Je me pose à plus de neuf heures dans la salle
Les murs rouges m'observent, une foule de personnages
Quelques visiteurs encore présents regardent, détaillent
Ça va bientôt fermer, et pour moi seul, un vernissage
Il y a Géricault qui me montre son radeau
Ces doubles triangles, l'espoir et la désespérance
Il y a Delacroix qui me montre son bateau
Juste à côté, pour copier jusqu'aux apparences
Mais c'est d'un autre tableau dont on parle beaucoup
Une liberté que Paris puisse retrouver
Et ces barricades qui auront tenu le coup
Et ces gavroches qui aux armes en sont arrivés
Puis on parle de Sardanaple, d'officiers espagnols
De Napoléon bravant le froid et les batailles
Et des passants du Louvre, se pressant, sylvicole
De voir un panneau sur bois qui sourit canaille
Fabulle 30/04/2015
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