J'habite Clamart, je sais, c'est pas très sexy
Pas autant que Versailles, Saint-Trop' ou Paris
J'habite dans une grande rue en zigzag indécis
Sur des pentes où les avions atterrissent
J'habite une maison avec une date dessus
Pour montrer son âge, qu'elle cache à l'intérieur
J'habite un étage où les toits s'effacent à la vue
Et laisse entrapercevoir de son phare, la lueur
J'habite un deux pièces, cuisine, WC, lit compris
Et je fais les cent pas, en vingt allers-retours
J'habite au fond des couvertures, fin épris
D'une inconnue passante, d'un fantôme d'amour
Fabulle 01/05/2016
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