jeudi 26 novembre 2009

Sauvage

Ne regardez jamais un homme à son réveil
Car chaque matin, je réserve le même sort
Depuis trop longtemps à mon réveil
Quand de mon lit, décoiffé, je sors

Le réveil catapulté à trois mètres
Les couvertures toutes retournées
Que je n'ai pas eu le temps de remettre
Rien de tel pour commencer la journée

Et la douche salvatrice remet
Les idées en place, vous avez l'air
Un peu moins sauvage, quand on met
Sa cravate mais paumé, on a toujours l'air

Et c'est dans ces cruels matins
Que la vie n'a jamais été
Aussi présente dans mes couettes en lin
Qui symbolisent le meilleur de l'humanité

Fabulle 26/11/2009

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