Ce ne sont que des idées jetées sur papier
Réunis manuscrits, brouillons et projets
A deux, on se penche sur les écritures penchées
Et on se dit, voudrais-tu prendre un café
Et celui-ci nous dissipe passagèrement la fatigue
Nos yeux qui se fermaient devant des équations à la craie
On discute de foot, de gens qu'on voit de loin ou de près
Et on oublie le boulot, le café casse la digue
Celle qui séparait mon esprit de l'extérieur
De ces faits d'actualité mineurs à Bordeaux
Je n'arriverai plus à me reconcentrer de sitôt
Je suis perdu dans l'attente que passe les heures
Et pour lutter, je reprendrai bien un café
Celui qui me tuera, me fera licencier
Mais rite de passage obligé, socialement lié
C'est aujourd'hui au chômage que je me le fais.
Fabulle 23/06/2015
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