C'est en ces temps brumeux
Que je franchis ce cap, heureux
D'avoir vaincu, à moi seul, l'Arctique
De la Manche, c'en est pathétique!
Car la vie à Terre-Neuve
Est rythmée par les veuves
Qui sortent voir si leurs maris
De pêcheurs n'ont pas par hasard amerri!
Et c'est au fil de ces histoires
Que le vieux phare, vieille gloire
Tremble sous les rafales de vent
De l'hiver solitaire arrivant!
On peut apercevoir là-bas
L'igloo, le premier bar-tabac
Des marins ivres de la brise
Et pour qui la mer est la hantise!
Mais ce à quoi mon regard accroche
C'est dans la houle et les remouds proches,
Un morceau de métal d'un radeau
Qui semble venir d'un illustre bateau
Le cap Race, souvenir du Titanic
Qui nous rappelle que la mer est panique
Mais qui dit: Continue jusqu'à la fin, affranchi!
C'est pour cela que ces caps, je les franchis
Fabulle 30/11/2009
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