C'est quand je roulais à cette vitesse
Qu'une subite idée m'est venue
C'est l'idée de ce poème que j'ai retenu
Mais je n'ai pas tout retenu, surtout la caisse
Je me suis dit: "Et si je faisais du 90"
Non pas kilomètres par heure
Mais bien 90 poèmes par heure
Cela serait amusant mais un problème persiste
C'est celui d'une machine poétique
Car même moi, je ne suis capable
D'écrire à cette vitesse déraisonnable
Trois caps en quatre heures, Caton, tu tiques
L'homme ne sera jamais remplacé
Par des machines, la poésie l'en empêche
L'homme est trop fier de ses vilaines mèches
Que du jour au lendemain, il ne va pas s'en lassé
Fabulle 24/11/2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire