Et soudain, je débouche sur la plaque
Froide et muette, avec un texte pour rappeler
Mais les mots, si faibles face aux massacres
Et la rue si pleine de vie pour pleurer
Et soudain retentit ma sonnerie aux morts
Ces coups de maillets du chantier attenant
Cette plaque noyée dans les échafaudages du nord
Et ces coups sourds, graves, qui retentissent maintenant
Notre esprit ose à peine imaginer et pourtant
On connaît l'histoire, on a vu des photos en blanc et noir
On sait tout en sachant ne rien savoir de ces temps
Et on pleure finalement sous le métro qui passe le soir
Fabulle 08/05/2015
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