Qu'on le dise ou qu'on y échappe
A la fin, il nous dévie du chemin
Si indispensable pourtant, qu'enfant, il s'attrape
Pour ne plus s'en défaire, veiller au lendemain
Et pourtant, il nous façonne au gré du vent
Nous fait réfléchir à ce qu'on ne devrait pas penser
Car ce sont des choses importantes que le vieillissement
Le temps, la mort, l'amour qui s'en va sans verser
Et c'est toujours un déchirement, le silence d'après
Celui qui suit le rire argenté, si bien partagé
On se sent seul et vain, on veut fuir dans le pré
Et se rattacher au monde qu'on ne veut voir changer
Mais il tourne bien sans nous, sans une fois s'arrêter
J'aurais pourtant bien besoin de repos, me divertir
De cette vie si routinière sans plaisir, et voir un été
Rien qu'une fois s'éveiller sans avoir besoin de partir
Fabulle 06/12/2014
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