Ce n'est pas que la nuit me fait peur
C'est qu'elle suppose que l'on sache où l'on va
On ne peut pas errer sans à la fin un refuge
On ne peut pas s'arrêter sans le rallier enfin
Car tout se ferme, même les coeurs
Et les yeux méfiants regardent par terre
Les poètes espèrent, mais restent ailleurs
A maudire et médire les hommes grégaires
Fabulle 20/08/2016
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