Je n'ose pas croire que c'est ma dernière
Semaine, c'est impossible et je reprends
Le chemin des cours, en évitant les ornières
De l'économie moribonde, car question de temps
Puis je perfectionne mes langues, histoire
De comprendre le monde, et rentre chez moi
Histoire de vivre seul sa petite gloire
Et regarde cette lucarne qui me met en émoi
A chaque apparition ou changement d'électrons
Et enfin je me couche sur fond de débats
Fiscaux cette fois-ci, car tous nous mourrons
D'envie de partir s'exiler quand on paiera
Trop d'impôts. Alors tout foutrait le camp
Mais pas moi, en tout cas, je reste étudier
Je vis une vie trop normale, une vie de pélican
Qui ne pourrait plus voler, son passeport radié
Fabulle 17/12/2012
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