Le temps s'étiole comme l'infini de la nuit
Il me reste je ne sais combien à attendre
Comme tout s’enlève, se morfond, s'ennuie
Il faut tricher, ruser, de l'énergie à revendre
Et le froid s'invite, tellement sûr de lui,
Dominant les alliés, les justes patries
Et se précipitant, à livrer tout aujourd'hui
Pour finir au-delà, au son des batteries
Je me relève seulement maintenant,
En ta présence régénératrice
Remarche tout doucement,
Vers les impératrices
Tout est illusion
Même mon amour
S'envole sans raison
Pour toujours
16.21 MEP Fabulle
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