Chaque soir, je descends de mon immeuble
Rejoindre mes copains pour conquérir la nuit
Arpenter les rues de Stockholm et ses huis
Qu'on visite clandestinement, empruntant des meubles
Un jour, peut-être, je les rendrai, mais je vis
Uniquement la nuit, et ces derniers soirs
Nous défendons cet homme tué sur le trottoir
Par des policiers trop zélés et trop ravis
De nous embêter, alors je suis mon groupe
Je casse, je brûle, je frappe contre tous
Car on nous laisse seul dans cette brousse
Exilés de Suède en Suède, vilaines troupes
J'arrêterai quand je pourrai travailler
J'arrêterai quand le jour sera devenu ma vie
J'arrêterai quand on prendra en compte mon avis
Et je continuerai tant qu'ils n'auront pas payé
Fabulle 24/05/2013
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