Je ne ressasserai plus les vieilles histoires
Celles où l'on fonde un inutile espoir
De changer les choses,
Et contribuer au grandiose
Ces fantômes nous empêchent d'avancer
Nous laissent dans la routine annoncée
Je veux être libre de tout
De moi, et de l'incontrôlable pouls
Alors donnez-moi du temps
J'ai beaucoup de choses auxquelles me détacher
Il faut bien ça pour sortir du rang
Et arrêter de se cacher
Et seulement après, appelez-moi Fabulle
Car rien ne vaut un bon matricule
Pour commencer une longue journée
Et un voyage aux confins des années
Fabulle 03/12/2016
dimanche 4 décembre 2016
jeudi 17 novembre 2016
Le Cap Angela
On va mourir là sous les mers
Dans l'indifférence de nos pairs
Les hommes nous ont abandonnés
Pour être dans le mauvais pays né
J'ai pris un bateau pour me sauver
Et celui-ci coule si loin de l'arrivée
Les enfants pleurent, les femmes prient
Et moi j'écope, dans l'ultime tromperie
On a fui la guerre, la pauvreté
Pour rêver de meilleurs étés
Sans craindre de prendre une balle
Ou que tombe une bombe dans notre salle
Mais on ne verra pas d'autres caps
L'Ange nous aura donné la dernière tape
L'Europe ne verra pas nos larmes
Et ils continueront à envoyer leurs armes
Quel mal y avait-il à traverser?
A saisir la chance d'inverser
Le cours des choses
Je dis, on ose
Nous sommes des aventuriers
Des hommes qui errent au vent meurtrier
Et tant pis si vous ne voyez pas la beauté
Qu'il y a à chercher à vous rencontrer
Fabulle 17/11/2016
Dans l'indifférence de nos pairs
Les hommes nous ont abandonnés
Pour être dans le mauvais pays né
J'ai pris un bateau pour me sauver
Et celui-ci coule si loin de l'arrivée
Les enfants pleurent, les femmes prient
Et moi j'écope, dans l'ultime tromperie
On a fui la guerre, la pauvreté
Pour rêver de meilleurs étés
Sans craindre de prendre une balle
Ou que tombe une bombe dans notre salle
Mais on ne verra pas d'autres caps
L'Ange nous aura donné la dernière tape
L'Europe ne verra pas nos larmes
Et ils continueront à envoyer leurs armes
Quel mal y avait-il à traverser?
A saisir la chance d'inverser
Le cours des choses
Je dis, on ose
Nous sommes des aventuriers
Des hommes qui errent au vent meurtrier
Et tant pis si vous ne voyez pas la beauté
Qu'il y a à chercher à vous rencontrer
Fabulle 17/11/2016
mardi 11 octobre 2016
Jusqu'à Montmartre
Quand Paris s'étend devant moi
Et que le brouillard se dissipe dans l'effroi
Laissant le carnage se voir, s'observer
Je me relève du sommeil, arrête de rêver
J'entame mon ascension, vole au-dessus
Il faut stopper tout ça, se taper dessus
Et en finir avec la religion, et ceatera
Regarde où ça mène, ça nourrit les rats
Et arriver à Montmartre, contempler le charnier
Je pense au mal, au pire routinier
Qui recommence à chaque crise
Et nous fait croire à l'entreprise
(Des dieux?)
Fabulle 08/10/2016
Et que le brouillard se dissipe dans l'effroi
Laissant le carnage se voir, s'observer
Je me relève du sommeil, arrête de rêver
J'entame mon ascension, vole au-dessus
Il faut stopper tout ça, se taper dessus
Et en finir avec la religion, et ceatera
Regarde où ça mène, ça nourrit les rats
Et arriver à Montmartre, contempler le charnier
Je pense au mal, au pire routinier
Qui recommence à chaque crise
Et nous fait croire à l'entreprise
(Des dieux?)
Fabulle 08/10/2016
Illusion
Le temps s'étiole comme l'infini de la nuit
Il me reste je ne sais combien à attendre
Comme tout s’enlève, se morfond, s'ennuie
Il faut tricher, ruser, de l'énergie à revendre
Et le froid s'invite, tellement sûr de lui,
Dominant les alliés, les justes patries
Et se précipitant, à livrer tout aujourd'hui
Pour finir au-delà, au son des batteries
Je me relève seulement maintenant,
En ta présence régénératrice
Remarche tout doucement,
Vers les impératrices
Tout est illusion
Même mon amour
S'envole sans raison
Pour toujours
16.21 MEP Fabulle
Il me reste je ne sais combien à attendre
Comme tout s’enlève, se morfond, s'ennuie
Il faut tricher, ruser, de l'énergie à revendre
Et le froid s'invite, tellement sûr de lui,
Dominant les alliés, les justes patries
Et se précipitant, à livrer tout aujourd'hui
Pour finir au-delà, au son des batteries
Je me relève seulement maintenant,
En ta présence régénératrice
Remarche tout doucement,
Vers les impératrices
Tout est illusion
Même mon amour
S'envole sans raison
Pour toujours
16.21 MEP Fabulle
vendredi 16 septembre 2016
Désespoir informatique
Quand tu as recommencé trois fois ton boulot
Et que tout s'en va sans sauvegarde amorcée
Que tu es en dessous de tout, sous l'eau
Tu n'as plus qu'une envie, décéder
Et tu te rappelles le bon temps sans ordi
Là où tout était plus simple, plus léger
Je vais faire une cure désintox, tu te dis
Et revivre au grand air, et moins rager
Puis à un moment, tu t'ennuies
Tu as beau avoir un livre, un nuage à observer
Tu te dis qu'une petite partie de Candy
Ne nuira pas à ta santé ou pour rêver
Et te voilà reparti dans une danse infinie
Où écrans t'appellent, te susurrent l'oreille
Pour finir ravagé, dépravé, dans le déni
Des belles images, animations d'éveil
Fabulle 16/09/2016
Et que tout s'en va sans sauvegarde amorcée
Que tu es en dessous de tout, sous l'eau
Tu n'as plus qu'une envie, décéder
Et tu te rappelles le bon temps sans ordi
Là où tout était plus simple, plus léger
Je vais faire une cure désintox, tu te dis
Et revivre au grand air, et moins rager
Puis à un moment, tu t'ennuies
Tu as beau avoir un livre, un nuage à observer
Tu te dis qu'une petite partie de Candy
Ne nuira pas à ta santé ou pour rêver
Et te voilà reparti dans une danse infinie
Où écrans t'appellent, te susurrent l'oreille
Pour finir ravagé, dépravé, dans le déni
Des belles images, animations d'éveil
Fabulle 16/09/2016
lundi 22 août 2016
Ce n'est pas que la nuit
Ce n'est pas que la nuit me fait peur
C'est qu'elle suppose que l'on sache où l'on va
On ne peut pas errer sans à la fin un refuge
On ne peut pas s'arrêter sans le rallier enfin
Car tout se ferme, même les coeurs
Et les yeux méfiants regardent par terre
Les poètes espèrent, mais restent ailleurs
A maudire et médire les hommes grégaires
Fabulle 20/08/2016
C'est qu'elle suppose que l'on sache où l'on va
On ne peut pas errer sans à la fin un refuge
On ne peut pas s'arrêter sans le rallier enfin
Car tout se ferme, même les coeurs
Et les yeux méfiants regardent par terre
Les poètes espèrent, mais restent ailleurs
A maudire et médire les hommes grégaires
Fabulle 20/08/2016
A la guerre, après Apollinaire
Je suis à la guerre comme un autre
Sauf qu'on dit ici que ce sera la dernière
Et je pense à toi, restée loin derrière
Quand je vais à l’assaut et qu'un obus saute
On attend qu'ils lancent leurs grosses bombes
On sait qu'ils le feront, et que plus rien
Ne sera, que la Terre sera une immense catacombe
Et plus personne ne parlera de Raphaëlle et Fabien
Voilà comment se finissent les histoires d'amour
Dans la boue, les cris et l'effroi en plein jour
L'humanité mourra, et ainsi bon débarras
Fabulle 20/08/2016
Sauf qu'on dit ici que ce sera la dernière
Et je pense à toi, restée loin derrière
Quand je vais à l’assaut et qu'un obus saute
On attend qu'ils lancent leurs grosses bombes
On sait qu'ils le feront, et que plus rien
Ne sera, que la Terre sera une immense catacombe
Et plus personne ne parlera de Raphaëlle et Fabien
Voilà comment se finissent les histoires d'amour
Dans la boue, les cris et l'effroi en plein jour
L'humanité mourra, et ainsi bon débarras
Fabulle 20/08/2016
Les menhirs
Je supporte de moins en moins ces samedis soirs
Seul à passer dans le noir
Et veiller jusqu'à tard sans pouvoir
Fermer les yeux et continuer à croire
Je m'enferme dans ma solitude qui m'est propre
Et je pense à Picasso, ses mots philanthropes
Qui sommeille en moi, en artiste damné
Pour ne pouvoir survivre à l'éternité
Vers qui donc me tourner?
Je suis trop usé par mon insociabilité
Et mon manque de gestes attentionné
Il ne reste que l'hypothétique
Et les fils directeurs de l'avenir
Pour tomber dans le fantastique
Et écrire l'au-delà et mes menhirs
Fabulle 20/08/2016
Seul à passer dans le noir
Et veiller jusqu'à tard sans pouvoir
Fermer les yeux et continuer à croire
Je m'enferme dans ma solitude qui m'est propre
Et je pense à Picasso, ses mots philanthropes
Qui sommeille en moi, en artiste damné
Pour ne pouvoir survivre à l'éternité
Vers qui donc me tourner?
Je suis trop usé par mon insociabilité
Et mon manque de gestes attentionné
Il ne reste que l'hypothétique
Et les fils directeurs de l'avenir
Pour tomber dans le fantastique
Et écrire l'au-delà et mes menhirs
Fabulle 20/08/2016
vendredi 29 juillet 2016
For Verlainê mime
Elle est la seule à l'inconnue et lointaine voix
Je cesse d'être un autre et j'en aime tout
Une femme seule et brune et mon coeur fait tout
Même rousse ou blonde, ce n'est mon problème
De la vie, je rêve souvent et pareil à chaque fois
Son regard m'exila et ignore ceux qui les aime
Pour elle, son regard pleurant est doux et pénétrant
Je me fais transparent comme des statues qui me sont chères
Car qui comprend l'étrange aime d'inflexion pour elle
Que sa voix calme me sait et fait grave
Et a ni les moiteurs ni nom pour elle seule
Au front et blême, il comprend hélas
Qu'elle est des aimés, une sonore
Et des tues que rafraîchir et m'elle se souviens
Fabulle
Je cesse d'être un autre et j'en aime tout
Une femme seule et brune et mon coeur fait tout
Même rousse ou blonde, ce n'est mon problème
De la vie, je rêve souvent et pareil à chaque fois
Son regard m'exila et ignore ceux qui les aime
Pour elle, son regard pleurant est doux et pénétrant
Je me fais transparent comme des statues qui me sont chères
Car qui comprend l'étrange aime d'inflexion pour elle
Que sa voix calme me sait et fait grave
Et a ni les moiteurs ni nom pour elle seule
Au front et blême, il comprend hélas
Qu'elle est des aimés, une sonore
Et des tues que rafraîchir et m'elle se souviens
Fabulle
La découverte de l'Amérique
C'est un cap avant elle
Car on croit rallier quelque chose
Une terre qui m'appelle
Qui se dérobe, se métamorphose
On débarque sur le sable
Je m'accueille immortel
Fait courir l'implacable
Mais est-ce si bien elle?
Elle paraît bien changée
Au littoral apaisé
Où l'on cueille à manger
Et s'effondre épuisé
Alors, tu m'auras vaincu
Et mourant, tu t'écarteras
Spolieras à mon dernier écu
Et de mon amour, périra
Fabulle 28/07/2016
Car on croit rallier quelque chose
Une terre qui m'appelle
Qui se dérobe, se métamorphose
On débarque sur le sable
Je m'accueille immortel
Fait courir l'implacable
Mais est-ce si bien elle?
Elle paraît bien changée
Au littoral apaisé
Où l'on cueille à manger
Et s'effondre épuisé
Alors, tu m'auras vaincu
Et mourant, tu t'écarteras
Spolieras à mon dernier écu
Et de mon amour, périra
Fabulle 28/07/2016
samedi 23 juillet 2016
La nuit inattendue
Ayant fait l'inverse de mes pensées
Tourner là où il ne fallait pas
Je suis arrivé là où je voulais
Sur Seine, à risquer ma vie à chaque pas
D'un bord précipice, je me retiens
De ne pas plonger dans la première péniche
Et me noyer, seul, sans un soutien
Mourir là, emporté dans un tourment de riche
J'ai bien trouvé un chapeau rose pailleté
L'ai transporté aussi loin que j'ai pu
Et fait mes adieux dans la douce nuit d'été
Ai marché, grimpé, à en être repu
J'ai traversé des autoroutes sous pont
Vu de Saint-Cloud, la gare avancée
Et pris un train pour tourner en rond
Et j'ai pleuré, n'ayant trouvé la panacée
Fabulle 23/07/2016
Tourner là où il ne fallait pas
Je suis arrivé là où je voulais
Sur Seine, à risquer ma vie à chaque pas
D'un bord précipice, je me retiens
De ne pas plonger dans la première péniche
Et me noyer, seul, sans un soutien
Mourir là, emporté dans un tourment de riche
J'ai bien trouvé un chapeau rose pailleté
L'ai transporté aussi loin que j'ai pu
Et fait mes adieux dans la douce nuit d'été
Ai marché, grimpé, à en être repu
J'ai traversé des autoroutes sous pont
Vu de Saint-Cloud, la gare avancée
Et pris un train pour tourner en rond
Et j'ai pleuré, n'ayant trouvé la panacée
Fabulle 23/07/2016
Une chose qui ne rime à rien
Je me prépare pour sortir
Rencontrer l'amour de ma vie
Et cette fois-ci, je l'écris
Pour prendre Dieu à témoin
Qui m'a si souvent trompé
Du coup, je me mets du parfum
Sort sans savoir où aller
Au hasard, déambuler dans les rues
Avec l'espoir, le seul qui survit
Quand je suis au fond, à bout
Alors, après les chantages et ultimatums
Je te remets la présente
Pour qu'enfin, une preuve subsiste
Face à nos échecs répétés
De vivre comme tout le monde
Comme un autre
Fabulle
Rencontrer l'amour de ma vie
Et cette fois-ci, je l'écris
Pour prendre Dieu à témoin
Qui m'a si souvent trompé
Du coup, je me mets du parfum
Sort sans savoir où aller
Au hasard, déambuler dans les rues
Avec l'espoir, le seul qui survit
Quand je suis au fond, à bout
Alors, après les chantages et ultimatums
Je te remets la présente
Pour qu'enfin, une preuve subsiste
Face à nos échecs répétés
De vivre comme tout le monde
Comme un autre
Fabulle
Lendemain d'attentat
Je me sens patraque, fatigué
Ayant l'envie de penser à autre chose
A éviter les images qui depuis irriguées
Bercent mon cerveau qui se met en pause
Il souffre comme tous souffrent
Et pourtant, on essaye au plus vite de revivre
Ressortir au grand jour, installés sur des poufs
A boire un coup, encore, relire un livre
Je déteste les routines, et voilà que se crée
Celle des lendemains d'attentats, si horrible à s'habituer
A entendre encore la publication d'autres décrets
Les politiques m’agacent, les infos m'obnibulent
Je fulmine devant la télé, et l'envie d'écrire disparaît
Comment voulez-vous que je fasse encore mon Fabulle?
Fabulle 15/07/2016
Ayant l'envie de penser à autre chose
A éviter les images qui depuis irriguées
Bercent mon cerveau qui se met en pause
Il souffre comme tous souffrent
Et pourtant, on essaye au plus vite de revivre
Ressortir au grand jour, installés sur des poufs
A boire un coup, encore, relire un livre
Je déteste les routines, et voilà que se crée
Celle des lendemains d'attentats, si horrible à s'habituer
A entendre encore la publication d'autres décrets
Les politiques m’agacent, les infos m'obnibulent
Je fulmine devant la télé, et l'envie d'écrire disparaît
Comment voulez-vous que je fasse encore mon Fabulle?
Fabulle 15/07/2016
samedi 16 juillet 2016
Au final
Je ne crois pas que tout ça ait un sens.
Il faudrait se sentir bête, voire idiot
Regarder à travers les yeux des indécences
Et résister à l'envie de marcher sur les eaux
Puis il restera les choses qu'on n'a pas tués
Celles immobiles dans l'espace des idées
Et celles où tournent les habitués
Des océans, embruns, et des voiles débridées
On dira dans longtemps, c'est un cercle
Mais quand est-ce qu'on en aura fait le tour
Je cherche encore et toujours pour des siècles
L'instant du mois d'août, de l'amour, le retour
En attendant, je prends la tangente
Car on s'enfuira par un arc
Pour échapper à la tempête, la tourmente
Et faire chavirer notre barque
Fabulle 21/06/2016
Il faudrait se sentir bête, voire idiot
Regarder à travers les yeux des indécences
Et résister à l'envie de marcher sur les eaux
Puis il restera les choses qu'on n'a pas tués
Celles immobiles dans l'espace des idées
Et celles où tournent les habitués
Des océans, embruns, et des voiles débridées
On dira dans longtemps, c'est un cercle
Mais quand est-ce qu'on en aura fait le tour
Je cherche encore et toujours pour des siècles
L'instant du mois d'août, de l'amour, le retour
En attendant, je prends la tangente
Car on s'enfuira par un arc
Pour échapper à la tempête, la tourmente
Et faire chavirer notre barque
Fabulle 21/06/2016
mardi 17 mai 2016
Heaven
J'entame trois pas de danse dans mon salon
Qui fait aussi office de chambre et de cuisine
Je grimpe sur mon lit, et de là, quelle vision
La Tour Eiffel qui vaillamment tient officine
Elle soigne mes maux de déprime
Reste stoïque à mes suplications
Elle m'éclaire, parfois me brime
Et m'accompagne dans mes chasses aux lions
Je ne sais plus comment la rejoindre
En tyrolienne, ou bien en deltaplane
M'envoler pour de bon, au jour, poindre
Et réussir l'impossible pour toi
Pour qu'une fois, tu entendes parler de moi
Et de l'amour qui nous fait mal
Fabulle 16/05/2016
Qui fait aussi office de chambre et de cuisine
Je grimpe sur mon lit, et de là, quelle vision
La Tour Eiffel qui vaillamment tient officine
Elle soigne mes maux de déprime
Reste stoïque à mes suplications
Elle m'éclaire, parfois me brime
Et m'accompagne dans mes chasses aux lions
Je ne sais plus comment la rejoindre
En tyrolienne, ou bien en deltaplane
M'envoler pour de bon, au jour, poindre
Et réussir l'impossible pour toi
Pour qu'une fois, tu entendes parler de moi
Et de l'amour qui nous fait mal
Fabulle 16/05/2016
samedi 14 mai 2016
Bore out
Quand les applis de jeu ne suffisent plus
Et que la vue vous sort par les yeux
Que l'on a bu sept cafés en une heure de plus
Et que l'avenir se réserve aux ambitieux
Il ne reste qu'à prendre son mal
Qu'ils nous infligent en nous payant
Si bien pourtant, est-ce normal?
Je déprime aux trois quarts débordant
Pourtant tout rayonne dans la société
Le bonheur est là, si proche pourtant
Pourquoi ne l'attrapes-tu pas, c'était
Trop dur pour toi, trop ennuyant
Alors quand la machine à billet s'arrête
On nous garde pour pas nous licencier
On s'addicte comme on est bête
On attend sagement d'être remercier
Fabulle 04/05/2016
Et que la vue vous sort par les yeux
Que l'on a bu sept cafés en une heure de plus
Et que l'avenir se réserve aux ambitieux
Il ne reste qu'à prendre son mal
Qu'ils nous infligent en nous payant
Si bien pourtant, est-ce normal?
Je déprime aux trois quarts débordant
Pourtant tout rayonne dans la société
Le bonheur est là, si proche pourtant
Pourquoi ne l'attrapes-tu pas, c'était
Trop dur pour toi, trop ennuyant
Alors quand la machine à billet s'arrête
On nous garde pour pas nous licencier
On s'addicte comme on est bête
On attend sagement d'être remercier
Fabulle 04/05/2016
dimanche 1 mai 2016
Faîtes du travail - vraiment
Maintenant que je suis un peu de la partie
Et que pour me substanter, j'ai cessé d'étudier
Pour prendre le tablier, et mon ordi de Darty
Je fais du travail, à l'exclusion, au temps dédié
Maintenant que je suis dans les tours
A regarder le monde bouger, s'égosiller
Je perçois dans l'air, les frustrations des jours
Répétitif à l'ennui, sans saveur maquillée
On manifeste son ambition, au premier arrivant
Ne prends pas ma place, j'en ai bavé tellement
Assieds-toi là, attends que le temps passe
Et rentre chez toi, sans avoir combattre de guerre lasse
Donne-toi un rôle, un sens à l'absurdité
On ne t'en donnera pas pour toi, écris, photocopie
On se revoie à la machine à café en cas de nécessité
Je te prouverai ma santé, vois donc ma dernière coloscopie
Fabulle 01/05/2016
Et que pour me substanter, j'ai cessé d'étudier
Pour prendre le tablier, et mon ordi de Darty
Je fais du travail, à l'exclusion, au temps dédié
Maintenant que je suis dans les tours
A regarder le monde bouger, s'égosiller
Je perçois dans l'air, les frustrations des jours
Répétitif à l'ennui, sans saveur maquillée
On manifeste son ambition, au premier arrivant
Ne prends pas ma place, j'en ai bavé tellement
Assieds-toi là, attends que le temps passe
Et rentre chez toi, sans avoir combattre de guerre lasse
Donne-toi un rôle, un sens à l'absurdité
On ne t'en donnera pas pour toi, écris, photocopie
On se revoie à la machine à café en cas de nécessité
Je te prouverai ma santé, vois donc ma dernière coloscopie
Fabulle 01/05/2016
J'habite
J'habite Clamart, je sais, c'est pas très sexy
Pas autant que Versailles, Saint-Trop' ou Paris
J'habite dans une grande rue en zigzag indécis
Sur des pentes où les avions atterrissent
J'habite une maison avec une date dessus
Pour montrer son âge, qu'elle cache à l'intérieur
J'habite un étage où les toits s'effacent à la vue
Et laisse entrapercevoir de son phare, la lueur
J'habite un deux pièces, cuisine, WC, lit compris
Et je fais les cent pas, en vingt allers-retours
J'habite au fond des couvertures, fin épris
D'une inconnue passante, d'un fantôme d'amour
Fabulle 01/05/2016
Pas autant que Versailles, Saint-Trop' ou Paris
J'habite dans une grande rue en zigzag indécis
Sur des pentes où les avions atterrissent
J'habite une maison avec une date dessus
Pour montrer son âge, qu'elle cache à l'intérieur
J'habite un étage où les toits s'effacent à la vue
Et laisse entrapercevoir de son phare, la lueur
J'habite un deux pièces, cuisine, WC, lit compris
Et je fais les cent pas, en vingt allers-retours
J'habite au fond des couvertures, fin épris
D'une inconnue passante, d'un fantôme d'amour
Fabulle 01/05/2016
Auxiliaire
Avoir un être qui vous fait vivre, vous seconde
Pour que chaque dernière seconde soit meilleure
Pour réinstaller l'humanité, les pensées facondes
Et se battre encore un peu, avant qu'on ne meure
C'est elle qui fait vivre la maison
Elle me nettoie, me soigne à toutes heures
Elle me gronde, me mange, est ma rasion
En est devenue ma deuxième saison
Alors, je lui confie ma vie, et mes secrets
Que je gardais pour je ne sais qui, et maintenant
Je les refile avant la fin qu'on égraie
Et la nuit s'installe dans ma solitude glaciale
Est-ce le soir? Vais-je la revoir?
Ou me découvrira-t-elle demain, létale
Fabulle 21/04/2016
Pour que chaque dernière seconde soit meilleure
Pour réinstaller l'humanité, les pensées facondes
Et se battre encore un peu, avant qu'on ne meure
C'est elle qui fait vivre la maison
Elle me nettoie, me soigne à toutes heures
Elle me gronde, me mange, est ma rasion
En est devenue ma deuxième saison
Alors, je lui confie ma vie, et mes secrets
Que je gardais pour je ne sais qui, et maintenant
Je les refile avant la fin qu'on égraie
Et la nuit s'installe dans ma solitude glaciale
Est-ce le soir? Vais-je la revoir?
Ou me découvrira-t-elle demain, létale
Fabulle 21/04/2016
Participe
Être un avoir en plus, qui participe
Au présent d'une vieille dame, au printemps
Qui met de l'ordre dans un chaos atypique
Celui de la maladie, qui ronge le temps
C'est chaque matin, sa seule visite
Et le midi pour la piqûre, et enfin le soir
J'aimerais rester, aider un peu, mais il faut vite
Se ramener à la vie, celle avec plus d'espoir
On se dit que c'est le métier de les retrouver
Étaler ici, chutant pour la dernière fois
Et d'appeler les pompiers, les couver
Et on change d'amie, de maladie aussi
Mais elles mènent tous au même port
Même si je leur souhaite tous d'échapper au sort
Fabulle 21/04/2016
Au présent d'une vieille dame, au printemps
Qui met de l'ordre dans un chaos atypique
Celui de la maladie, qui ronge le temps
C'est chaque matin, sa seule visite
Et le midi pour la piqûre, et enfin le soir
J'aimerais rester, aider un peu, mais il faut vite
Se ramener à la vie, celle avec plus d'espoir
On se dit que c'est le métier de les retrouver
Étaler ici, chutant pour la dernière fois
Et d'appeler les pompiers, les couver
Et on change d'amie, de maladie aussi
Mais elles mènent tous au même port
Même si je leur souhaite tous d'échapper au sort
Fabulle 21/04/2016
lundi 18 avril 2016
In the box
Elle m'a regardé alors que j'étais perdu
J'avais oublié tous les codes, toutes les conventions
Je voulais agir, sans attendre et risquer l'ardu
Défi de séduire une femme entre mille inactions
J'ai fait le lascif, l'oisif, le pensif
Espérant qu'à travers le non-dit, on verrait tout
Mais je n'étais qu'au fond, l'imbécile, le naïf
On n'arrive à rien en se délaissant de tout
Alors, j'ai dû bousculer mon jeu d'actions
Renchérir d'un regard sans partage
C'est toi que je veux, tu es mon ambition
Et je t'atteindrais par mes plus subtiles messages
Mais les drames sont pleins d'autres joueurs
Cruels et égoïstes, avec une réflexion instinctive
Et les femmes me laissent d’innombrables lueurs
Que je ressasse dans mes solitaires invectives
Fabulle 17/04/2016
J'avais oublié tous les codes, toutes les conventions
Je voulais agir, sans attendre et risquer l'ardu
Défi de séduire une femme entre mille inactions
J'ai fait le lascif, l'oisif, le pensif
Espérant qu'à travers le non-dit, on verrait tout
Mais je n'étais qu'au fond, l'imbécile, le naïf
On n'arrive à rien en se délaissant de tout
Alors, j'ai dû bousculer mon jeu d'actions
Renchérir d'un regard sans partage
C'est toi que je veux, tu es mon ambition
Et je t'atteindrais par mes plus subtiles messages
Mais les drames sont pleins d'autres joueurs
Cruels et égoïstes, avec une réflexion instinctive
Et les femmes me laissent d’innombrables lueurs
Que je ressasse dans mes solitaires invectives
Fabulle 17/04/2016
mercredi 13 avril 2016
Jour assis
Je passe tout le jour assis
Tandis que d'autres sont la nuit debout
Je travaille pour je ne sais trop qui
Tandis que d'autres rêvent d'un grand tout
Mes yeux sont rivés sur un ordi
Et les autres regardent les étoiles dans le ciel
Je me lève machinalement tous les lundis
Et d'autres vivent bohème, cultivent le miel
Mon plus grand exploit est de sortir du lit
Ils s'éveillent de l'endormissement du monde
Je marche, ne vit plus et faiblit
Ils essayent de me parler, piratent les ondes
Le soir, je regarde par ma fenêtre Paris
Et j'ai envie de sécher mon luxe de CDI
Pour partir à l'aventure des rues envahies
Par le peuple et la foule de minuit
Fabulle 13/04/2016
Tandis que d'autres sont la nuit debout
Je travaille pour je ne sais trop qui
Tandis que d'autres rêvent d'un grand tout
Mes yeux sont rivés sur un ordi
Et les autres regardent les étoiles dans le ciel
Je me lève machinalement tous les lundis
Et d'autres vivent bohème, cultivent le miel
Mon plus grand exploit est de sortir du lit
Ils s'éveillent de l'endormissement du monde
Je marche, ne vit plus et faiblit
Ils essayent de me parler, piratent les ondes
Le soir, je regarde par ma fenêtre Paris
Et j'ai envie de sécher mon luxe de CDI
Pour partir à l'aventure des rues envahies
Par le peuple et la foule de minuit
Fabulle 13/04/2016
jeudi 10 mars 2016
Élan de plus
Il se trouve que l'élan nous manque
À nous, les autorités sauvages
Pour créer les nouvelles banques
Combattre les consciences trop sages
Je serai alors peut-être de passage
Dans les villes délaissées de tous
Où on commémore secrètement les vieux âges
Dans des tours où la nature repousse
On declamera à tue-tête les sentences
Pour les gens hauts-placés absents
Qui nous abandonnent pour l'étincellence
De leurs palais, loin du charnier, du sang
Je serai donc cet être qui sera prêt
À lutter pour ceux qui ont été cassés
Qui resteront pendus à tout jamais
À la potence des mal nés
Fabulle 10/03/2016
À nous, les autorités sauvages
Pour créer les nouvelles banques
Combattre les consciences trop sages
Je serai alors peut-être de passage
Dans les villes délaissées de tous
Où on commémore secrètement les vieux âges
Dans des tours où la nature repousse
On declamera à tue-tête les sentences
Pour les gens hauts-placés absents
Qui nous abandonnent pour l'étincellence
De leurs palais, loin du charnier, du sang
Je serai donc cet être qui sera prêt
À lutter pour ceux qui ont été cassés
Qui resteront pendus à tout jamais
À la potence des mal nés
Fabulle 10/03/2016
lundi 29 février 2016
Bi-textiles
Ça n'arrive que tous les quatre ans
Mais à grandes occasions, grands moyens
Il fait froid et beau ce matin, c'est tentant
Surtout aujourd'hui, allez vas-y, Fabien
Et oui, aujourd'hui, j'ai porté une écharpe
Lin et coton, grise à carreaux, c'est rare
Mais une angine maligne, le travail qui me happe
Me voilà parti, le cou serré, au tram, au départ
Je tousse, on me regarde d'un air bizarre
On a peur de la contamination, l'extermination
Par un virus protéiforme, inconnu au bataillon
Alors c'est pour ça que je regarde tout bas,
Feintant une quinte, voire par un bout la reine
Raphaëlle, aussi rarissime que ces jours batards
Fabulle 29/02/2016
Mais à grandes occasions, grands moyens
Il fait froid et beau ce matin, c'est tentant
Surtout aujourd'hui, allez vas-y, Fabien
Et oui, aujourd'hui, j'ai porté une écharpe
Lin et coton, grise à carreaux, c'est rare
Mais une angine maligne, le travail qui me happe
Me voilà parti, le cou serré, au tram, au départ
Je tousse, on me regarde d'un air bizarre
On a peur de la contamination, l'extermination
Par un virus protéiforme, inconnu au bataillon
Alors c'est pour ça que je regarde tout bas,
Feintant une quinte, voire par un bout la reine
Raphaëlle, aussi rarissime que ces jours batards
Fabulle 29/02/2016
samedi 20 février 2016
Deux secondes
Je ne sais pas vivre les histoires d'amour
Pour moi et en tout, elle ne dure que deux secondes
De la rencontre, la passion, la rupture, le retour
Je l'anticipe en croisant les yeux de ma joconde
J'en ai vécu des milliers, plus intenses chaque fois
Certains diront qu'ainsi, ils ne se passent rien
Mais quand je détourne le regard, c'est fini, j'y crois
Et rien ne me l’enlèvera, l'histoire entre toi et Fabien
Mais c'est dur de savoir tout à l'avance
De laisser le réel en dehors de ça
Et d'y retourner, plus encore aux errances
Parler et combattre, sachant la fin que ça a
Alors pour une fois, j'aimerais ne pas m'y attendre
Par un train ou un bus, me laissait surprendre
Pour que les deux phases coexistent présentement
Et qu'à la fin, je ne me dis pas, je me mens
Fabulle 20/07/2016
Pour moi et en tout, elle ne dure que deux secondes
De la rencontre, la passion, la rupture, le retour
Je l'anticipe en croisant les yeux de ma joconde
J'en ai vécu des milliers, plus intenses chaque fois
Certains diront qu'ainsi, ils ne se passent rien
Mais quand je détourne le regard, c'est fini, j'y crois
Et rien ne me l’enlèvera, l'histoire entre toi et Fabien
Mais c'est dur de savoir tout à l'avance
De laisser le réel en dehors de ça
Et d'y retourner, plus encore aux errances
Parler et combattre, sachant la fin que ça a
Alors pour une fois, j'aimerais ne pas m'y attendre
Par un train ou un bus, me laissait surprendre
Pour que les deux phases coexistent présentement
Et qu'à la fin, je ne me dis pas, je me mens
Fabulle 20/07/2016
Je passe en défense
J'en ai marre d'attaquer, je vais en défense
Au moins, je défendrais mes intérêts
Et sauvegarderai la virginité de nos filets
Et peut-être un peu moins faudra-t-il que je pense
Car l'attaque requiert de la créativité,
Dont j'ai peur, d'en être mal disposé
En ces temps de repli, je n'ai pas hésité
Je passe en défense, pour mieux riposter
Alors ne vous fiez pas à mon apparence
Car je ne suis pas le gorille des entrées
Mais celui qui vous piège une fois entré
Après vos détentes, je rentre dans la dance
Donc attendez-moi à me revoir
Je suis votre ombre, votre toutou adoré
Et au détour d'une rue, vous ne pourrez croire
A moi, tellement c'était joué d'avance
Fabulle 20/02/2016
Au moins, je défendrais mes intérêts
Et sauvegarderai la virginité de nos filets
Et peut-être un peu moins faudra-t-il que je pense
Car l'attaque requiert de la créativité,
Dont j'ai peur, d'en être mal disposé
En ces temps de repli, je n'ai pas hésité
Je passe en défense, pour mieux riposter
Alors ne vous fiez pas à mon apparence
Car je ne suis pas le gorille des entrées
Mais celui qui vous piège une fois entré
Après vos détentes, je rentre dans la dance
Donc attendez-moi à me revoir
Je suis votre ombre, votre toutou adoré
Et au détour d'une rue, vous ne pourrez croire
A moi, tellement c'était joué d'avance
Fabulle 20/02/2016
Mon ex est de droite
Je viens de découvrir que mon ex est de droite
Et sans tomber des nues, je repense à nous deux
Récapitulant les indices que j'ai manqué, amoureux
Et tout s'éclaire, l'argent, la maison, ma boîte
En même temps, quand on s'est rencontré
Elle m'a demandé combien je gagnais
Saine curiosité, pensai-je, mais plutôt à son décolleté
Et aveuglé, je lui répondis en plus la vérité
Ensuite elle m'a parlé d'assistant ou d'assisté
Je ne sais plus bien, puis d'immigré, de gauche ratée
Et moi ses seins me fascinaient, ses mains aussi
Elle me parlait également de Sarkozy, mais j'écoutais pas
J'aurai dû, mais noyé, enterré, perdu j'étais
Et le son sortant de ses lèvres, incapable de déchiffrer
Bref, on s'est quitté sans qu'on ne se dise un mot
Sur mes convictions que j'ai abandonné en un instant
Pour juste coucher avec une plus belle que moi
Comme tout mec de droite ou de gauche aurait fait
Fabulle 7/02/2016
Et sans tomber des nues, je repense à nous deux
Récapitulant les indices que j'ai manqué, amoureux
Et tout s'éclaire, l'argent, la maison, ma boîte
En même temps, quand on s'est rencontré
Elle m'a demandé combien je gagnais
Saine curiosité, pensai-je, mais plutôt à son décolleté
Et aveuglé, je lui répondis en plus la vérité
Ensuite elle m'a parlé d'assistant ou d'assisté
Je ne sais plus bien, puis d'immigré, de gauche ratée
Et moi ses seins me fascinaient, ses mains aussi
Elle me parlait également de Sarkozy, mais j'écoutais pas
J'aurai dû, mais noyé, enterré, perdu j'étais
Et le son sortant de ses lèvres, incapable de déchiffrer
Bref, on s'est quitté sans qu'on ne se dise un mot
Sur mes convictions que j'ai abandonné en un instant
Pour juste coucher avec une plus belle que moi
Comme tout mec de droite ou de gauche aurait fait
Fabulle 7/02/2016
Sans être sûr de la fin
Il y a des scènes où l'on se retrouve nu
Sans savoir pourquoi, sans savoir comment
On pense bien sûr évidemment à l'alcool et au cul
Mais non, ce n'est pas ça, c'est le flip, maintenant
On se demande si un psychopathe nous séquestre
Drogué, on m'a enlevé, un coup des extraterrestres
Mais à y voir la pièce, elle n'a rien d'un vaisseau
Non, c'est un coup d'homme à fusil d’assaut
On essaye de trouver de quoi cacher son sexe
Mais la salle aux murs blancs est vide de bibelots
Seulement de lourds meubles, de vieilles caisses
Rien pour couvrir les parties du jeunot
Ou bien alors je rêve, un message d'inconscient
Et cela expliquerait tout, il faut que je me pince
Mais se pincer dans un rêve n'a rien de réveillant
Peut-être suis-je au paradis alors, et je suis mort, bon prince
Fabulle 7/2/2016
Sans savoir pourquoi, sans savoir comment
On pense bien sûr évidemment à l'alcool et au cul
Mais non, ce n'est pas ça, c'est le flip, maintenant
On se demande si un psychopathe nous séquestre
Drogué, on m'a enlevé, un coup des extraterrestres
Mais à y voir la pièce, elle n'a rien d'un vaisseau
Non, c'est un coup d'homme à fusil d’assaut
On essaye de trouver de quoi cacher son sexe
Mais la salle aux murs blancs est vide de bibelots
Seulement de lourds meubles, de vieilles caisses
Rien pour couvrir les parties du jeunot
Ou bien alors je rêve, un message d'inconscient
Et cela expliquerait tout, il faut que je me pince
Mais se pincer dans un rêve n'a rien de réveillant
Peut-être suis-je au paradis alors, et je suis mort, bon prince
Fabulle 7/2/2016
mercredi 27 janvier 2016
Easy Rocking Poetry
She's leaving home, Eleanor Rigby
Because, from me to you, she loves you
Sun king, oh darling! I want you
Help! Let it be, all you need is love
Wouldn't it be nice, fun! fun! fun!
God only knows you still believe in me
Darlin' don't worry, baby surfer girl
Barbara Ann, I'm waiting for the day
Miss You, I can't get no satisfaction
You can't always get what you want
Angie, she's a rainbow, wild horses
Let's spend the night together
China girl, let's dance
Heroes, Fame, John, I'm only dancing
Ziggy Stardust changes life on Mars
Starman, where are we now?
Fabulle 27/01/2016
Because, from me to you, she loves you
Sun king, oh darling! I want you
Help! Let it be, all you need is love
Wouldn't it be nice, fun! fun! fun!
God only knows you still believe in me
Darlin' don't worry, baby surfer girl
Barbara Ann, I'm waiting for the day
Miss You, I can't get no satisfaction
You can't always get what you want
Angie, she's a rainbow, wild horses
Let's spend the night together
China girl, let's dance
Heroes, Fame, John, I'm only dancing
Ziggy Stardust changes life on Mars
Starman, where are we now?
Fabulle 27/01/2016
Fais le malin, vas-y!
Je n'ai pas beaucoup écrit ces derniers temps
J'étais en période de transition, comme tous
Et je prétextais ne pas en avoir, du temps
C'était faux, mais la poésie s'en est allé, ouste!
Je naviguais entre musique et actualité
Entre attente et surmenage, bestialité, futilité
Je n'aurai jamais dû vous abandonner, mais c'est fait
Alors pardonnez-moi, si vous en avez le cœur l'été
Mais j'ai beaucoup rêvé, d'amour et de vous
De l'humanité réunie sous un toit au complet
Douce utopie qui m'a fait plonger debout
Dans une eau gelée, saveur napée de lait
Je ne dis pas que je serai là plus souvent
Tout ceci n'est que mensonge après tout
Mais j'espère que de ces nouvelles, vous serez contents
Et que de poésie, je rencontrerai plus en joue
Fabulle 27/01/2016
J'étais en période de transition, comme tous
Et je prétextais ne pas en avoir, du temps
C'était faux, mais la poésie s'en est allé, ouste!
Je naviguais entre musique et actualité
Entre attente et surmenage, bestialité, futilité
Je n'aurai jamais dû vous abandonner, mais c'est fait
Alors pardonnez-moi, si vous en avez le cœur l'été
Mais j'ai beaucoup rêvé, d'amour et de vous
De l'humanité réunie sous un toit au complet
Douce utopie qui m'a fait plonger debout
Dans une eau gelée, saveur napée de lait
Je ne dis pas que je serai là plus souvent
Tout ceci n'est que mensonge après tout
Mais j'espère que de ces nouvelles, vous serez contents
Et que de poésie, je rencontrerai plus en joue
Fabulle 27/01/2016
mercredi 6 janvier 2016
Les séries
A chaque fin d'épisode, on meurt un peu
Et quand vient la fin de la saison
Nos synapses s'étiolent, on perd la raison
Et craque mentalement, on est envieux
On a perdu nos personnages
Et l'attente commence vraiment
On redoute au grand dam la déprogrammation
On scrute les trailers, twitter
Bref, on n'est plus nous-mêmes
Alors on cherche d'autres doses
Lis les critiques, cherchent à nous plaire
Mais on finira par mettre le lecteur sur pause
On n'accroche pas, rien à faire
Ainsi va la vie des sériephiles
Ces zombies qui peuplent nos vies
Et pour qui la vie doit suivre le fil
Narratif, et cliffhangers à l'envie
Fabulle 06/01/2016
Et quand vient la fin de la saison
Nos synapses s'étiolent, on perd la raison
Et craque mentalement, on est envieux
On a perdu nos personnages
Et l'attente commence vraiment
On redoute au grand dam la déprogrammation
On scrute les trailers, twitter
Bref, on n'est plus nous-mêmes
Alors on cherche d'autres doses
Lis les critiques, cherchent à nous plaire
Mais on finira par mettre le lecteur sur pause
On n'accroche pas, rien à faire
Ainsi va la vie des sériephiles
Ces zombies qui peuplent nos vies
Et pour qui la vie doit suivre le fil
Narratif, et cliffhangers à l'envie
Fabulle 06/01/2016
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