17h30 – Je traverse la gare, espérant une
manif de fini pour aller à Gières – Plaine des sports.
17h32 – J’attends un tram B à la gare, espérant qu’il passe. Je ne
sais pas si la manif est finie, mais il faut que je passe entre les gouttes. Le
tram A passe, l’espoir est permis.
17h35 –
Je suis dans le tram B, direction Gières – Plaine des sports. J’ai failli me
faire contrôler mais j’ai l’impression que les contrôleurs, au lieu de
contrôler des voyageurs, rentrent chez eux. Je le comprends, c’est l’heure à
laquelle je pars du boulot moi aussi.
Je
pense que j’ai fait toutes les agences de mobilité de la TAG. En même temps,
aujourd’hui, j’ai fait toutes les lignes de tram.
J’arrive dans le centre, là où seul le tram
passe, vu qu’on a tout cassé tout ce qui était autour des rails. Aucune trace
de la manif pour l’instant, bizarre !
Je passe devant le collège/lycée
Stendhal, le maître de la ville.
Je vois que j’ai pris le premier Tram B depuis longtemps, le nombre de personnes est chaque arrêt plus impressionnant.
Je vois que j’ai pris le premier Tram B depuis longtemps, le nombre de personnes est chaque arrêt plus impressionnant.
J’avais oublié, j’ai passé l’Isère 2 fois lors
de cette grande traversée, en passant sur l’île verte puis auprès de l’hôpital.
De retour chez moi, sur le campus. Me reste quelques sauts de puce autour de
chez moi.
17h58 – La fatigue me
prend, Gières, l’autre bout de l’agglo. Echirolles au Sud, La Poya à l’Ouest,
Saint-Martin-Le-Vinoux au Nord, et enfin Gières à l’Est. Je les aurais tous fait.
Il me restera un petit tour dans SMH, pour finir ce tram trip. Je fatigue
vraiment, la chaleur m’accable. Vivement la fin, le retour du héros.
Gières – Plaine des sports, 7 ème terminus
18h
– Arrivée
Gières – Plaine des sports
Les terrains de foot sont désertés
Ce
n’est pas encore la saison
Les joueurs de foot ne jouent qu’au Brésil, l’été
Pour
eux, c’est l’hiver, mais il fait chaud dans les maisons
Le panneau indique
juste une seconde de jeu
La plus longue seconde que le monde a connu
Le panneau
attend des sportifs, de l’enjeu
Pour se mettre à décompter d’une équipe, la
déconvenue
Les joueurs se sentiront noyés par leurs adversaires
L’Isère, juste
à côté, ne sera pas assez pour leur soif
Ils boiraient la Mer Rouge s’il
pouvait le faire
Alors, ils auront perdu, la sueur perlant
Ils se sont serrés
la main à la fin
Et ils remettront ça le lendemain
Fabulle 26/07/2014
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