, même si réfléchir, c'est écrire
Et écrire, c'est vivre, et je ne vais pas tarder
A vous quitter, rangez en partant mes délires

Fabulle 07/07/2011