On me retient et je ne sais pourquoi
Je suis l'ennemi car j'appartiens à un pays
Je suis otage sans savoir de quoi
Il m'en retourne, je suis meurtri, ébahi
Devant cette violence, cette injustice
Et mon destin soumis à des mains
Que je vois seulement à travers l'interstice
Du bandeau sur mes yeux, mes lendemains?
Ils sont incertains, je pense tout le jour
A ceux restés chez eux, aux miens inquiets
Pour moi qui n'ait rien fait, chaque jour
Ces pensées se bousculent sur de petits papiers
Va-t-on me libérer? Pourrai-je revoir
Ma plaine, même si celle-ci est morne
C'est la mienne, et ses yeux, vais-je revoir?
Je ne vis que pour ça, réembrasser ma licorne
Fabulle 20/02/2013
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