mercredi 22 avril 2009

Là où on voit les îles sans les toucher

On les voit, c'est irréfutable
Et le soleil éclaire les côtes
Sauvages, belles et indomptables
Que l'homme y soit bon hôte!

Les rochers écument les mers
Et les îles sont intouchables
Leurs monts, volcans amers
Ne sont pas des punaises détachables

Ici, on ressent la souffrance
De la solitude éprouvée
Et c'est une sorte de délivrance
De s'en défaire et d'y trouver
Le repos, certes incertain
Des voyageurs sans lendemain

Fabulle 09/04/09

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