Je vais écrire pendant une semaine
Comme si c'était la fin, comme si demain
Ne sera jamais, comme si la plaine
Je ne reverrai plus, comme si ma main
N'écrira plus. Alors, je me mets, stylo au doigt
Dans la position que je préfère, celle du poète
De critique, d'amoureux de la vie, de la foi
En militant des mots, pour ne plus qu'être
Un avec moi-même, il était temps
Certains diront, mais mieux vaut tard que jamais
Et comme jamais approche, cet affreux temps
Va venir à nous manquer, alors aucun mais
Ne me fera plus jamais d'effet. Juste la vie
Que je chéris tant, vais-je raconter dans ces poèmes
Ces poèmes de la fin du monde, si d'avis
Est-il à finir, je continuerai moi, car je l'aime
Fabulle 14/12/2012
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