Je vais vous raconter ma plus grande blessure
Non, pas sentimentale, pour un poète, ce serait banal
Mais bien physique, une bien belle déchirure
A ma jambe droite, là où il n'y a pas de poil
C'était à Noirmoutier en été (pour vous situer)
Je n'écrivais pas encore de poème (j'étais jeune)
Et sur un pont, sur un digue à rocher, je me ruais
Et tomber sur le tranchant d'une roche, ce ne
Fus pas qu'un peu douloureux, je saignais
Comme jamais, on m’emmena à la pharmacie
Et me distilla quelques bandelettes pour gagner
Du temps, s'épargner l’hôpital et compagnie
C'est ainsi que je fus blessé, vous voyez
De ce côté là, j'ai eu une vie calme
Ça, vous savez très bien que guerroyer
Ce n'est pas moi, moi, je n'ai pas mal qu'à l'âme
Fabulle 08/08/2013
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