Il a fallu que je m'éloigne pour écrire
Et comprendre ce qui a tué la poésie
La poésie a été tué par notre confort de vie
Plus aucun risque, pas une seule petite hérésie
En vacances, je me suis enfermé dans le quotidien
Je croyais pouvoir résister mais j'ai failli
Et j'ai saisi une porte de sortie par le lointain
Pour que je puisse faire une nouvelle saillie
Et me voilà à Grandcamp, comme il y a longtemps
A refaire une balade poétique sur les traces
De ma propre inspiration, le vent affolant
Les mouettes qui piaffent, le soleil qui harasse
Et je me mets à parcourir tous mes poèmes
J'en revois de magnifiques sur ce galet gris
Et là, cette algue qui m'alpague, ah, j'aime
Je respire, promis, fini, je ne serai plus aigri
Fabulle 08/08/2013
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