jeudi 14 août 2014

Gières – Plaine des sports

17h30 – Je traverse la gare, espérant une manif de fini pour aller à Gières – Plaine des sports.  

17h32 – J’attends un tram B à la gare, espérant qu’il passe. Je ne sais pas si la manif est finie, mais il faut que je passe entre les gouttes. Le tram A passe, l’espoir est permis. 

17h35 – Je suis dans le tram B, direction Gières – Plaine des sports. J’ai failli me faire contrôler mais j’ai l’impression que les contrôleurs, au lieu de contrôler des voyageurs, rentrent chez eux. Je le comprends, c’est l’heure à laquelle je pars du boulot moi aussi.  

Je pense que j’ai fait toutes les agences de mobilité de la TAG. En même temps, aujourd’hui, j’ai fait toutes les lignes de tram.   

J’arrive dans le centre, là où seul le tram passe, vu qu’on a tout cassé tout ce qui était autour des rails. Aucune trace de la manif pour l’instant, bizarre ! 

Je passe devant le collège/lycée Stendhal, le maître de la ville. 

Je vois que j’ai pris le premier Tram B depuis longtemps, le nombre de personnes est chaque arrêt plus impressionnant.  

J’avais oublié, j’ai passé l’Isère 2 fois lors de cette grande traversée, en passant sur l’île verte puis auprès de l’hôpital. 

De retour chez moi, sur le campus. Me reste quelques sauts de puce autour de chez moi.  

17h58 – La fatigue me prend, Gières, l’autre bout de l’agglo. Echirolles au Sud, La Poya à l’Ouest, Saint-Martin-Le-Vinoux au Nord, et enfin Gières à l’Est. Je les aurais tous fait. Il me restera un petit tour dans SMH, pour finir ce tram trip. Je fatigue vraiment, la chaleur m’accable. Vivement la fin, le retour du héros.  

 Gières – Plaine des sports, 7 ème terminus  

 18h – Arrivée

Gières – Plaine des sports 

Les terrains de foot sont désertés 
Ce n’est pas encore la saison 
Les joueurs de foot ne jouent qu’au Brésil, l’été 
Pour eux, c’est l’hiver, mais il fait chaud dans les maisons 

Le panneau indique juste une seconde de jeu 
La plus longue seconde que le monde a connu 
Le panneau attend des sportifs, de l’enjeu 
Pour se mettre à décompter d’une équipe, la déconvenue

 Les joueurs se sentiront noyés par leurs adversaires
 L’Isère, juste à côté, ne sera pas assez pour leur soif 
Ils boiraient la Mer Rouge s’il pouvait le faire 

Alors, ils auront perdu, la sueur perlant 
Ils se sont serrés la main à la fin 
Et ils remettront ça le lendemain

 Fabulle 26/07/2014

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