samedi 12 janvier 2013

Une histoire de calendriers

Si vous me demandez ce qui me caractérise
Si de Fabien, un seul mot devrait sortir
Ce serait le calendrier, ma vie, cette frise
S'est déroulée comme on arrache ou retire

Les feuilles d'un calendrier, ça a commencé
A l'internat, moi, la coqueluche de ce Noël
Ramenant, fin et beau, de la connaissance condencée
Infos inutiles mais drôles, je l'ai belle

De savoir qu'il y a plus d'étoiles dans l'espace
Que de grains de sable sur Terre, et le déferlement
Calendaire continue, le calendrier salace
Ou sexy selon le sexe, photo à l'appui, l'abonnement

Désormais pris pour le cadeau de Noël de Patricia
Comme si un cheval pouvait s'intéresser au jour
Que nous sommes, la Vieille Rome, des accacias
Des énigmes prises de têtes, des chatons, chaque jour

Et pire encore, car Fabulle s'y est mis
A égrainer les jours, à écrire les hasards de l'objet
Star de ce poème, des 10/10/10 à l'invasion ennemis
Des Huns le 11/11/11, du calendrier, j'en ai mangé

Et j'en mangerai encore, je ne peux pas
Me dépatouiller de cela, comment sortir
Du temps, du mois ou les jours, je ne peux pas
Tant pis, chaque jour, un peu plus, je vais m'abrutir

Fabulle 10/01/2013 

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