La nuit, les enfants crient comme si leurs vies en dépendaient
Et les parents, fatigués, font comme s'ils n'entendaient
Et se recouchent culpabilisant de laisser la vie s'exprimait
Mais demain ils travaillent, un congé ne peuvent demander
Alors, c'est au matin pesant qu'ils se rattrapent
Ignorant de fait les évènements précédents
Se font pardonner sur l'épaule d'une amicale tape
Espérant secrètement finie la rage de dents
Et au boulot, submergé par les aspects financiers
Se trahissent par des expressions enfantines lapidées
Pensent à leur bout de choux, à la crèche, resté
Et le soir, à l'heure d'aller le rechercher
Tout recommence, le nourrir, le recoucher
Mais cette fois, quand il pleure, se lever
Fabulle 19-20/05/2015
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