Ces parcs manquent d'espace, ne respirent plus
Et quand j'y marche, le manque se ressent
Loin de mes terres d'enfant, de mon sang
Je fais le tour en dix minutes, rentre reclus
Mon père me disait de faire des études
Rejoindre la grande ville pour avoir une situation
Ne pas rester s'endetter dans son champ, avoir de l'ambition
Mais je me sens mal dans l'appart de ma solitude
J'ai beau écumer les rues, les magasins et les bars
Je n'y trouve rien pour me sentir vivant
Rien de nature, à me réconforter de mon temps
Où les choses se travaillaient à la main, à la quart
Alors, je ne serais pas ce citadin parisien
Celui qui voudrait traverser les mondanités
Moi, je n'oublie pas que je ne viens de rien
Et que j'aime ce rien, de vivre en dehors des cités
Fabulle 30/11/2014
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