Je passai dans la foule et on me regarda
Et ce regard me changea, je me retournai
Regardai mais ne vit rien, Dieu me garda
De le retrouver, ce regard détourné
On me regarda comme jamais et je me mis
A voir, à observer, triturer, je voyais
Des gens paradant, de grands amis
Des hommes sans vergogne, je me croyais
Au dessus du lot à voir ces personnes
Qui elles ne voient pas qu'on les regarde
Depuis, je cherche le regard qui résonne
Dans les couloirs, chaque jour, il me tarde
De voir, et chaque jour, rentre déçu
Cruel paradoxe, que ceux qui voudraient
Être vus ne voient pas, et que vus
Ceux qui voient ne le sont pas, j'aurais
Dû voir plus attentivement, briser l'amour
De mes yeux, j'aurais pu triompher
Si mon œil ne me trompait, et toujours
Je cherche dans les yeux cet unique effet
Fabulle 26/04/2012
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